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"Flicker" de Theodore Roszak est un roman captivant qui suit les péripéties de Jonathan Gates, un étudiant cinéphile passionné à la recherche d'un mystérieux réalisateur disparu, Max Castle. Au fil de cette quête obsessionnelle, obsessionnelles, Gates découvre les sombres secrets qui entourent les films de Castle et leur lien avec des sociétés secrètes et des cultes occultes. Plongé dans un monde où la réalité et la fiction se confondent, Gates doit démêler les mystères du cinéma de Castle tout en affrontant les forces obscures qui le manipulent. Avec une intrigue complexe et des références cinématographiques fascinantes, Roszak offre un récit captivant qui explore les profondeurs de l'âme humaine et les pouvoirs troublants de l'art cinématographique.





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Grande claque que ce livre, que je n'ai lu qu'une fois, quand les amis l'auront terminé et me l'auront rendu.
Je suis passionné de cinéma et de mystère (littéraire comme cinéma).
Ce livre embrase l'histoire du cinéma du 20eme siècle (avec une partie brillante qui met en scène notre "héros " face à Orson Welles) : magistral et jouissif!
Le mystère est celui des Cathares, dont le secret est farouchement (férocement ?) protégé !
Beaucoup d'érudition de la part de l'auteur, au service d'une histoire que j'ai trouvée passionnante, un style agréable (belle traduction) et une galerie de personnages tous plus intéressants les uns que les autres!
Pour le pitch, vous l'aurez sûrement lu dans le résumé de l'accueil ou dans les autres critiques!
Je vous recommande fortement sa lecture, en espérant que vous y trouverez autant de plaisirs que j'en ai eu!
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Ce livre fait partie du podium des meilleurs livres que j'ai lu. Tout n'est que puits de sagesse et érudition pendant approximativement 800 pages. Une merveille qui vous mets sous les yeux la décadence de l'art cinématographique, sans que vous puissiez contester aucuns arguments ou faits, depuis les 50 dernières années, et qui vous divulguera certains des secrets de la réalisation subliminale. Absolument énorme et malheureusement quasi inconnu en France. A lire absolument une fois dans sa vie. Bref je l'ai trouvé sublime. Un grand merci à l'auteur ou plutôt génie, qui m'a scotché pendant tout le roman. Grandiose et même culte. Bravo pour cette oeuvre. J'en redemande.
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On palpe l'ambiance de ces petites salles de cinéma d'art et d'essai, on hume le parfum particulier qui stagne dans ces endroits et grâce à ce roman nous retrouvons dans notre mémoire les traces brumeuses des images de bien des films évoqués et l'effervescence associée. Et puis les techniques et les artisans des divers métiers gravitants dans cette branche sont abordés tout au long de l'intrigue. Quant au déroulement du complot aux futurs lecteurs de le découvrir.
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Un livre intéressant, voire passionnant même si sa longueur peut en rebuter certains. L'intrigue est prenante et le livre donne à réfléchir sur le cinéma, les faux semblants, etc. Un auteur que je ne connaissais pas du tout pour ma part, et je ne suis pas déçu de l'avoir trouvé!
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L'un de mes préférés. L'auteur a parfaitement anticipé les médias d'aujourd'hui. Notre amour des théories de conspiration. Cinéma. Religion. Sexe et conspirations. C'est captivant. Seul bémol, la fin. Mais comment terminer autrement ? Je ne sais pas. Il manque juste une plus grande révélation. Dans tous les cas à conseiller surtout pour ceux qui aiment le cinéma expressionniste allemand.
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Challenge ABC, 2016-2017

Un réalisateur oublié, disparu mystérieusement en 1941. Des effets très spéciaux cachés dans la pellicule, ainsi que de nombreuses ombres et personnages étranges qui gravitent autour de lui... Il n'en faut pas plus pour que le jeune étudiant en cinéma Jonathan Gates se lance dans un jeu de piste qui le mènera au bout du monde. Littéralement.
Roszak nous jette à la fois dans le cinéma de série B d'entre deux-guerres et dans une étrange conspiration religieuse, celle des Cathares. Car oui, malgré des fagots d'hérétiques (selon le Vatican) jetés sur les bûchers, il en restait. Et ils sont partout... Ils oeuvrent à la fin du monde...
S'il n'était pas aussi bien écrit, ou narré selon le point de vue d'un universitaire, le roman serait un tantinet paranoïaque (parce que malgré tout il ne l'est pas. Gloire aussi aux personnages secondaires, au choix hyper rationnel ou complètement loufoque). Malgré ce mélange des genres pour le moins surprenant (cinéma + Cathares), le roman est cohérent du début à la fin (bon, elle, elle est... elle est), la conspiration ne tombe pas comme un cheveu sur la soupe, elle est amenée et documentée. Bien que le sujet pourrait s'y prêter, l'action-spectacle est réduite à la portion congrue : oui , ça parle des Cathares, mais non Jonathan Gates n'est pas un universitaire à la Benjamin Gates (hasard ? Je ne sais pas) ou Indiana Jones. Il lit, cherche, interviewe et ne va pas chercher des crânes en cristal ou le trésor des Templiers. Et là aussi ça fonctionne : les quasi 800 pages (du grand format) s'enchainent.
A lire si on aime : les gros livres, les rencontres de genre étranges et les universitaires calmes et posés (mais qui vivent des aventures quand même).
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À lire les commentaires négatifs sur cet ouvrage, j'ai l'impression qu'ils tombent sous la critique du regard ironique de Théodore Roszak. Quoi ? Il faudrait donc être captivé, par une suite ininterrompue de dialogues de surcroît, en suivant une intrigue clairement balisée, riche d'innombrables rebondissements avec une chute immanquablement imprévisible ? Ce serait transposer dans le roman les images des films de Simon Dunkle, l'un des protagonistes de cette histoire : le standard, le digest, la violence – ici intellectuelle – de la médiocrité, ce serait substituer à la jouissance de la culture l'impérialisme du divertissement.
Apparemment, tout le monde ne sait pas apprécier ce portrait féroce de Clarissa Swann qui se dévoile au fil des pages, personnage secondaire auquel Roszak s'est pourtant longuement intéressé, qui concentre la rigueur intellectuelle et une féminité imbuvable mais tellement séduisante – du point de vue du narrateur, un mâle délicieusement inachevé, portrait qui nous change, je dirais qui nous délasse à longueur de paragraphe, avec un humour subtil et une tendresse insidieuse, de ces personnages rapidement croqués, sans aucune densité, qui ne sont là que pour donner une chair inconsistante à l'intrigue de la majeure partie des romans policiers modernes devenus de simples jeux video linguistiques.
De même, cette affaire de scintillement (flicker) qui s'étend tout au long du roman n'a rien d'anodin. Cette curiosité propre au cinéma constitue à elle seule la dynamique de l'intrigue – qu'est-ce qui, dans un film, nous est caché ? – au fur et à mesure que l'on comprend ce qu'il est.
Et puis il y a la conspiration, évidemment. J'oserais dire qu'elle est presque secondaire : je me tromperais. Elle est l'arrière-plan qui n‘apparaît que très progressivement, qui se matérialise non pas dans le texte qui ne révèle çà et là que des indices possibles – comme en convient le narrateur qui s'interroge, et n'est pas un universitaire pour rien, mais au fil des interrogations incertaines que le texte nous suggère page après page.
Ce roman n'est pas fait pour les gens pressés qui veulent un produit formaté, mais pour les amateurs de littérature. Je regrette simplement qu'on en ait curieusement traduit le titre original (Flicker) en « conspiration des ténèbres » : « Scintillement » aurait merveilleusement fait l'affaire.
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Un livre pour les amateurs de cinéma, un hommage à Fritz Lang et un roman sur la peur, que dis-je, la terreur et comment la susciter grâce à l'image.
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Un livre qui m'est tombé des mains. Je ne l'ai pas terminé.
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