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3,91

sur 339 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Zut de zut ! Je n'ai pas réussi à accrocher à ces bracassées de Dame Roger.
Avez-vous déjà essayé de lire un roman debout sur une seule jambe, un bras en l'air et un verre d'eau glacée en équilibre sur la tête? Voici mon état après plus de cent pages... J'ai des crampes partout et mal à la tête !

J'aurai certainement trouvé une position plus confortable si Marie-Sabine avait parsemé son roman de ponctuation (points, virgules,... !). J'ai trouvé cette narration insupportable. Au départ, on est auprès de Fleur, une dame âgée agoraphobe et plutôt attachante. Merci pour la ponctuation qui jusque là me laisse confortablement assise dans mon divan. S'en suit Harmonie, qui souffre du syndrome de Gille de la Tourelle. Et là je me raidis, le bras se lève, la jambe aussi, je cherche le sens, je me creuse à mettre la ponctuation pour déchiffrer les pages. Il y a des gros mots mais bon, on s'y fait, elle n'a pas de bol la fille, s'exprimer comme une vache meuglante des insanités. Il y a aussi quelques fous rires alors je reprends mon souffle. Quand l'agoraphobe rencontre la gille de Tabourette, c'est hilarant. Puis, patatra, quand on revient du côté d'Harmonie, je souffre le martyr à suivre cette narration sans ponctuation.

Dans Réparer les vivants, on retrouve cette narration de logorrhée sans souffle qui témoigne d'une urgence à exprimer avant que le coeur ne s'arrête mais ici, quel est l'interêt de cette narration sans forme ? Elle doit quand même respirer la jeune fille atteinte du syndrome.

Vraiment dommage, ce fut une lecture trop éprouvante. J'en attendais beaucoup et ce roman m'a fatiguée. Pas le but quand même ?! Zut de zut.
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Comme j'avais beaucoup aimé deux films tirés de deux de ses romans (« La tête en friche » et « Bon rétablissement »), c'est avec confiance que j'ai plongé dans le dernier roman de Marie-Sabine ROGER.

Ayant pour toile de fond, le handicap, le pouvoir de l'amitié, l'acceptation et l'estime de soi, bref… tout ce qui tourne autour des concepts de différence et du vivre-ensemble, j'étais plutôt confiante, voire ravie de ces quelques heures de lecture que j'avais imaginées très plaisantes.
Tout le récit s'articule dans les témoignages à la première personne de tantôt Fleur, une septuagénaire obèse, obsessionnelle et agoraphobe qui ne sort de son domicile que pour consulter son psy et qui n'a que pour seul amour son chien cardiaque (et un peu obèse aussi), ET la jeune et (sûrement jolie mais on ne nous le dit pas) Harmonie 26 ans atteinte du syndrome Gilles de la Tourette. Vous savez la maladie neurologique qui fait rire (presque) tout le monde dans la pièce de théâtre TOC TOC.
Hélas, choisir des prénoms emplis d'autant de poésie et de douceur ne suffit pas pour réussir l'ouvrage sur ces deux « bracassées » (bras cassés pour ceux qui dorment).

« Écrivez, écrivez. Écrire vous permet de déposer un peu votre fardeau, chère Madame Suzain » dit le Docteur Borodine à Fleur.
J'ose espérer que l'auteure après l'écriture de ces 313 pages de narrations éreintantes à lire en a ressenti beaucoup de plaisir car moi pas du tout. Après le premier chapitre de Fleur, j'étais déjà saoulée par son bavardage intempestif et sans intérêt pour moi Oui ! je sais c'est dur ce que je dis mais décrire au scalpel tous les petits gestes et tous les rien du tout de ces deux vies ordinaires pour produire des monologues bavards, indigestes, dans un langage souvent trop oralisé, avec parfois des phrases de onze lignes (si si j'ai compté !), une ponctuation défaillante ou inexistante, bref une narration de logorrhée sans que je puisse reprendre ma respiration (moi qui fais si attention à mes EXPIR et à mes INSPIR) c'est trop pour une seule femme. En l'occurrence ma personne ! Je pourrais aussi parler des deux pages sur l'affaire du parapluie perdu/oublié je ne sais plus vraiment car je m'en fiche pas mal et ce n'est pas important au final ça n'en finissait jamais. Il y a eu aussi quelques phrases qui m'ont laissée de marbre au niveau émotionnel alors que son auteure espérait probablement titiller mon âme philosophe comme par exemple « Il ne faut s'attacher à rien que l'on risque de perdre ». Ben ce fut raté trois fois raté Je n'ai pas été touchée du tout. Ah ! j'oubliais forcément les tas d'injures et de gros mots glissés tout au long des monologues d'Harmonie. Fatiguant lassant répétitifs… que dire de plus ?

« Ben en vérité » comme dit l'un des personnages de ce roman si particulier, si vous avez aimé le style (très « travaillé » je vous l'accorde) que je viens de mettre en oeuvre avec force pour ce précédent paragraphe, en singeant allégrement l'écriture dans Les bracassées de Marie-Sabine ROGER, courez le lire, vous devriez beaucoup aimer.
Lien : http://justelire.fr/les-brac..
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J ai peu aimé ce livre même s il inspire le respect, la différence.
Je n ai pas aimé l écriture, trop de longueur, pas assez de paragraphe, heureusement que les chapitres étaient cours.
Le charme n à pas opéré, par contre j ai bien aimé la fin.
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Pour le coup, j'ai été déçue. Les autres romans de l'auteur m'ont enchantée, captivée mais celui-ci, pas du tout. Pourtant le sujet était prometteur. Cette histoire ferait une bonne comédie au cinéma. A lire, c'est décevant. Certains passages sont vraiment lourds. Ça ne ressemble pas à Marie-Sabine-Roger, pas de magie. Ses personnages sont trop caricaturaux. Nystagmus, agoraphobie, syndrome Gilles de la Tourette....et autres singularités improbables qui font l'identité de ce livre et donnent les situations cocasses ne fonctionnent pas. Pas bien. Certains aimeront peut-être. D'autres beaucoup moins au risque de fuir les livres de l'auteur par la suite. Si vous avez commencé par celui-ci de l'auteur, prenez-en vite un autre!
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Quelle belle histoire mais entachée par un style d'écriture très fatigant.
Il s'agit d'une rencontre entre une vieille dame agoraphobe et une jeune femme atteinte du syndrome Gilles de la Tourette. L'absence de ponctuation lorsque cette dernière prend les rênes de la narration retire tout le plaisir à la lecture.
Dommage pour ce roman que j'aurai pu recommander sans ce point qui est rédhibitoire pour moi…
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Déception, je n'ai que ce mot à l'esprit, et pourtant je suis fan de Marie Sabine Roger ! mais j'ai trouvé ce livre long lourd ennuyeux... pourtant le sujet est poignant et intéressant, mais il est dilué, englué, submergé par des pages interminables, que je me suis empressée de tourner à la vitesse grand V. Voilà, désolée de n'être pas plus positive mais je n'ai pu m'attacher ni aux personnages ni aux situations.
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