Le nom du vent…. Ou le bouquin qu'était en train de mourir sur ma pile… et c'était en fait un peu con…
-Pourquoi ?
-Parce que vatche c'était bien… même si.. bon..
-Quoi ?! c'était bien ou non ?
-Nan nan, c'était plus bien que mauvais.
Un coup de pitch :
Il fait nuit, dehors le froid est déjà là, pas encore à pierre fendre mais pas loin. Ici c'est un bled, Newarre pas loin des montagnes, le petiot village, même si y a quand même une auberge.
L'auberge c'est la
Pierre Levée, l'aubergiste est roux, cordial serviable… un aubergiste quoi… même s'il est un peu jeune pour être aubergiste, même s'il a plusieurs noms suivant les gens, ou peut-être qu'on le confond avec un autre… allez savoir.
Les client se comptent sur les doigts d'une main, c'est dur pour les affaires, les routes sont devenues dangereuses, des histoires de brigands. Rien de bien nouveau, même si les rétameurs sont quand même devenus rares, c'est bien dommage le sel risque de manquer cet hiver.
Mais est ce juste des brigands ou autre chose ?
-C'est quoi ce pitch à la con ?
-Bin si tu veux, c'est soit un truc du genre… soit je te spoile à mort le truc… pas vraiment le choix.
- Ok c'est toi qui vois.
Alors alors… Alors je l'ai lu y a quoi ? Une semaine… p'te un peu plus disons quinze jours… Et quand je réfléchi pour écrire cette chronique… il ne me reste déjà pas grand-chose… suis-je devenue alzheimer, ça serait moche…. On va plutôt dire que…
On va plutôt dire que ça se lit bien, franchement, l'écriture coule, c'est pas chiant, ça se lit vite…
Mais je crois bien que ça s'oublie aussi vite… Pasque alzheimer non… quand même pas.
Parce que même si j'ai du mal à me souvenir du contenu du bouquin (en commençant cette chronique), je me souviens bien du pourquoi j'avais acheté ce premier tome, une histoire d'écriture de point de vu, de découpage, de chapitrage. J'étais moi-même en train d'écrire un truc et je voulais savoir comment les autres faisaient, avec le « Je » et donc le point de vue à la première personne, chose que j'ai beaucoup de mal à faire.
Parce que ouais, le gars, l'aubergiste raconte, raconte sa vie à une sorte de scribe conteur.
-Mais heu un aubergiste ça doit pas être super folichon niveau histoires vécues…
-Déjà un ça dépend des auberges, et deux tu te doutes bien qu'il a été autre chose ce gars…
Et des choses me reviennent au fur et à mesure des mots, le gars raconte, raconte tout depuis le début. Depuis le départ, mais je suis assez d'accord avec lui, il vaut mieux raconter depuis le début pour bien comprendre les histoires.
Donc enfance, adolescence…
Enfance brisée, dont je ne dirais rien, sinon que ça manque franchement de décor… cette ville est un peu transparente. Et bien sûr éléments déclencheurs pour l'histoire à suivre. Deux gros éléments déclencheurs, et c'est pas peu de le dire.
Et adolescence à l'école de magie… mais rien à voir avec Hogwarts… Hogwarts est mieux, ni avec le collège de l'invisible, là ils sont plus dingues… et plus drôles aussi.
-Ah parce que le gars-là, il a des pouvoirs ? il veut devenir mage ?
- Non plus un truc comme archimancien… lui, il veut connaitre le nom du vent.
-D'où le titre.
-Voilà.
Donc, non je ne suis pas alzheimer fallait juste que je foute un coup de pied au cul à mon cerveau (en cours de chronique).
Et donc on se retrouve avec un parcours initiatiques, avec des tas de morts, avec vengeance, avec romance (je me demande toujours pourquoi les écrivains de fantasy faut qu'il foutent toujours de la romance à trois balles ? ça je me demande…), avec méchants que j'aimerais bien en savoir un peu plus, avec lézards (là faut lire pour comprendre…)
Je classerais ça en lecture pour jeune adulte, parce que malgré la pavasse que c'est, ça se lit vraiment facilement. Il y a quelques longueurs, c'est un peu mou du genou, ça ça m'a pas tant dérangé que ça. Non j'ai été agréablement surprise au moment de ma lecture, dedans, c'était bien.
Nan de la bonne fantasy classique, de base, pas dure. . . J'aurai eu la suite j'aurai enchainé direct, vous voyez le genre. Parce que j'ai envie de savoir, et que c'était plaisant à lire, malgré quelque panouilles pas trop graves, il y a plus de bon que de mauvais.
Et si rien que pour un truc, c'est quand même vachement bien foutu, la musique.
Notre aubergiste est musicien, et écrire de la musique, décrire de la musique c'est ultra difficile pour que ça rende bien, et là je trouve que c'est fait de façon assez... J'allais presque dire magistrale, mais bon...
Mais aujourd'hui, bin la suite je l'ai toujours pas, et ça me dérange pas tant que ça…. Tellement pas que je l'achèterai pas neuf, si un jour le tome deux croise ma route en occase oui… et sinon bin je crois que c'est pas bien grave.
Ou alors faut que je me le fasse offrir… parce que quand même en écrivant y a des trucs qui me remontent, des images, des questions et je lirai bien la suite avec plaisir (en finissant cette chronique).