AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : SIE89142_5656
Larousse (30/11/-1)
4.24/5   19 notes
Résumé :
Ce livre est une oeuvre du domaine public éditée au format numérique par Norph-Nop. L?achat de l?édition Kindle inclut le téléchargement via un réseau sans fil sur votre liseuse et vos applications de lecture Kindle
Acheter ce livre sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten
Que lire après Poésies choisiesVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
J'aime beaucoup lire des poèmes de Ronsard, il y a des références à la culture hélénistique et en même temps, cette opposition à l'obscurantisme du catholicisme qui est illustrée par l'humanisme dans de nombreux textes (Mignonne, Comme on voit au mois de mai la rose, Quand vous serez bien vieille...) ce qui est triste c'est non seulement aujourd'hui la poésie est bien peu présente mais aussi que la notion d'humanisme est dépassée...
Commenter  J’apprécie          00
Un ouvrage du Prince des poètes, ou du poète des princes.

A lire en toute confiance, venant de Ronsard, ce magicien du verbe.
Et pour honorer un Géant de notre littérature et de la poésie française.
Commenter  J’apprécie          10

Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
Quand vous serez bien vieille, au soir, à la chandelle,
Assise auprès du feu, dévidant et filant,
Direz, chantant mes vers, en vous émerveillant :
Ronsard me célébrait du temps que j'étais belle.
Lors vous n'aurez servante oyant telle nouvelle,
Déjà sous le labeur à demi sommeillant
Qui au bruit de Ronsard ne s'aille réveillant,
Bénissant votre nom de louange immortelle.

Je serai sous terre, et fantôme sans os,
Par les ombres myrteux je prendrai mon repos;
Vous serez au foyer une vieille accroupie,
Regrettant mon amour et votre fier dédain.

Vivez, si m'en croyez, n'attendez à demain;
Cueillez dès aujourd'hui les roses de la vie.
Commenter  J’apprécie          170
XV

Prends cette rose aimable comme toi
Qui sers de rose aux roses les plus belles,
Qui sers de fleur aux fleurs les plus nouvelles,
Qui sers de muse aux muses et à moi.

Prends cette rose, et ensemble reçois
Dedans ton sein mon coeur qui n'a point d'ailes ;
Il vit, blessé de cent playes cruelles,
Opiniâtre à garder sa foi.

La rose et moi différons d'une chose :
Un soleil voit naître et mourir la rose,
Mille soleils ont vu naître m'amour,
Qui ne se passe et jamais ne se repose.

Que plût à Dieu que mon amour éclose
Comme une fleur ne m'eût duré qu'un jour !

Commenter  J’apprécie          121
III. A la Fontaine Bellerie

...
L'été, je dors ou repose
Sur ton herbe, où je compose,
Caché sous tes saules verts,
Je ne sais quoi, qui ta gloire
Enverra par l'univers,
Commandant à la mémoire
Que tu vives par mes vers...
Commenter  J’apprécie          200
ode 21
J'ai l'esprit tout ennuyé
D'avoir trop étudié
Les Phénomènes d'Arate.
Il est temps que Je m'ébatte
Et que j'aille aux champs jouer.
Bons Dieux ! qui voudrait louer
Ceux qui, collés sur un livre,
N'ont jamais souci de vivre ?

Que nous sert l'étudier,
Sinon de nous ennuyer
Et soin dessus soin accroître,
À nous qui serons peut-être,
Ou ce matin ou ce soir,
Victime de l'Orque noir,
De l'Orque qui ne pardonne,
Tant il est fier, à personne ?

Corydon, marche devant
Sache où le bon vin se vend :
Fais rafraîchir la bouteille,
Cherche une feuilleuse treille
Et des fleurs pour me coucher.
Ne m'achète point de chair,
Car, tant soit-elle friande,
L'été je hais la viande ;

Achète des abricots,
Des pompons, des artichauts,
Des fraises et de la crème :
C'est en été ce que j'aime,
Quand, sur le bord d'un ruisseau,
Je les mange au bruit de l'eau,
Étendu sur le rivage
Ou dans un antre sauvage.

Ores que je suis dispos,
Je veux rire sans repos,
De peur que la maladie
Un de ces jours ne me die,
Me happant à l'impourvu :
« Meurs, galant : c'est trop vécu »
Commenter  J’apprécie          30
Ma douce jouvence est passée,
Ma première force est cassée,
J'ay la dent noire et le chef blanc;
Mes nerfs sont dissous, et mes veines,
Tant j'ay le corps froid, ne sont pleines
Que d'une eau rousse en lieu de sang.

Adieu, ma lyre; adieu, fillettes,
Jadis mes douces amourettes.
Adieu, je sens venir ma fin;
Nul passetemps de ma jeunesse
Ne m'accompagne en la vieillesse,
Que le feu, le lict et le vin.

J'ay la teste toute estourdie
De trop d'ans et de maladie;
De tous costez le soin me mord,
Et, soit que j'aille ou que je tarde,
Tousjours après moy je regarde
Si je verray venir la mort.

Qui doit, ce me semble, à toute heure
Me mener là bas, oij demeure
Je ne sçay quel Pluton, qui tient
Ouvert à tous venans un antre,
Oii bien facilement on entre,
Mais d'où jamais on ne revient
ode 37
Commenter  J’apprécie          30

Videos de Pierre de Ronsard (36) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Pierre de Ronsard
Pierre de Ronsard – Anthologie des 'Amours' lue par Jacques Roubaud (1971) Un cassette audio enregistrée par Jacques Roubaud après 1971 à l'attention de sa mère.
autres livres classés : poésieVoir plus
Acheter ce livre sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten


Lecteurs (144) Voir plus



Quiz Voir plus

Testez vos connaissances en poésie ! (niveau difficile)

Dans quelle ville Verlaine tira-t-il sur Rimbaud, le blessant légèrement au poignet ?

Paris
Marseille
Bruxelles
Londres

10 questions
1221 lecteurs ont répondu
Thèmes : poésie , poèmes , poètesCréer un quiz sur ce livre

{* *}