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sur 1696 notes
Kvothe est un aubergiste au crépuscule de sa vie. Son quotidien, servir des pichets de bière à sa clientèle assoiffée, ne laisse présager en rien l'existence colorée et incroyable qu'il laisse derrière lui.
En quête d'un récit épique à laisser aux générations futures, un écrivain, le Chroniqueur, se met à table et écoute Kvothe raconter son destin hors du commun. de son enfance tragique au sein d'une communauté d'artistes ambulants, à son entrée dans la prestigieuse Université de magie de Tarbean, où ses talents extraordinaires peinent à compenser les inconvénients de sa condition modeste...
Le récit est fouillé, complexe, passionnant et on se prend immédiatement d'affection pour ce talentueux apprenti qui lutte pour se faire une place dans la vie.
Même si, peut-être, le livre aurait pu gagner en concision par moments, je me suis totalement laissé happer par cet univers fantasy où la magie est légère, presque crédible, juste comme je l'aime. Au risque de me faire des ennemis, on pense par moments à une sorte de Harry Potter, mais pour adultes.
Le nom du vent est fort bien écrit, attachant et ses 800 pages se traversent sans peine.
Je vais rapidement me plonger dans les deux tomes suivants.
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Livre lu il a déjà plusieurs année, je me suis replongée dans cette lecture avec grand plaisir.
On part à la rencontre de Kothe, aubergiste. Petit à petit, on se rend compte qu'il n'est pas celui qu'il prétend être. Quand le Chroniqueur en personne lui demande de raconter son histoire? La légende prend vie.
Je retrouve avec joie l'écriture fluide et poétique qui m'avait déjà séduite. L'univers riche et parfois cruel de l'auteur. Les personnages que l'on rencontre tout du long de ce premier tome nous laisse songeur et admiratif. Parfois on les déteste, parfois on s'attache. On n'est jamais indifférent.
Un coup de coeur il y a 7 ans. Un coup de coeur aujourd'hui.
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J'ai enfin sorti de ma PAL ce lourd pavé qui m'effrayait. Pas à cause du nombre de pages, mais à cause des attentes que j'en avais. Tellement envie d'aimer – tellement sûre d'aimer – que j'avais peur de ne pas aimer tant que ça. Oui, je me mets des pressions totalement inconsidérées pour des broutilles (j'ai malgré tout d'autres livres dans le même cas dans ma PAL). Et alors ? Et alors, sans surprise, c'est un incommensurable coup de coeur !

Par où commencer ?
Dès la première page, j'étais partie. Embarquée par la poésie de ce prologue, cueillie par le souffle épique de ce récit, immergée jusqu'à la noyade dans ce livre imposant qui contient tout un monde à explorer. Pourtant, on ne bouge pas tant que ça dans ce premier tome, on pourrait avoir quelques fourmis dans les jambes à l'idée de tout ce qu'il reste à découvrir dehors si le présent récit n'était pas aussi fascinant.
C'est typiquement le genre de livres dont j'apprécierai une relecture. Je savoure toutes les relectures, mais ma curiosité, mon impatience, mon excitation, mes appréhensions face à l'avenir de Kvothe m'ont poussée à dévorer ces près de huit cents pages. Sentiments tout particulièrement liés au résumé. Savoir que Kvothe a incendié la ville de Trebon fait battre le coeur un peu plus vite lorsqu'il s'approche de la cité ; savoir qu'il a été exclu de l'Université pousse à craindre le moindre faux-pas (or Kvothe possède un talent certain pour s'attirer des ennuis). Ainsi, je l'ai lu comme on dégringole un escalier. A la hâte, en me cognant dans les virages, en trébuchant parfois pour atteindre plus vite les marches suivantes. La prochaine fois, quand je le reprendrai entre mes mains, mes appréhensions auront disparu car je saurai ce qu'il doit se passer et à quel moment. Alors je pourrai prendre mon temps, admirer la forme de l'escalier, détailler les arabesques de la rampe. Et découvrir mille infimes détails qui m'auront à coup sûr échappés lors de cette lecture assoiffée. Je sais qu'il en sera ainsi, comme il en a été pour Harry Potter, A la croisée des mondes, les livres de Pierre Bottero et tant d'autres.
Il se trouve qu'il y en a, des choses à admirer dans le premier roman de Patrick Rothfuss. Ne serait-ce que prendre le temps de savourer la joliesse de chaque phrase de cette histoire qui nous embarque comme un conte. Goûter à l'intelligence percutante de Kvothe lors de ces échanges les plus musclés intellectuellement parlant. Apprécier sa verve et la précision de sa mémoire.

Le Nom du Vent rime indubitablement avec quantité, mais essentiellement avec qualité. C'est de la fantasy riche, dense, prenante. de la fantasy pas toujours simple, qui ne prend pas sans arrêt son lecteur ou sa lectrice par la main pour lui expliquer le moindre concept (notamment tout ce qui concerne le temps et les jours – les espans, Cendling et compagnie – ou la monnaie – chaque pays semblant avoir plus ou moins la sienne, les talents, les drabs, les jots, etc. –).
De la fantasy qui prend son temps. Qui étire ses tentacules dans tous les sens pour nous tracer un tableau vivant et coloré de l'univers qui nous accueille pour quelques bonnes heures. Enchâssée par quelques passages à la troisième personne, la majorité du récit est racontée par Kvothe, à la première personne. Les portraits sont donc biaisés par sa perception des personnages (j'ai d'ailleurs beaucoup apprécié le passage où Bast, l'apprenti du Kvothe qui raconte l'histoire, fait remarquer à son maître que « dans [son] histoire, toutes les femmes sont belles » comme un jeu avec ces femmes toujours sublimes des romans de fantasy avant de lui faire remarquer que celle dont il parle à ce moment-là n'avait pas un physique parfait), de ses relations avec eux, ce que qu'il connaît de leur vie, de leur passé et de leur caractère, mais il évite malgré tout le manichéisme. Sauf peut-être vis-à-vis de son pire ennemi (mais ce serait comme demander à un jeune Harry de dire du bien de Malfoy, il faut le comprendre). Kvothe lui-même est un personnage qui aurait pu être… trop. Trop intelligent, trop précoce, trop malin, trop habile de ses mains et de sa langue. Mais non. Outre le fait qu'il ait de fait difficile de ne pas être fascinée et de ne pas l'apprécier – on le côtoie trop pour cela –, il a aussi des failles. Il souffre, il hait, il se trompe, il fait des erreurs, il s'attire des problèmes, il est trop sûr de lui pour son propre bien, il se laisse emporter par sa fougue ou son arrogance. de la même manière, son amour pour Denna pourrait être trop. Trop soudain, trop exclusif, trop fervent, trop admiratif, mais je ne doute pas que Patrick Rothfuss saura nous surprendre de ce côté-là, Denna elle-même n'ayant rien d'une donzelle en détresse.
La magie adopte différentes formes, plus ou moins complexes, plus ou moins courantes, plus ou moins acceptées. Sympathisme, alchimie, sygaldrie et bien sûr le pouvoir que confère la maîtrise des noms. S'ajoute à cela tout une mythologie avec des contes, des pièces de théâtres, des chants, des récits chevaleresques, des créatures qui existent ? n'existent pas ? à chacun de croire ce qu'il veut, même si cela peut s'avérer dangereux.
La carte en début d'ouvrage est vaste, bien plus vaste que le minuscule territoire exploré dans ce premier tome. Ce qui laisse présager des voyages, des explorations et mille approfondissements par la suite… ainsi qu'une carte un peu plus complète, j'espère, car il est frustrant de ne pas y trouver la majorité des localités citées dans le livre. La majorité de ce volume se déroule à l'Université et j'avoue avoir été comblée. Les petits détails du quotidien me comblent et j'ai toujours aimé découvrir de nouvelles matières, les cours, les professeurs. Impossible de ne pas songer à Harry Potter car j'y ai retrouvé les mêmes sensations. Vous savez, ces moments où il ne se passe rien de crucial pour l'histoire, ces instants de sérénité, de paix relative pour le héros, ces respirations avant que malheurs, tourments et complications ne viennent à nouveau s'abattent sur lui.

Sous la plume travaillée et imagée de son auteur, c'est aussi un livre qui laisse la place à des concepts parfois intangibles, à des idées qu'il est difficile d'expliquer, bref, Patrick Rothfuss donne corps à l'invisible. le silence, les histoires et les légendes avec leur part de vérité et de mensonges, les masques qui finissent par nous transformer, la pauvreté, la souffrance innommable exhumée d'un luth qui se brise, la magie, la musique, la puissance d'un nom, la violence du vent. Tout cela est d'une importance cruciale et confère une atmosphère bien particulière au récit.

Ce premier tome s'achève, nous laissant, comme Kvothe, avec des centaines de questions tourbillonnant dans la tête. Je suppose qu'il me faut être patiente et qu'il ne me reste qu'à espérer que les deux volumes qui composent le second tome contiendront quelques ébauches de réponses en attendant que Patrick Rothfuss clôture enfin cette trilogie ouverte en 2007.

Le Nom du Vent est tout simplement une oeuvre grandiose. J'en ai eu des frissons, je l'ai refermée attristée et je ne cesse de revivre (voire de relire) tel ou tel passage avec une joie ou une émotion qui me gonfle le coeur de plaisir et d'admiration. Patrick Rothfuss est un conteur : ses mots roulent sur la langue, nous poussant à les prononcer à voix haute pour en apprécier la sonorité, chaque lieu nous plonge dans une ambiance presque palpable. Il insuffle vie et crédibilité à tout ce qu'il raconte et injecte une originalité tout en reprenant des schémas classiques de la fantasy.
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Je m'attendais à du grandiose avec cette lecture avec tous les avis dithyrambique que j'ai pu lire absolument partout ! Et ça n'a pas manqué ! J'ai tout simplement adoré ce premier tome que j'ai trouvé très immersif et prenant. J'ai eu l'impression d'être avec le personnage, de voir défiler le temps à ses côtés. Chaque élément est compréhensible et à sa place, sans que les évènements prennent trop de temps mais suffisamment pour que l'on se sente à l'aise et que l'on puisse savourer. Chaque nouvelle étape de l'histoire apporte réellement quelque chose et on découvre de nouvelles facettes de l'univers. J'ai particulièrement aimé son séjour à l'université, c'est un passage que j'ai trouvé excellent tant au niveau de l'immersion qu'au niveau de l'univers et de tous les éléments créés par l'auteur qui deviennent même crédibles aux yeux du lecteur du fait de la richesse et des détails fournis. J'ai même faillit plusieurs fois en parler autours de moi oubliant que cela faisait partie d'un roman haha et je ne vous ment pas ! Pour ce qui est du début, j'ai tout de suite été happé par l'histoire avec cette auberge reculé et l'ambiance qui s'en dégage. (...)
Mon avis complet est sur le blog !
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Des années après avoir entendu parler du Nom du Vent, je me suis enfin lancée (et en VO, pour ne pas dire que pour moi, c'était un sacré défi vu le nombre de pages !) Et je dois dire que c'est un coup de coeur un peu spécial. Je ne dirais pas que ce roman est parfait, loin de là. Certains passages ralentissaient le rythme, surtout en deuxième partie et je n'ai pas toujours été fan des choix de Kvothe. Certains disent qu'il est un peu trop parfait, eh bien je n'ai pas trouvé...

Cela dit, cela ne m'a pas du tout empêché de m'attacher à lui et de découvrir son histoire avec envie. J'ai le sentiment de m'être installée au coin du feu pour entendre cette histoire. Oui, entendre, parce qu'on est loin de la lecture habituelle. Patrick Rothfuss a un tel talent de conteur que ça m'en a laissé bouche bée (me poussant parfois à relire des passages après leur lecture rien que pour le plaisir). L'idée des deux points vues alternés, l'histoire de Kvothe, le rythme installé et la sublime écriture de l'auteur m'ont vraiment enchanté. Et j'ai tout simplement l'impression d'avoir découvert une "lecture maison", de celle qui te semble familière mais qui t'emporte loin. Comme si j'avais toujours connu Kvothe et que je ne faisais que m'en souvenir.
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Je n'en attendais pas grand-chose, et j'avais même un peu peur de ma réaction en commençant le Nom du vent, car il s'agit d'un bouquin ambitieux et imposant. Et pourtant, j'ai été enchanté à ma lecture.
C'est un roman un peu initiatique, dans lequel une mise en abyme permet de raconter l'histoire de Kvothe, personnage attachant, qui a visiblement eu un début de vie sacrément épique dont j'ai appris seulement le début ici.
La plume de l'auteur est très agréable, et j'ai pris beaucoup de plaisir à lire les aventures de Kvothe sur les routes, dans les campagnes, et dans une université un peu spéciale. Je n'ai d'ailleurs, et c'est rare sur ce genre de pavé, pas eu le sentiment de longueurs. Toutes les péripéties servent bien l'histoire, à mon avis. Il reste beaucoup de mystères non élucidés, et parfois un peu obscurs, surtout dans la partie narrative où le personnage principal raconte son histoire, mais je chipote, sans doute que l'auteur se réserve des explications dans les prochains tomes. Il va s'en dire que je vais d'ailleurs attaquer la suite...
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Bon sang, quelle petite merveille que le Nom du vent.

Cette épopée pleine de charme se dévoile sur deux époques : un présent sombre comme un huis-clos inquiétant et un parcours initiatique qui nous raconte les frasques d'un jeune héros outrageusement malin mais bourré de défauts.

La plume de Rothfuss se révèle poétique et captivante, capable de dépeindre des décors dignes des grands classiques du genre et des personnages à la psychologie bien loin des clichés manichéens.

Aucune longueur dans ce premier tome qui introduit une excellente série à découvrir d'urgence.
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Premièrement. Si vous n'avez toujours pas lu cette série, mais qu'attendez-vous ??????? Lisez-la.
Deuxièmement. Si vous êtes toujours là, que vous n'êtes toujours pas convaincus, que vous vous moquez de ma critique, allez lire ces bouquins et vous comprendrez l'enthousiasme que j'essaie de vous transmettre !!!!!
Troisièmement. Si vous êtes toujours là, que je ne vous ai toujours pas mis l'eau à la bouche, que vous n'avez toujours pas lu ces bouquins, que vous vous dites que je suis tarée, que vous allez ignorer cette critique et passer à une autre..... stooooooop !!!! Ne partez pas. Lisez la suite.
Bon alors maintenant que vous êtes là, attentifs, prêts boire mes paroles, mettez-vous à l'aise, videz votre esprit.
Pensez à l'ambiance d'Harry Potter. Cette école dans laquelle on apprend des choses géniales, auprès de deux amis avec lesquels on partage des moments hilarants, suivant des règles que l'ont transgresse parce que, bien sûr, sinon ce n'est pas marrant...
Bon. A présent que vous avez cette image dans la tête, placez Poudlard à Tamriel. Vous squattez les tavernes et les auberges, vous apprenez à vous battre parmi les plus badass, vous affrontez des choses bizarres parfois grotesques souvent épiques, vous rencontrez des ménestrels, vous tombez sur des bouts de bouquins qui vous renvoient à des puzzles de mythes, vous apprenez la magie, vous voyagez, vous accomplissez des quêtes en dehors de la quête principale... (les vrais reconnaîtront).
Bon. A présent vous prenez un bout d'Oliver Twist, un bout du Seigneur des Anneaux, un bout de Game of Thrones, un bout de Princess Bride, un bout de Braveheart, un bout de que sais-je, peut-être encore le Pacte des Marchombres, BREF vous faites un mélange du meilleur de la crème de la crème, avec la poésie, la chanson, le mystique, l'amour, l'humour, le voyage, le courage, les nuances, vous mélangez tout ça dans un grand plat que vous dégustez et peut-être, PEUT-ÊTRE alors vous aurez un APERÇU du goût incomparable des Chroniques du Tueur de Rois.
Bon maintenant si vous n'êtes toujours pas convaincus, je ne peux malheureusement plus grand chose pour vous. Ça se boit comme de l'eau, ou du vin, ou de la limonade, ou du whisky (bref n'importe qui y trouve son compte), ce n'est pas conséquent par rapport à nos chers Martin, Tolkien, Jordan, Sanderson, etc., le personnage principal est une pépite et nuancé à la perfection, et puis voilàààààà je désespère de vous faire comprendre à quel point j'adore !!!!!! C'est un message urgent, si vous aimez lire de la fantasy ou que vous être désireux d'aimer en lire, CHAUD DEVANT !!!!!!!
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Le synopsis de ce roman de fantasy ne m'avait au départ pas du tout attirée. En effet, je pensais qu'un récit dans le récit dans lequel un homme racontait sa vie, et ce sur 3 tomes (4 en français), allait être barbant. Après lecture je prends conscience que j'étais réellement loin du compte et je ne regrette absolument pas d'avoir acheté ce livre !

Dans ce roman on rencontre donc un homme qui va nous raconter sa vie (comme dit plus haut), mais alors quelle vie ! On passe du voyage à la souffrance, de l'amitié à la découverte, de la musique au mystère et j'en passe !

L'auteur débute son roman sans véritable chapitre d'introduction à son univers, ce que j'ai particulièrement apprécié puisque l'on est directement plongé dans l'ambiance de ce monde dont nous découvrons les codes et les coutumes petit à petit par nous-même (avec un peu d'aide de la part de l'auteur, tout de même).

J'ai adoré le personnage principal de A à Z. Il est juste incroyable de part ce qu'il a vécu mais aussi de part son caractère. J'ai tout de suite accroché avec lui. Bien que je n'arrive toujours pas à prononcer son nom (quelqu'un a réussi ?), je n'ai qu'une hâte, le retrouver dans le tome suivant !

Les autres personnages m'ont également tous plu, que ce soit les Edema Ruth, les professeurs, les personnages secondaires ou même les villageois de passage ! le seul petit hic pour ma part, a été le personnage de Denna (je me contredis mais bon). J'ai réellement eu l'impression qu'après son introduction dans l'histoire, le déroulement des événements ralentissaient. Ce n'est peut-être qu'une idée que je me suis faîte (ce qui est fort probable), mais il n'empêche que cela m'a un peu dérangé vers le dernier quart du roman.

Pour finir, la fin m'a tout simplement donné envie de continuer cette trilogie. Surtout la dernière phrase du roman. Tous pleins de questions sont arrivées dans mon esprit se bousculant les unes les autres, et j'espère bien y trouver des réponses dans les tomes suivants !

En résumer, cette histoire de fantasy est magique ! Si vous êtes amateurs du genre vous allez vous régaler et si vous ne l'êtes pas, vous allez vous régaler aussi ! L'auteur décrit la musique comme étant un art majestueux (les musiciens apprécieront n'est-ce pas ?), la magie un art ancestral, et la vie un long fleuve semé de beaucoup, beaucoup, beaucoup d'embûches. le personnage principal est incroyable et digne du plus grand intérêt, et le monde, et bien, je vous laisse le découvrir….
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Oh mon dieu, quel pavé ! C'est la première pensée qui m'est venue lorsque j'ai tenu pour ka première fois le Nom du Vent entre mes mains. Un peu moins de 800 pages, grand format, presque écrit en petit… Ça angoisse ! C'est en partie pourquoi ce mastodonte a traîné aussi longtemps dans ma pile à lire !

J'en viens même à regretter de ne pas l'avoir ouvert plus tôt : ce livre est tellement bien écrit ! Et c'est son premier roman, à Patrick Rothfuss ! Vous vous rendez compte ? Moi, j'ai un peu du mal. La maturité d'écriture de cet auteur me bluffe.
J'irai même jusqu'à le comparer à mon auteur fétiche : Robin Hobb. En effet, Patrick Rothfuss a cette même écriture, à la fois belle et poétique, à la fois tendre et douloureuse. J'ai été enchantée !

L'entré en matière du Nom du Vent m'a tout de même surprise, agréablement surprise. Je pensais lire un roman d'apprentissage, à l'instar des cycles de L'Assassin Royal. Et non, Patrick Rothfuss a su voler de ses propres ailes ! En effet, ici, nous suivons plus ou moins deux histoires en parallèle : celle de la jeunesse de Kvothe qui est elle même racontée par le Kvothe plus vieux, du présent. Malgré le léger flottement des premières pages, j'ai adoré être surprise ainsi ! Nous nous questionnons sur l'état actuel de Kvothe, car le récit de son passé ne laisse absolument rien présager de tels !
On se questionne tout en formulant des hypothèses. Les miennes obtenir toutes été
avortées dans l'oeuf, ce qui me fait réfléchir encore plus !
Les personnages sont merveilleusement bien construits, si complexes et si visuels ! Mention spéciale pour Bast, qui fait beaucoup fonctionner ma matière grise. J'adore sa psychologie, et mes cotés de fan-girls sont enchantés par la bromance subtile qu'il y à entre le narrateur et lui.
Quant à l'espèce de révélation et annonce en toute fin de roman… Je ne sais pas tellement quoi en penser, si ce n'est qu'un « Gn » mi choqué mi inquiet. J'ai tellement envie de comprendre, d'avoir la suite entre mes mains !

Faut-il lire le Nom du Vent ? FONCER ! le prix vous inquiète ? Passez outre. le contenu vaut le détour, et plutôt deux fois qu'une ! le seul défaut qui pourrait faire reculer les maniaques, c'est la fragilité du dos de ce roman. Plutôt paradoxale, vu le nombre de pages…
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