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EAN : 9782259307109
272 pages
Plon (19/08/2021)
3.94/5   57 notes
Résumé :
Quand, dans le sud des Etats-Unis, la plupart des médecins refusaient de soigner les Noirs et que le lynchage restait une pratique courante...
Un pan glaçant de l'histoire américaine, évoqué de façon magistrale.
L'Unique goutte de sang s'ouvre dans le Tennessee des années vingt : Sidney, un jeune Noir, est pris dans l'engrenage de la violence. Il se réveille amnésique dans un hôpital réservé à des enfants blancs handicapés. Qui est-il ? Que lui est-il ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (32) Voir plus Ajouter une critique
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Là , les amies et amis , voici un "petit " livre qui risque de "chambouler " bien des esprits .Autant le dire tout de suite , les cinquante premières pages sont incroyablement violentes , révoltantes , et certaines âmes sensibles risquent de renoncer . Une famille noire dans le Tenessee . Une accusation ignoble et un lynchage en guise de vengeance pour toute forme de procés .Pire , un " spectacle " pour lequel chacun et chacune court " changer " de vêtements .
Le feu , les coups , la corde , sous le regard " honteusement" compréhensif des représentants de la loi ...Un sauvetage " miraculeux " et un voyage sans espoir .C'est noir , trés noir .
Ce roman , notamment dans ses débuts m'a rappelé ce film , " Twelve years ago " où , au bout d'un quart d'heure , la moitié des spectateurs avait déserté la salle tant l'écran dégoulinait de sang , d'injustice et de haine .
Autant vous le dire , le périple de Sidney va être un calvaire dans lequel vous mettrez vos pas...ou non .
Pourquoi lire un tel roman? Peut être pour se dire , qu'hélas , ça a existé et que , malheureusement , ça existe encore . Pour se dire que la bassesse humaine n'a jamais de fond et que le monde reste le théâtre des pires exactions , que certains , nimbés de leur lâcheté et sans aucun respect de l'Autre , se nourrissent de la détresse de certains , en toute impunité , bien évidemment , sous les regards d' écervelés sans conscience .
Et puis , lire ce premier roman , c'est aussi rencontrer un auteur engagé à la plume aiguisée et légère . Malgré la lourdeur du sujet , il y a de la poésie dans ces pages , une poésie qui vous retient , vous séduit au point de vous aider à franchir des obstacles qui vous paraissent insurmontables et espérer jusqu'au dénouement .Espoir déçu ou non ? Là , c'est bon , je me tais , à vous de parcourir ce chemin de douleur et......vous verrez bien .
On m'a toujours dit qu'aprés la pluie venait le beau temps ...
Perso , j'ai ...quoi ? Mais j'allais vous dire ....Bonsoir , bien entendu et , à bientôt....
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Après l'horreur de premiers chapitres, récit détaillé de circonstances qui ont amené une bande d'énergumènes à torturer à mort la famille d'un jeune garçon accusé d'avoir agressé une fillette blanche, la lecture se poursuit la boule au ventre, avec l'angoisse de devoir faire face à d'autres scènes insoutenables. Et l'espoir aussi que si l'auteur a permis à Sydney, le gamin accusé à tort, de survivre, l'étendue des possibles lui réservera peut-être un avenir plus radieux.

Le Sud est un espace maudit pour tous les descendants des cueilleurs de coton, même cinquante ans après l'abolition de l'esclavage, et Sydney, après une convalescence longue dans la seule clinique qui avait accepté de l'accueillir après son lynchage, grâce à l'autorité du Dr Campbell, part pour Chicago, seul, pour tenter de retrouver ce frère putatif, cet ami imaginaire qui hante ses insomnies et l'accompagne lors de crises séquellaires.
Les maigres éléments issus de ce que le Dr Campbell lui a révélé des faits et les flashs de souvenirs évanescents le guident sur les pas d'ancêtres irlandais.

La description très réaliste des scènes d'horreur sur lesquelles s'ouvre le roman, certes utile sur le plan pédagogique pour prendre conscience de la barbarie humaine, est superflue quand on ne se fait plus d'illusions quant aux bas instincts de fanatiques avinés. Souffrance inutile.

Ce réalisme contraste avec le façonnage méticuleux de la langue, dont le lyrisme dépasse parfois le seuil de l'interprétable. D'autant que se mêlent les délires et les faits avérés sur le parcours de Sydney.

Passé la dernière page, subsiste une impression de nausée et une incertitude sur ce qu'il faut en retenir, d'autant que je ne suis pas certaine d'avoir tout compris.

Ce type de récit touche en moi des points sensibles et l'émotion est trop forte pour que je puisse apprécier les procédés littéraires et les qualités de la narration.

Lien : https://kittylamouette.blogs..
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Je n'avais pas été emballé par la lecture il y a peu du roman de Jean-Marie Rouart intitulé - le scandale - et vous en avais dit les pourquoi.
Ne voulant pas rester sur un ressenti déceptif et désireux de poursuivre l'amélioration de mes connaissances sur le racisme antinoir, l'esclavage et la ségrégation aux États-Unis, j'ai eu l'excellente idée " d'enchaîner " ( pas de mauvais jeu de mots,,,) très vite sur la lecture de l'excellent premier roman d'Arnaud Rozan dont le titre est - L'unique goutte de sang -.

Ce titre a une double raison ou double explication.

La première c'est la règle dite de la " one-drop-rule ". La règle de l'unique goutte de sang s'inscrit dans le contexte des lois ségrégationnistes initiées par Jim Crow. C'est un principe social et juridique de classification raciale aux USA qui estime que toute personne ayant ne serait-ce qu'un seul ancêtre d'ascendance africaine sub-saharienne est considérée comme noire et traîtée en tant que telle.
" le Tennessee a adopté la règle de la goutte unique en 1910 et la Louisiane a rapidement suivi la même année. Puis le Texas et l'Arkansas en 1911, le Mississippi en 1917, la Caroline du Nord en 1923, la Virginie en 1924, l'Alabama et la Géorgie en 1927 et l'Oklahoma en 1931. Au même moment, Floride, Indiana, Kentucky, et l'Utah ont conservé les anciennes lois sur la «fraction de sang», mais ont modifié ces fractions («un seizième ou un trente-deuxième») pour qu'elles soient équivalentes à une goutte de facto. "

Notons au passage que cette règle ségrégationniste a fait partie des thèmes de nombreux romans, de quelques films, dont les protagonistes blancs de peau étaient obligés de dissimuler leur généalogie " métissée " pour échapper à la chasse aux sorcières qui leur était faite.
C'est le cas par exemple du professeur Coleman Silk dans le célèbre roman - La tache - de Philip Roth, dont Robert Benton a fait, sous le titre - La couleur du mensonge -, une adaptation cinématographique diversement appréciée avec dans les rôles principaux Anthony Hopkins et Nicole Kidman.

La seconde explication de ce titre donné à ce roman se trouve dans l'histoire même dudit roman.
Cette histoire se situe dans le Tennessee des années vingt.
Sydney, un jeune adolescent noir, se trouve pris au piège du mensonge de deux jeunes filles blanches, lesquelles vont accuser de viol celui dont elles avaient pris l'habitude d'admirer à son insu, son beau corps nu se baignant, à l'abri des regards, dans une rivière après une journée de labeur, et conduire de ce fait au massacre de son père, torturé à mort, de sa mère enceinte et à terme, violée, éventrée, de son bébé à naître, et du lynchage de ses deux soeurs cadettes.
Sydnée va échapper au sort que la foule " déchaînée " a réservé à sa famille grâce à l'intervention du shérif adjoint, un blanc, lequel va conduire Sydney dans un centre de soins de Memphis.
Les blessures physiques de Sydney ainsi que le choc post-traumatique consécutif aux horreurs vécues ont fait perdre à l'adolescent la mémoire.
Il va séjourner pendant deux ans dans ce centre, alité et en proie à une avidité de connaissances qu'il va commencer à satisfaire grâce à la bibliothèque privée du médecin dirigeant le centre.
Contraint de quitter l'établissement, Sydney va vivre une odyssée tragique qui va le mener de Memphis à Chicago puis en Arkansas et enfin à New York, à la recherche de ses racines et de l'énigme que constitue ce policier blanc salvateur... dont les racines baignent dans le même sang... d'où donc le titre plusieurs fois évoqué.

Le roman est séquencé en trois parties.
La première, le massacre de la famille, est d'une très grande intensité et prend vraiment " aux tripes ".
La seconde nous fait suivre Sydney dans son périple auquel vont être liés des situations et des personnages historiques ou pour le moins ayant existé.
La troisième, c'est la découverte de New York et plus spécifiquement de la naissance de Harlem, et c'est surtout la résolution de l'énigme, les retrouvailles avec ses racines.
Cette troisième partie est le pendant de la première... un final inattendu, très intense également, très " spectaculaire ", l'acmé tragique de ce roman écrasant mais duquel émerge une lueur d'espérance.

Contrairement à Jean-Marie Rouart que j'avais trouvé superficiel, schématique, voire caricatural, ce premier roman d'Arnaud Rozan m'a convaincu.
C'est fort, c'est tenu, l'action est maîtrisée, les personnages ont ce souffle de vie que seuls les bons auteurs sont capables de leur donner, c'est très bien écrit et c'est convaincant.

PS : l'auteur nous explique dans une interview que cette idée de roman lui est venue en admirant - American Gothic -, le tableau du peintre américain Grant Wood, dans lequel un couple de fermiers blancs ( le père et la fille ) se tiennent debout devant une maison aux rideaux tirés. Arnaud Rozan en se demandant quelle énigme se cachait derrière ces rideaux tirés nous a offerts - L'ultime goutte de sang -...




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Nous sommes à Chattanooga dans le sud des États-Unis au début des années 20 lorsque le drame commence.

Sydney et ses parents et les deux petites soeurs habitent dans une petite maison que le père a retapée, un peu à distance de celles des Blancs qui les tolèrent à peine. le père est bucheron, et Sydney lui donne un coup de main. Deux petites filles l'espionnent en cachette et un jour l'une d'elle tombe. Elles décident, pour ne pas se faire réprimander de dire qu'elles ont été victimes d'une agression sexuelle et désigne le père de Sydney comme en étant l'auteur.

Le père des fillettes décide de se venger et un lynchage atroce se met en route, sans que le shérif et son équipe daigne intervenir. Sydney est laissé pour mort, mais l'adjoint Whyte décide de l'emmener loin du village car il est bien sûr hors de question qu'un médecin blanc soigne un Noir…

Sydney est pris en charge dans l'institution par le Dr Willis Campbell dont le père appartenait au KKK et l'obligeait à assister lorsqu'il était enfant à des lynchages, au cours desquels il s'emparait de trophées : main, bras, oreille, et plus si possible pour les collectionner dans des bocaux ! Willis décide de faire dessiner puis apprendre à lire à Sydney (pour que les souvenirs remontent à la surface ?)

« Si le père de Willis Campbell avait su que son fils apprenait à lire à un nègre, il se serait retourné dans sa tombe ; en ce temps-là, c'eût été une infraction à la loi, et Willis aurait pu être puni pour ce délit. »

Mais, un incident survient et Sydney doit quitter l'institution, Willis lui conseillant d'aller vers le nord. Il choisit Chicago, où il rencontre Turner, immigré irlandais.

L'auteur, à travers le « voyage » de Sydney jusqu'à New-York, nous fait revisiter l'Amérique du début de XXe siècle, le racisme, la violence sans limites des lynchages, la haine qui dévore ces Blancs pur jus, qui n'ont jamais admis Appomattox et l'abolition de l'esclavage. Un bon Noir est un Noir mort, pour eux et plus ils les torturent plus c'est jouissif ! les émeutes de 1919, les personnalités qui s'érigent en porte-parole des Noirs : Robert Abbott et son « journal » Chicago Defender que Sydney distribue, Bessie Smith…

On retiendra au passage que les Irlandais n'ont pas été bien mieux accueillis que les Noirs à leur arrivée, les uns au fond des cales de bateaux négriers les autres dans des bateaux tout aussi branlants…

Ce livre est un double, voire triple uppercut ! déjà, il faut arriver à lire jusqu'au bout l'horrible scène de lynchage de la famille de Sydney dont je vous passe les détails. Sydney doit sa survie à l'agent Whyte, (« sang mêlé », qui a la fameuse goutte de sang noir dans les veines) à la recherche de son aïeule (esclave noire victime d'un viol). Une fois la terrible scène du lynchage digérée, (après une longue pause salutaire dans la lecture !) on suit la vie terrible du jeune homme, ses rencontres…

Arnaud Rozan décrit très bien la manière dont l'effet meute se met en place, la haine qui entraîne cette violence inouïe, où les gens sont enivrés par l'odeur du sang et de la mort.

Dans chaque chapitre l'auteur nous propose l'oeuvre d'un artiste peintre pour illustrer le thème. Au départ il voulait proposer l'oeuvre elle-même mais, ayant peur d'alourdir le texte ou de le vider un peu de sa substance, il y a renoncé mais nous livre en postface tous les détails pour aller jeter un coup d'oeil. La couleur joue un rôle dans le récit, via la robe bleue de la mère de Sydney, robe qu'elle tenait de son aïeule et que l'on retrouvera sous la forme d'un chiffon bleu dans un main par exemple.

Ce livre est d'une telle puissance qu'on n'en sort pas indemne et cette société états-unienne me sidèrera toujours, tant les choses ont peu évolué, une nation qui s'est construite sur le génocide des Amérindiens et l'esclavage, en marchant sur les autres, totalement décomplexée (merci Mister Trump !) peut-elle vraiment changer ?

Un livre à lire, même si certains passages sont insoutenables, car je suis passée très, très près du coup de coeur ! Pour un premier roman, c'est une réussite, et c'est prometteur. En plus, l'écriture est belle, envoûtante, alors on ne lâche plus le récit et la manière de raconter l'histoire aussi, donc auteur à suivre !

Un immense merci à NetGalley et aux éditions Plon qui m'ont permis de découvrir ce beau roman et son auteur.

#Luniquegouttedesang #NetGalleyFrance
Lien : https://leslivresdeve.wordpr..
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«  Aux portes de l'enfer blanc , on ne pouvait compter que sur soi » . 

«  Ta vie est une page blanche, méfie- toi de ta colère .C'est un soleil trompeur » .
«  L'Amérique , voleuse de corps , fureur , démence, désespoir, broyeuse , dénuement extrême , trimer pour des rognures de viande , haine de ceux qui vous regardent d'un oeil malveillant, même malheur des Irlandais aux noirs , vies brisées par des cerbères » ….

Quelques extraits de cet ouvrage magnifique, histoire glaçante , tout un pan de l'Histoire de cette Amérique au tout début du vingtième siècle , en 1917, quand un jeune homme noir : Sydney assiste , impuissant , au massacre de sa famille , sa mère éventrée , enceinte de huit mois , son père , tué à coups de poings , ses petites soeurs pendues …..pris au piège du désir de deux jeunes filles blanches , en l'accusant à tort. ….

Mais pourquoi un shérif adjoint a t- il pris le risque de lui épargner le lynchage? .

Dans cette féroce et inhumaine Amérique ,la moindre goutte de sang noir expose au bannissement , au danger , Sydney sera t - il sauvé?

Piégé, accusé , maudit, il sera la source d'un incroyable déferlement de haine aveugle .
Je n'en dirai pas plus .
Il faut lire ce livre dur, lugubre, un concentré de douleur et d'espoir à la fois, l'auteur s'est inspiré de tableaux américains qui donnent chair à ses chapitres.

Le lecteur contemple abasourdi , scandalisé , effrayé , l'extrême violence des scènes , surtout au début.
Je pensais abandonner ma lecture tellement ces horreurs la freinait …...

Mais L'écriture très belle, majestueuse ,ample ,poétique, très travaillée prend le pas et donne la main au lecteur.

Elle rend compte en mots se transformant en images dures , percutantes ——-de la barbarie , ce voyage à travers le racisme ,la haine , le lynchage , la mise à mort ,les assassinats , les émeutes de l'été sanglant de Chicago, les tourbillons de violence jusque dans l'Arkansas , fer rouge et cicatrice indélébile de la traite qui marque la chair de ces hommes , là où les négriers abordent dans ces États du vieux Sud ———sur fond du blues de Bessie Smith , soeur exilée …..

Haines inimaginables et aveugles entre les Noirs et les Blancs , de génération en génération , au delà de tout ce qui peut se concevoir !

Ce récit où fureur , désespoir et démence donnent le tournis est mené de façon magistrale.
Il est évident qu'il laissera de profondes traces dans nos esprits .

L'auteur donne à voir un sujet grave , le phénomène du RACISME, parfaitement documenté , où la violence inouïe de cette Amérique saute à la gorge du lecteur .
Je le conseille , attention , âmes sensibles s'abstenir !
Et dire que c'est un premier roman !
Excellent !
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Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
«  Quand la haine descend sur ces contrées dévastées, il n’y a plus de place pour les faibles et les innocents .
Ils meurent ou ils fuient.
Pour les Cherokees , Chattanooga , ce fut d’abord une terre , leur terre, puis leur prison , un camp où on les parqua et d’où démarra l’enfer de «  La piste des larmes » ,..
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«  Ils portaient le patronyme du maître qui avait acheté leurs aïeux , un nom enraciné dans ces États du Vieux Sud où les négriers abordaient , un nom transmis de génération en génération, le legs et la marque de la traite qui les poursuivaient jusque dans la tombe , le baptême du Fer Rouge sur leur identité niée » …
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«  Écoute bûcheron, arrête un peu le bras !
Ce ne sont pas des bois que tu jettes à bas;
Ne vois- tu pas le sang , lequel dégoûte à force,
Des Nymphes qui vivaient dessous la dure écorce » ….

Pierre de Ronsard .
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Ce jeune Noir devait avoir seize ou dix-sept ans. Sa date de naissance était aussi imprécise que le début du siècle. Comment il s’appelait, quand et où il était né, personne ne le savait. Lui-même était le dernier à pouvoir le dire, sa mémoire s’étant effacée au fil des événements qui l’avaient conduit ici.
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Nous mourons une fois pour toutes lorsqu'il n'y a plus personne pour se souvenir de nous.
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Videos de Arnaud Rozan (3) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Arnaud Rozan
30 janv. 2023 Rencontre en ligne Un endroit où aller du 25/01/2023 avec Arnaud Rozan pour son roman "Mémoires de maisons blanches", paru aux éditions Plon.
Il est interviewé par Nathalie Couderc.
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