Citations sur Portnoy et son complexe (125)
Tu connais l'histoire? Un, deux, trois, te voilà bar mitzvah et pour toi ça été la fin de ton éducation religieuse. sais-tu qu'il y a des hommes qui étudient toute leur vie la religion juive et à leur mort ils n'en ont pas fini? dis - moi donc , maintenant que tu as fini. toi, d’être un juif a quatorze ans, sait-tu un traître mot de la merveilleuse histoire et de l'héritage de la saga de ton peuple?
Qui pouvait savoir que le secret permettant de gagner le coeur d'une shikse (et son abricot) n'était pas de se faire passer pour une variété de goy à nez crochu, aussi rasant et vide que son propre frère, mais de se montrer tel qu'était votre oncle, de se montrer tel qu'était votre père, bref d'être soi-même au lieu de tenter cette pathétique et misérable imitation juive de l'un de ces shaygets à la con, Jimmy, ou Johnny ou Tod, qui ont l'air de, qui pensent, qui sentent, qui parlent, comme des pilotes de bombardier !
Ven der putz shteht, ligt der sechel in drerd. Vous connaissez le fameux proverbe ? Quand la pine est raide, la cervelle rentre sous terre !
Si vulnérable...(pour parler par euphémisme) que fût sa masculinité dans ce monde de goyim aux cheveux d'or et au verbe éloquent, entre les jambes (Dieu bénisse mon père) il était bâti comme un homme d'importance, avec deux grosses couilles solides comme un roi serait fier d'en exhiber et une shlong de longueur et de tour magistraux.
" C'est exact, Sophie, je l'ai enfilée, cette shikse, et tu peux bien en penser ce que tu veux, je t'emmerde. Parce que c'est comme ça et pas autrement, au cas où tu ne le saurais pas, c'est moi le mâle ici et C'EST MOI QUI ANNONCE LA COULEUR !"
Rends-moi un service, mon peuple, et ton douloureux héritage, fous-le-toi dans ton cul douloureux - IL SE TROUVE QUE JE SUIS EGALEMENT UN ETRE HUMAIN !
Mais je ne traiterai aucun autre être humain (en dehors de ma famille) comme un inférieur !
Mme Nimkin, pauvre merde, je me souviens de vous, je n'avais que six ans mais je me souviens de vous et ce qui a tué votre Ronald, le futur-pianiste-de-concert, crève les yeux : VOTRE CHIERIE D'EGOÏSME ET DE STUPIDITE !
Oh chéri, tu as un grand cerveau et une grande bite, et je t'aime !
« Oh, mets-le-moi, mon Grand », s'écriait la pomme creuse que je baisais frénétiquement le jour de ce pique-nique. « Mon Grand, mon Grand, oh donne-moi tout », implorait la bouteille de lait vide que je gardais cachée dans notre réduit à poubelle au sous-sol pour la rendre folle après l'école avec ma trique vaselinée. « Viens, mon Grand », hurlait le morceau de foie délirant que dans ma propre aberration j'achetai un après-midi chez le boucher et que, croyez-le ou non, je violai derrière un panneau d'affichage, en route pour une leçon préparatoire au bar mitzvah.