Je me souviens de la professeur d'histoire-géo nous montrant cette photo,
Symbolique des inégalités dans le monde.
Sauf que moi,
En la voyant,
Tout ce que je m'étais demandé,
C'était de savoir comment une piscine enterrée pouvait tenir sur un balcon.
Il paraît que je ne suis pas devenue ingénieure pour rien. ✌
Le livre que je viens de finir pourrait se résumer avec cette même image.
C'est l'histoire d'une famille au Brésil,
Dont la plupart de ses membres,
Ne rêvent que d'une chose:
Passer du côté gauche du cliché, au côté droit.
Et pour cela,
Certains n'emploieront pas toujours les méthodes les plus recommandables.
Mais comment leur en vouloir ?
Comment ne pas céder quand on passe sa vie à apercevoir des choses qu'on ne peut pas avoir ?
Comment parvenir à fonder un foyer dans un monde aussi déchiré ?
Un livre sur la famille et le Brésil d'aujourd'hui,
Aussi brûlant que le soleil de Rio.
Quant à la piscine enterrée sur balcon,
Malgré mes 5 années d'études,
Et des milliers d'équations,
Je n'ai toujours pas la réponse 😐.
(Rassurez-vous, je ne suis pas ingénieure en bâtiment. 🙌)
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Je suis malheureusement passée complètement à côté de ma lecture.
Je ne suis pas sure de tout avoir compris dans les premières parties.
La plume de l'auteur est très fluide ce qui permet d'avancer rapidement dans l'histoire mais je n'ai pas accroché.
J'ai tout de même voyagé dans ces décors du Brésil malgré que je ne me sois pas attachée aux différents personnages.
Ensuite, j'ai plutôt bien apprécié la dernière partie du roman, tout s'accélère et j'étais bien dedans. Je trouve ça dommage d'avoir ressenti ça seulement à la fin.
Je vous conseille de vous faire votre propre avis, il vous plaira peut-être. Il n'était juste pas fait pour moi mais ça fait du bien de sortir de sa zone de confort et de découvrir des romans vers lesquels on ne se retournerait pas.
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On est descendus du bus sous le regard des soldats. Alors qu’on se dirigeait vers l’entrée vierge de toute foule, accompagnés par le chant des oiseaux et les chiffres criés par les militaires, j’avais l’impression d’avoir loupé le grand enlèvement évangélique. Comme si un instant auparavant, les lieux avaient été peuplés d’une multitude, et que tous les croyants avaient soudain été élevés jusqu’au paradis, nous laissant loin derrière eux, nous les damnés, avec tout juste les vestiges de leur dernier souffle dans le vent marin. J’ai regardé sur ma gauche et j’ai dû me retenir de pousser un cri d’horreur.
Au milieu du parking, cuisant et grillant sous ce soleil insoutenable, gisait une tortue morte. Une grosse tortue, de celles qui nageaient droit sur vous sur cette plage même, et vous mettaient le sourire aux lèvres pour le reste de la journée. Elle était là, étalée, défaite. Comme si elle avait essayé de ramper jusqu’à sa liberté, et qu’elle avait échoué. Ne laissant en témoignage de son existence qu’une carcasse asséchée, recouverte de fourmis, reniflée par les pigeons du parking avant qu’un vilain vautour vienne les faire fuir d’un grand battement d’ailes.