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sur 1697 notes
Premier tome de la Chronique du tueur de roi, le nom du vent est l'oeuvre de l'américain Patrick Rothfuss.

Chronique du tueur de roi :

Le Nom du Vent, Bragelonne, 2009.
La Peur du Sage partie 1, Bragelonne, 2012.
La peur du Sage partie 2, Bragelonne, 2012.
The heart of Stone, à paraître en 2014.
Ce premier tome, comptant plus de 800 pages, plante le décor dans ce qui doit être les mémoire de Kvothe, le héros du roman.

Mon Avis :

La couverture et cette brève introduction ont suffit à mettre le livre entre mes mains.

800 pages ?
Je dois reconnaître qu'au nombre des personnages ayant des interactions avec le héros, il n'aurait pu en enlever aucune !

L'écriture est simple, facile, mais ce n'est pas le genre de livre qu'on lit "par épisode" dans une salle d'attente ou parce qu'on a 5 minutes …

Certains me diront peut-être le contraire, mais moi je n'y suis pas parvenue.

Les acteurs sont nombreux, chaque détail est important car souvent réutilisé par la suite, et je trouve que les descriptions ne sont pas assez détaillées, ce qui n'aide pas pour se fondre dans l'histoire.
Par contre, les divers sentiments et impressions sont drôlement bien représentés, j'ai vraiment l'impression de vivre au rythme de Kvothe et de sa vie d'élève arcaniste !

Une fois le livre refermé, je reste sur un avis en demi-teinte. de la page 400 à la page 700 environ, je suis restée scotchée, complètement immergée dans l'histoire, et je m'attendais à un final explosif!

Cela n'a pas été du tout le cas, le roman est retombé comme un soufflet, pour se terminer le plus platement du monde, sans aucune énigme ou niche à curiosité pour donner aux lecteurs l'envie d'en connaître la suite. Bien dommage car au vu des volumes de cette trilogie, je trouvais logique de devoir passer par quelques longueurs, c'est typique dans ce genre de saga mais j'ai été déçue du final proposé.

Je lirai néanmoins le second tome, histoire de me faire une opinion un peu plus claire sur la manière dont l'auteur organise ses récits et qui sait … peut-être finalement me laisser surprendre?

Pour lire d'autres de mes critiques je vous invite à passer sur mon blog.
Merci
Lien : http://serialreadeuz.wordpre..
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Abandon après 16% (130/782 pages).
J'avais commencé cet audio parce qu'un ami m'avait dit qu'il était bien et il se retrouvait dans les meilleurs romans fantasy sur Livraddict. Déjà un peu déçue parce que le tome 1 est séparé en 2 parties pour l'audio de chacune 15h pour 20€/tome…

J'ai beaucoup apprécié l'univers qui a l'air assez sombre et empli de promesse sur la vie de Kvothe. Mais avant de découvrir son histoire, on se retrouve dans son présent où il tient une auberge. Alors, il se passe quelques petits évènements mais rien de bien extraordinaire et donc on se retrouve avec une introduction d'environ 2h, ça fait long…

L'histoire m'a fait penser aux fantasy d'avant, du style du Seigneur des anneaux (impossible pour moi de le lire) avec pas mal de descriptions, beaucoup de lenteur et tout est raconté non vécu. J'ai donc eu beaucoup de mal à être dans le roman surtout que je n'ai pas été plus intéressée que cela par les personnages que l'on découvrait donc j'ai préféré arrêter là.
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Avec ce livre, je découvre la fantasy. Je croyais que c'était un genre qui ne me plairait mais j'ai beaucoup aimé, j'ai été embarquée dans l'univers ! J'ai découvert ce livre dans un podcast, ça m'a donné envie, j'ai acheté le livre sans savoir que c'était un pavé de presque 800 pages et heureusement ! Pas sûr que je me serais lancée si j'avais connu le nombre de pages et je serais passée à côté d'une belle découverte !

Kvothe tient une auberge banale et reçoit Chroniqueur, un scribe qui veut découvrir à tout prix la vie et la légende de Kvothe, le plus grand magicien. Dans ce premier tome de la saga, on découvre l'enfance de Kvothe, né dans une famille de comédiens ambulants, puis ses années de misère dans la rue. On découvre un jeune homme très intelligent et tenace dont le rêve d'entrer à l'Université, prestigieuse école de magie, va être réalisé. Il apprend à lier les éléments entre eux pour accomplir la magie. Ce n'est que le début de la légende du Tueur de roi.

J'ai beaucoup aimé les descriptions de paysages et de lieux qui m'ont permis de me projeter dans l'univers. L'histoire est pleine de rebondissements et d'aventures, on est vite happé aux côtés de Kvothe et les pages se tournent très facilement. Si vous aimez la fantasy, foncez ! et si vous croyez ne pas aimer la fantasy, foncez aussi !
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La première fois ou j'ai entendu parler de la série c'était dans un hôpital avant un examen. L'interne qui m'examinait ayant vu que j'avais un livre m'avait demandé ce que j'aimais et en parlant fantaisy il m'avait parler de Patrick Rothfuss. Après plusieurs années j'ai décidé de le lire. J'ai été un peu déçu du livre car l'action met très longtemps à démarrer et quand il y action elle ne dure jamais longtemps. Pourtant ayant acquis les trois premiers livres de la série je me suis résolu à le finir même si il a fallu plus de jours que pour un autre livre qui aurait eu le même nombre de page.
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C'est l'histoire de Kvothe, qui raconte son histoire. Et on peut dire qu'il trouve les mots pour tenir en haleine ! Épopée fantastique, le monde est onirique et fouillé, sans tomber dans le rocambolesque. le personnage principal est soumis à de rudes épreuves, ce qui, c'est un fait, constitue une bonne base pour acquérir l'étoffe d'un héros !
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Voilà un premier tome de la Chronique du Tueur de Roi qui est à la fois prometteur et plein de charme !

Assurément, il s'agit d'une fantasy qui prend son temps, et qui n'a pas le rythme effréné d'autres sagas. Si cela peut faire peur de prime abord, peut-être craindre l'ennui, en réalité il n'en est rien. C'est sans doute une affaire de goût, mais pour ma part, j'ai été envoûtée !

Les personnages décrits sont à la fois intrigants, profonds et réels. Un joli coup de la part de l'auteur qui a d'ailleurs une plume très agréable, et je me suis totalement laissée emporter. Kvothe, le personnage principal, est décrit comme étant un être de légende, un héros presque surpuissant. J'ai trouvé captivant de voir son cheminement et son évolution, et j'ai franchement hâte de poser les yeux sur les tomes suivants !
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Le Nom du Vent, si on veut simplifier à l'extrême, c'est l'histoire d'un homme qui raconte son histoire. Oui, mais quelle histoire ! Quelle vie !
Un soir, Chroniqueur arrive dans une auberge. Il se rend alors compte que le tenancier n'est autre que Kvothe, dont les aventures et les faits sont très connus, proches de la légende. Chroniqueur lui demande alors de tout lui raconter ; il souhaite connaître toute l'histoire, dans ses moindres détails. Kvothe finit par accepter, mais informe Chroniqueur que cela prendra trois jours : il y a effectivement beaucoup à dire.
[...]
Qu'est-ce qui m'a tant plu dans ce roman ? Eh bien, à dire vrai, tout. En entamant ma lecture, je pensais tomber sur un schéma classique de fantasy, à savoir le jeune héros d'apparence banale, mais qui va se révéler extraordinaire, et qui va mener une quête (initiatique) afin de sauver le monde. Que nenni ! Ici, le héros a certes une vie qui commence assez tragiquement, une vie difficile, et il se révèle très doué dans certains domaines, mais il n'est pas extraordinaire : cela aurait pu être un autre que lui, il n'a pas de don inné pour invoquer le vent ou quoi que ce soit. Ce premier tome est une longue phase d'apprentissage ; Kvothe raconte tout ce dont il se souvient (ce qui fait énormément de chose), de son enfance à la fin de son adolescence, le début de sa vie d'adulte. Dans les tomes suivant, il devrait donc être plus âgé.
Dans le Nom du Vent, on trouve de tout : de la détresse, des combats, du mystère, un peu d'action, d'amour…
Les personnages foisonnent, on apprend à les apprécier ou au contraire les détester, mais la force de ce roman est surtout Kvothe, qui est un héros très attachant et captivant : avec lui, même la chose la plus banale devient passionnante. Et si, en commençant ma lecture, je me demandais s'il réussirait à apprendre le nom du vent, ou s'il mènerait à bien sa quête personnelle, je me suis finalement laissée emportée par tout le reste.
Cela, on le doit en partie à l'écriture de Patrick Rothfuss, ainsi qu'à la traduction de Colette Carrière qui a fait un très bon travail ; la plume est très agréable, et c'est d'autant plus important que le héros est un conteur né.

Je pourrais vous parler de tellement de choses concernant ce roman ! Mais je crains de ne gâcher le plaisir de la découverte, alors je vais terminer ainsi ma chronique : lisez le Nom du Vent. C'est plus qu'un roman de fantasy, c'est l'histoire d'une vie.
Lien : https://malecturotheque.word..
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J'ai lu le Nom du Vent d'une seule traite, happée par l'histoire!
Ce premier tome n'est que les prémices de l'histoire de notre héros, Kvothe. A la recherche des mythes maléfiques de son enfance, et des légendes de son pays, il nous entraîne dans son sillon, entre les bas fonds de Tarbean et l'université où il découvre l'étendue de ses talents…
C'est très bien écrit, tout en poésie et métaphore.

Les mots me manquent pour parler de ce livre. Lisez-le, vous ne serez pas déçus de ce magnifique voyage.
Il ne me reste plus qu'à attendre les prochains tomes, avec impatience cela va de soi.
Lien : https://brontedivine.com/200..
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Comme le présentait le résumé, je m'attendais à un roman épique de grande aventure !
Quelle déception !
Il s'agit d'un roman initiatique où le personnage raconte son enfance. Sous ce pavé impressionnant, se cache, en réalité , une histoire banale.
Une intrigue qui sent le réchauffé, où par moment on se plaît à rêver, où l'on se plaît à imaginer ce qui aurait pu arriver au jeune prodige. Malheureusement avec Chronique d'un tueur du roi, l'auteur nous ballade dans une sorte d'Harry Potter pauvre et sans rythme.
Le nom du vent entraîne le lecteur dans un univers quasi-féodal obscurantiste et, une société élitiste s'apparentant à celle de notre Siècle des Lumières. Un univers très bien décrit, riche de détails. Un fourmillement de descriptions précises, qui au fil des pages, finit par quelque peu saturer le lecteur.
Une histoire qui laisse à peine le temps à sa trame de s'installer que déjà les principaux protagonistes nous sautent au visage.
Mais, qui est Kvothe ?
Kvothe est un aubergiste un peu particulier quand a son passé,et, c'est ce passé qu'il va nous narrer dans cette saga. Une légende que nous allons découvrir dans un style simple et un vocabulaire enrichi de métaphores, de néologismes et, parfois d'un langage des rues. Un style narratif adoptant au présent une narration extérieure, et à la première personne pour le passé.
Après une courte présentation de l'auberge,
une sorte d'intrigue s'installe, et l'on croit a une belle histoire car l'auteur nous entraîne sur cette voie avec un beau combat du héros de l'histoire... Mais l'action est inexistante jusqu'à la fin du roman. Certes, celle du passé va la remplacer, mais... l'action est censée se dérouler sur une seule journée et il est difficile d'y adjoindre des actions.

L'aubergiste nous narre son passé, son enfance et là le récit se déroule de manière lente car l'auteur devait gagner trois ans... trois années pour que Kvothe puisse entrer à l'université, et il créé toute une partie trop longue, trop larmoyante où le jeune homme est livré à lui-même, à la misère... Puis avec l'enfance de Kvothe arrive l'histoire du pays avec beaucoup de noms bizarres, des mélanges entre le quotidien et la religion, tout un univers complexe mais qui manque de bases et d'explications.

L'arrivée à l'Université ne m'a que peu aidée puisque les différentes "matières" sont aussi obscures et, que nous les découvrons fort peu, Kvothe semblant déjà tout connaître. J'en ai retenu qu'en guise de magie, nous sommes plus proches de la chimie ou de principes physiques avancés que de pouvoirs et de merveilleux.


Enfin arrive l'université et là nous découvrons différentes matières obscures pour le lecteur... des matières peu explicitées et pour cause le héros semble déjà tout connaître, un héros imbu de sa personne supérieur... un récit comportant des parties inutiles, des incohérences, des sauts de narration,... Kvothe, le héros entreprend de raconter son histoire, avec force de détails... le récit est trop dense et trop long, il ne nous épargne rien : on connaît ses pensées, ses émotions, ses aspirations.... et la couleur de ses chausses !!! Certains passages s'attardent trop et le lecteur a la nette impression que tout le roman va se dérouler dans cette université.

A propos des personnages : le héros est supérieur, intelligent, audacieux... mais se révélé surtout empreint d'une fatuité insupportable, le lecteur ne ressent aucune empathie pour ce qui a tendance à se conduire comme si tout lui était dû et manque étrangement de maturité. A cela il faut ajouter des personnages secondaires peu détaillés dans le temps présent et très caricaturaux dans le passé.

L'histoire n'est pas un modèle d'originalité, le récit reste intéressant, mais long, trop long pour retenir l'attention du lecteur. Au niveau du style, c'est fort bien construit, mais malheureusement l'écriture est froide et lisse, avec de trop nombreux passages traînant en longueur.

Un roman qui ne marquera pas la fantasy et ne laissera pas la moindre petite parcelle de l'histoire dans l'esprit du lecteur.
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Si l'histoire peut paraitre banale, à savoir un voyage initiatique en fantasy, cette impression est mille fois rachetée par le style de Rothfuss qui mène le récit avec brio. Là ou l'on aurait arfois pu se plaindre de longueurs, j'ai savouré chaque phrase, chaque disgression.
D'habitude quand je commence une chronique, je me fait un petit tableau +/- pour trier et organiser mes idées. Pour la première fois, je n'ai rien trouvé à mettre dans la colonne des « - ». Alors certes, je ne suis pas très objective – c'est même le moins que l'on puisse dire – mais vous étiez prévenus !
Le style de Rothfuss est lent, travaillé, superbe. L'histoire découle toute seule des mots qui nous bercent. Et cette impression est encore plus forte lorsque Kvothe joue du luth, notamment la superbe scène où il joue ce que l'on pourrait appeler une chanson d'amour courtois très connue dans l'univers mais réputée ardue. J'ai été subjuguée par la façon dont a été écrite cette scène, comme si j'avais été présenté (et l'on sait que j'aurais voulu !)
Le style de l'auteur n'a rien à voir avec celui d'un Jaworski par exemple, tout en gouaille et en argot, mais il est tout autant remarquable. Je salue par la même occasion les talents de la traductrice, Colette Carrière, puisque je l'ai lu en version française.
L'univers est aussi une merveille de détails. le monde y est vaste et cohérent. J'ai beaucoup aimé la magie assez peu présente et tenant plus de la science. L'Université, cette école ou l'on apprend à devenir Arcaniste – donc magicien – est aussi en soi un univers passionnant. Je tiens cependant à préciser une chose : non, ce n'est pas Poudlar ! Oui, c'est une école et oui on y apprend notamment la magie mais elle n'a rien à voir de près ou de loin avec l'école de notre cher Harry Potter. Par ailleurs, son nom – l'Université – donne une certaine indication sur la tranche d'âge de ses étudiants.
L'univers ou évolue notre protagoniste est un monde type médiéval qui regorge d'histoires, de mythes et de légendes dont nous régale l'auteur au fil de l'histoire. D'ailleurs on en découvre certaines qui sont liées à Kvothe, comme la quatrième de couverture nous le fait comprendre. C'est assez amusant de voir comment ce dernier prend conscience quand il est jeune de l'importance d'une réputation naissance. Très malin, il sait exactement comment lancer une rumeur et n'hésite pas à en jouer pour poser lui-même les jalons de sa propre légende. Ce qui ne l'empêche pas de se faire sérieusement malmener.
Kvothe est un personnage qui pourrait être agaçant tant il est parfois débordant de confiance en soi mais le narrateur qui est une version de lui plus âgée (et plus sage) est bien conscient de ces défauts en les tournant à la rigolade, ce qui ne le rend que plus attachant.
Ses amis Simmon et Wilem auraient certainement mérité un peu plus de développement mais ce bémol reste mineur. La palette des personnages est riche et variée ; de l'insaisissable Denna à la lunaire Auri en passant par Bast ou le détestable Ambrose… Les liens tissés entre chacun des protagonistes sont forts et complexes.

Au final, j'ai du mal à trouver les mots pour expliquer de manière cartésienne pourquoi j'aime autant cette série. Il est difficile d'expliquer pourquoi ce roman est LE roman de fantasy qu'il faut avoir lu. J'entends d'ici les admirateurs de Tolkien ou de Martin hurler au scandale mais hé ! C'est mon blog, je dis ce que je veux ! Et c'est ce que je pense. Que vous lisiez de la fantasy ou pas, c'est une franche réussite, un voyage dont vous n'aurez aucune envie de revenir !
Deux tomes (le second est scindé en deux parties) sont parus aujourd'hui et je ne vis que pour le jour ou le troisième sortira enfin ! Un spin-off est aussi paru autour du personnage d'Auri, assez différent, particulier et poétique (j'ai ajouté la magnifique couverture aux autres).

Lien : http://ambremc13.tumblr.com/..
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