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EAN : 9782363390394
208 pages
Finitude (06/11/2014)
3.67/5   3 notes
Résumé :
Il paraît qu’on n’est pas sérieux quand on a 17 ans et qu’on est poète. Mais Roger Rudigoz sait surtout qu’on n’est pas vernis quand on en a 40 et qu’on l’est resté…
Il ne demande pourtant pas grand-chose, juste qu’on lui foute la paix et qu’on le laisse écrire. Est-ce trop demander ? Manifestement oui, tant il a l’impression que le monde entier se ligue contre lui, du percepteur à son patron, de son éditeur à ses voisins, jusqu’aux chiens avides de la chair ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Le journal raconte la vie de Roger Rudigoz dans les années 1961 et 1962.
L'écrivain tente de vivre de sa plume avec beaucoup de difficultés.
Il doit partager son temps entre l'écriture et la poursuite de petits boulots pour subsister sous le joug de patrons qu'il voit comme tyranniques.
Il sollicite également des entrevues auprès de son éditeur René Julliard en espérant un chèque qui va l'aider jusqu'au mois suivant.

Les quelques extraits que j'avais rapidement parcourus auguraient d'un livre fin et sensible, ce qui m'a donné la curiosité de le lire.
Malheureusement, ces échantillons étaient sans doute trop bien (ou trop mal) choisis et je n'ai pas rencontré beaucoup d'intérêt dans ce journal.
Ses colères et ses amertumes sont vite lassantes et j'ai du faire un effort pour aller jusqu'à la dernière page.
Les patrons, les autres écrivains, les fonctionnaires, l'état, tout le monde y passe.
En fait, Roger Rudigoz semble fustiger et mépriser à peu près tous ceux qui l'entourent tout en regrettant le manque de considération à son égard.

En bref, ce journal se veut réaliste et mordant mais il m'a surtout semblé terne, vieillot et un peu daté.
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Je suis allé au Bazar de l'Hôtel de Ville acheter des planches pour faire des rayonnages dans mon bureau. Tombé sur un vendeur qui était une vraie gouape. Il me demande mon nom pour établir une facture. Je le lui dis. Il écrit Roger puis va à la ligne et, à la rubrique rue, marque: Digoz. Je lui fais remarquer que ce n'est pas le nom de la rue où j'habite mais mon nom. Il m'engueule ! Je me fous en colère et le plante là avec ses bouts de bois.
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