Bon, alors, comment vais-je vous parler de ce petit bouquin alors que j'ai eu quelques difficultés à vraiment bien tout comprendre?
Déjà, il est très difficile de vous dire de quoi il s'agit : un conte, un récit imaginaire, un petit polar,... L'histoire est un peu foutraque avec des personnages très très traités de façon bizarre et difficiles à situer au début du récit !
Il est question d'une enquête mais le narrateur ne nous aide pas à débrouiller les fils de cette mystèrieuse narration, la seule chose que j'ai saisie, c'est que lui, va réussir à passer cette frontière!! Nooon, ne me demandez pas pourquoi!!! je ne suis pas sûr de pouvoir répondre!!
Ceci-dit : l'écriture est belle, travaillée, mais complexe, il faut parfois s'y reprendre à deux fois pour comprendre la phrase rédigée avec beaucoup de soins par l'auteur! si si, je vous jure!!
Alors, je ne vais pas, comme je le fais souvent, vous recommander chaudement ce petit livre qui, heureusement n'est pas trop long sauf si vous aimez les histoires "farfelues" écrites avec un joli maillage de mots!
Bonne journée!
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Petit truc loufoque, blague poético-rigolote, basée sur une joyeuse et absurde divagation baladeuse, déambulant entre légèreté et non-sens, dont je ne retiendrai que cette citation :
"Je n'aime pas les poissons : on voit trop, chez eux, comment le corps ne sert en fin de compte qu'à réunir la bouche et le trou du cul."
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Un court roman très extravagant, parfois insensé, flou... J'ai eu du mal à me repérer dans les méandres de l'histoire, j'avais parfois l'impression que les personnages étaient des objets auxquels on attribuait une existence humaine!
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La première fois que j'ai vu Rainette, elle m'a fait l'effet d'une petite laitue à peine éclose. Ses oreilles, surtout, plutôt vastes, finement ourlées, si diaphanes qu'on voyait le jour , et jusqu'à certains détails du paysage, au travers, ses oreilles évoquaient les feuilles pâles et suaves du jeune légume qui vient de sortir de terre.
Dans mon souvenir, à quelque chose près, la grève de la faim du Père coïncide avec la mort du chat de Lilas. Encore n’existe-t-il entre ces deux événements aucun lien de cause à effet, la grève de la faim du Père ayant été entraînée non par la mort du chat, mais par la disparition de ses économies. Quant à la fuite de Lilas, je n’ai jamais su si elle procédait de la mort du chat ou de la disparition des économies, bien que la seconde hypothèse me paraisse la plus satisfaisante, et de très loin.
Jean Rolin Les papillons du bagne