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EAN : 9782930996004
208 pages
Les Bas Bleus (05/07/2018)
3.86/5   22 notes
Résumé :
Camille, ou un coeur d'artichaut dissimulé sous un cynisme affiché.

Maîtresse à la vie comme à l’école, Camille déteste au moins autant les enfants que l’engagement amoureux. Trentenaire au caractère bien trempé, elle vole de bras en bras, avec une nette préférence pour les hommes mariés afin d’être certaine de ne pas s’attacher. Pourtant, sa rencontre avec Stéphane, directeur d’une école d’art, va mettre à mal ses certitudes. De petits bonheurs en dé... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (18) Voir plus Ajouter une critique
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J'ai déjà eu le plaisir de lire Béatrice Ruffié Lucas dans un autre de ses romans, Ceux qui tiennent la ficelle des cerfs-volants, que j'avais beaucoup aimé. Je suis contente de la retrouver ici dans ce second roman où j'ai pu une nouvelle fois apprécier son style, sa fluidité, la facilité de s'immerger dans l'histoire et s'y rester jusqu'à la fin.

J'ai fait la connaissance ici de Camille, c'est une jeune femme dynamique, pleine de vie. Elle est maîtresse dans une école. J'emploie ce mot plutôt qu'institutrice pour le jeu de mots qu'il représente et parce qu'elle se définit aussi comme ça. Maitresse le jour avec les enfants et à l'école, et maitresse la nuit dans les bras d'un homme. Car elle ne veut pas s'engager dans une relation, donc elle préfère sortir et coucher avec des hommes mariés, au moins il n'y a pas d'attache. Elle fait la fête avec Julie, sa meilleure amie, rentre tard et dans des états pas possible, elle aime draguer, provoquer l'envie. Elle ne supporte pas son métier d'institutrice, elle fait ce métier par dépit, ne supporte pas les enfants. Compliqué dans ce cas là. Jusqu'à ce que l'oncle d'un élève lui propose un autre travail dans l'enseignement, mais plus dans ses goûts, puisqu'elle devrait donner des cours d'art. Évidemment, cet homme qui s'appelle Stéphane, est loin d'être moche et l'attire, mais sa relation avec lui va être compliquée. Doit-elle sortir de ses habitudes au risque de s'attacher, va-t-elle accepter ce travail dans un milieu huppé … ça je vous laisse le découvrir. J'en ai déjà dit bien assez, ce serait vraiment dommage de trop en dévoiler.

Je me suis d'emblée attachée à Camille, même si elle m'a énervée plus d'une fois. C'est surtout son comportement face aux hommes qui m'a par moment déplu. À la fois, elle ne se laisse pas faire face à eux et elle se laisse parfois rabaisser trop facilement. Par contre, j'ai beaucoup aimé son humour, tirant parfois sur le cynisme. C'est une grande gaffeuse, elle ne tourne pas toujours sa langue dans sa bouche avec de parler, et dit parfois des énormités. En faisant connaissance ce avec sa famille, avec sa mère surtout, on comprend mieux aussi le comportement de Camille. Et derrière son air désinvolte, elle cache une grande sensibilité. Elle va vite se rendre compte qu'elle a besoin de plus que quelques rencontres au hasard. J'ai parfois eu envie de la réconforter, ou de la secouer pour qu'elle se reprenne en main et s'en sorte ainsi plus facilement. Je l'ai plus regardée comme une amie, il est plus difficile de s'identifier à elle quand on n'a pas la même vision de l'amour.

L'attachement à Camille est renforcée par le choix narratif de l'auteure. Elle a en effet choisi de raconter à la première personne du singulier. J'aime beaucoup ce procédé, ce « je » me permet de me mettre encore mieux à la place de l'héroïne, de ressentir la moindre de ses émotions, de rentrer dans sa tête et de connaitre la moindre de ses pensées. C'est cette intimité avec le personnage qui fait que parfois on ne comprend pas ce qu'elle fait car nous n'aurions pas réagi de la même façon dans une situation similaire. C'est tout de même une jeune femme émouvante quand on connait ses blessures et ce qu'elle ne veut pas dévoiler. On sent très bien qu'elle s'est fabriqué une carapace pour mieux se protéger.
Sa personnalité est vraiment bien travaillée par l'auteure dans ce qu'elle a de sérieux ou de déjanté. Les autres personnages sont eux aussi très bien travaillés. Stéphane est un homme que j'ai eu du mal à cerner tellement il use de stratagèmes, on ne sait jamais vraiment ce qu'il pense, ce qui est très énervant pour Camille et ça se comprend. J'ai bien aimé aussi son collègue Romuald, très sensible lui aussi, et bien sûr il y a la copine Julie, la copine de soirée mais aussi celle à qui Camille peut faire toutes les confidences. Un panel de personnages variés et très intéressants à suivre.

J'ai beaucoup aimé cette histoire. Elle m'a émue mais surtout elle m'a amusée et m'a bien fait rire. Les reparties de Camille sont marrantes, mais ce sont surtout ses gaffes de la vie courante qui sont hilarantes. Je n'oublierai pas de sitôt sa consultation chez le dentiste ! En plus, coïncidence, j'étais justement dans la salle d'attente chez mon dentiste quand j'ai lu cette scène. Heureusement, mon dentiste est une femme et je n'ai pas eu besoin d'anesthésie….vous comprendrez en lisant… Mais cette scène avec le dentiste n'est qu'un exemple, il y a plein d'autres scènes cocasses, les retards de Camille, ses attentes sous la pluie, ses crises de cafard calmées par des noodles…etc…je me suis vraiment bien amusée avec Camille et ses péripéties. C'est une lecture qui change les idées, rafraîchissante, pétillante, j'ai oublié tous mes tracas le temps de ma lecture et ça, j'aime plus que tout.
Outre le côté comique de l'histoire, l'auteure fait passer de beaux messages au travers de ses personnages, comme l'acceptation de soi, l'amitié, l'amour bien sûr, l'éducation des enfants, les différences qui règnent dans certaines écoles selon les milieux sociaux, etc.. tout un ensemble de belles valeurs mélangées aux cocasseries des situations.

J'ai pu apprécier une nouvelle fois le style très fluide de Béatrice Ruffié Lucas, elle sait raconter une histoire, sans être lourde dans les descriptions. Tout coule et les pages se tournent sans s'en rendre compte. C'est une romance pure, et malgré tout, un certain suspense règne. J'avais tellement envie de savoir comment allait évoluer Camille, savoir ce qu'elle déciderait pour son travail, savoir ce qui allait se passer dans sa vie sentimentale, que les pages se tournaient toutes seules avec addiction. J'ai d'ailleurs lu ce roman rapidement, en une bonne journée, il n'est pas très long non plus, un peu plus de deux cents pages. Mais j'ai déjà lu des romans avec le même nombre de pages plus difficilement. L'histoire m'a vraiment emportée dès le début. J'aurais tout de même aimé rester un peu plus longtemps avec les personnages, la fin arrive trop vite pour moi et est restée assez floue, j'aurais aimé plus d'éclaircissement. Et en même temps, ça permet de faire marcher mon imagination, et cela évite certaines redondances. Donc dans l'ensemble, le tout est plutôt bien fait.

Si vous avez envie de passer un moment divertissant et plaisant, n'hésitez pas à lire ce roman. Rires garantis. Ça fait du bien, surtout quand on sort d'une histoire plus sérieuse. Ce second roman confirme pour moi les talents d'écrivains de Béatrice Ruffié Lucas. C'est une auteure que je vais continuer à suivre et à lire. Elle vient d'ailleurs de sortir un nouveau roman aux éditions HQN, Suis moi, je t'aimerai, dont le résumé est à nouveau très tentant.
Si vous ne connaissez pas encore Béatrice Ruffié Lucas, n'hésitez pas à le faire, elle écrit de belles romances avec des personnages qu'on aime ou pas, authentiques, drôles et émouvants. Une lecture sans prise de tête.

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Je regrette de mettre cette note mais je reste avec un arrière gout dans la bouche qui me dérange après ma lecture.
Tout d'abord je tiens à préciser que ce chick lit reste un roman à fort potentiel mais je n'ai pas eu tout ce que j'attendais dans ce genre de roman.
Premier point essentiel : l'héroïne. Que l'on aime ou déteste elle doit marquer les esprits. Camille le marque en rentrant dans la seconde catégorie. C'est un risque encouru par l'auteure mais elle le fait plutôt bien. Camile est très belle, bien gaulée, elle le sait et en abuse. Les hommes mariés c'est sa came surtout les pères de ses têtes blondes. Vous l'aurez compris Camille est une sexy maitresse et elle déteste les mouflets.
Ces idées là de l'auteure j'ai adhéré complétement. Une nana qui semble bien dans ses baskets et s'en fout de ce qu'on pense d'elle. Mais l'auteure ne m'a pas convaincu dans la totalité de son histoire. J'aurais que l'auteure exploite ce filon jusqu'au bout. le roman est court et l'auteure aurait pu étoffer les anecdotes de son héroïne pour être complétement en phase. Je suis restée perplexe à plusieurs reprises avec des fins abrupts de séquences. Et où le bas blesse, c'est son final (dernier chapitre et épilogue) qui m'a validé mon avis définitif. J'en suis ressorti avec ce sentiment d'inachevé que je déteste quand je ferme un roman. Je trouve bien dommage car l'auteure a un très jolie plume, elle sait transmettre et a des très bonnes idées. Elle me donne envie de la relire pour un prochain roman. Je déteste malheureusement ce genre de fin ouverte et cela plombe toujours ma note définitive.
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Je savais un peu à quoi m'en tenir quand au personnage de Camille, cette nana qui assume ses décisions, ne cache pas que son métier n'est pas une vocation, mais qu'il faut bien remplir le frigo. Elle m'a fait penser à une collègue de travail, qui avait aussi une appréhension de notre métier assez déconcertante. Infirmière il faut bien que se soit une vocation pour l'exercer, comme celui d'instit non ? Sinon comment s'investir auprès des autres. Apparemment non. Béatrice Ruffié-Lacas connait bien le milieu enseignant, et de ce fait, sa description du contexte est crédible. Cliché ? Peut-être. Mais j'ai le souvenir que dans toute classe on retrouve des élèves copie conforme de ceux de Camille.
Que dire de ce personnage. Bien évidemment ça passe ou...ça casse. Je tire mon chapeau à Béatrice pour sa prise de risque. Bien souvent un roman est jugé d'après ses personnages. Et on ne peut pas dire que celle-ci soit très sympathique. Plutôt cynique, égoïste, sauvage avec son coté : j'assume ma sexualité avec des relations avec des hommes mariés, de préférence. Non, toujours mariés obligatoirement, qu'elle attrape dans son vivier de parents, ce qui ne la rend pas vraiment attirante, pour peu qu'on soit attaché à certaines règles morales. Pour autant, personnellement elle m'a plu, même si quelques révélations sur les raisons de ce choix auraient été bienvenus, avec un aperçu un peu plus poussé de son caractère. Ce qui m'aurait permis de comprendre ses motivations.
Quant à Stephane... eh bien je ne sais pas trop quoi en penser. Encore moins de cette relation qui n'en ait pas une et j'avoue ne pas avoir compris ce qu'ils cherchaient l'un l'autre dans cette liaison. Plus centrée sur du sexe, sur le coté alchimie, elle aurait été explicable. Mais là, j'avoue je cale. D'autant que ce personnage reste très mystérieux, et de nombreuses questions sans réponses me titillent encore.
Pour être honnête, je suis restée sur ma fin. Avec un sentiment d'inachevé, et le sentiment que l'auteure aurait pu nous en offrir davantage, en développant certains sujets. D'autant que ses fins de séquences sont parfois déconcertantes tant elles sont abruptes. Coté style, j'avoue que je suis sous le charme. Moi qui n'aime pas les phrases courtes, eh bien, elles donnent un certains rythme plaisant et de la dynamique au récit. C'est loin d'être factuel et scolaire, le vocabulaire est approprié et assez riche. L'humour est au rendez-vous tandis que notre héroïne joue son rôle avec auto-dérision.
Je ne saurais dire si on doit classer ce livre dans la chick-lit ou la romance, tant celle-ci est traitée de manière peu conventionnelle avec un dernier chapitre et une conclusion que j'aurais bien vu intitulé "épilogue" et qui m'a laissée sans voix. Je m'attendais à tout... sauf à ça. Bref un roman qui appelle pour moi à une suite tant j'ai encore besoin de réponses et ma foi... de retrouver Camille et Stéphane pour mieux saisir cette relation ambiguë.
Un premier roman plein de potentiel, une belle plume et une héroïne détestable, ce qui prouve que Béatrice Raffié-Lacas a bien atteint son objectif. Même si au bout du compte l'antipathie que l'on éprouve pour le personnage ne s'améliore au fil du roman et l'on se dit qu'après tout, il va lui falloir vivre avec l'effet boomerang. Une auteure à suivre.
Lien : http://missneferlectures.ekl..
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Camille est une jeune femme dynamique, indépendante et à l'humour un brin douteux. Elle est professeur d'école par obligation mais non par vocation. Les chahuts d'une ribambelle de mioches mal élèves, très peu pour elle. Mais comme des millions de personnes dans le monde, il faut bien remplir le frigo.

S'elle devrait avoir une vocation, je dirais et sans réfléchir le sexe. Elle n'est pas nymphomane mais elle en donne l'impression. Une semaine d'abstinence peut la rendre très désagréable. Et elle est prête à aller loin pour coucher. Avec une préférence pour ceux qui sont engagés. Car s'elle aime faire l'amour, elle déteste définitivement les sermons à vie.

Camille est le genre de nana qu'on déteste ou qu'on aime d'emblée. Elle peut susciter autant l'admiration que le mépris. Elle représente autant l'emblème de la femme libérée, assumée et bien dans sa tête que le genre qu'on traite de femme indigne. Elle n'a aucun respect pour les promesses et l'engagement à vie.

Elle est bien foutue et le sait. Jouant de ses atouts et ses atours pour faire succomber ses rencontres d'un soir. Un beau brin de fille qui sait ce qu'elle veut et utilise tous les moyens pour l'avoir. Camille n'est pas méchante de nature. C'est un personnage plein de contrastes. Elle peut provoquer des ressentis mitigés. Parfois, égocentrique à l'extrême, et d'autres expansive et à ce moment là, son humeur communicative reflète une image positive. Instable dans ses relations, incohérente dans ses faits et ses dires. Peut-on émettre le diagnostic d'handicapée du sentiment ? Bien possible ! C'est sûr qu'elle ne se laisse pas approcher émotionnellement ni capable de se laisse aimer.

Camille dans sa chasse aux orgasmes, passera t-elle à côté d'une relation amoureuse qui lui offrira bien plus que ses rencontres furtives entre cuites ?

Dire que j'ai aimé ou pas cette histoire, serait mensonge. En fait, je suis indécise. le roman est classé dans la catégorie Romance, mais il en est dépourvu. Je ne voudrais pas que vous passiez devant une lecture qui vous plairait, du coup je lance un appel à vos âmes aventureuses pour vous laisser tentées.

Je n'ai pas accroché, et cela n'a rien avoir avec la plume de l'auteur qui est très fluide. Et rien n'avoir avec son style qui est loin d'être désagréable. Et tout avoir avec le personnage de Camille qui ne m'a pas touchée. Si j'aime les romans fleur bleue, j'aime aussi sortir de ma zone de confort et tester d'autres genres. Camille est très monologuiste, pas vraiment généreuse en dialogues. Son langage un brin graveleux, et sa manie à fantasmer sur tous et à tout bout de champ m'ont exaspérée.

Mais pour être juste, Je dois avouer qu'elle m'a fait aussi rire même si son humour est poussé à l'impudence surtout pour une maîtresse d'école. Mais je ne peux nier qu'elle en a dans le ventre.

Pour résumer, cette histoire n'est pas vraiment pour moi. Mais cela ne vous empêche pas de tenter votre chance. Les goûts ne se discutent pas.
Mya
Lien : https://lesetoilesdesbibliot..
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http://liliandtheworldofbooks.blogspot.com/2018/08/demande-la-maitresse.html

Camille est le personnage qu'on peut aimer comme on peut la détester. Maîtresse le jour ainsi que la nuit cette femme dynamique, indépendante et à fort caractère va vous faire passer un bon moment. Elle n'aime pas son métier et encore moins les enfants par contre, elle aime le sexe sans attachement et ça lui convient bien ainsi jusqu'à sa rencontre avec Stéphane qui va tout chambouler.

Une histoire qui m'a beaucoup plu avec une héroïne un peu hors du commun. Cela change de suivre une héroïne que l'on ne s'identifie pas totalement et surtout avec un caractère fort comme le sien. J'ai adoré son franc-parler et sa personnalité. Bien évidemment, ce n'est pas le genre de copine qu'on voudrait avoir, mais au fil du temps on l'apprécie.

Sa rencontre avec plusieurs personnages est très intéressante, mais bien évidemment, je préfère vous laisser le soin de les découvrir.

Pour conclure, l'intrigue est simple, mais efficace pour passer un très bon moment en compagnie de Camille et ses drôles d'aventures. La plume de l'auteure est fluide, prenante et surtout elle mène à bien son histoire. Si vous voulez passer un bon moment avec un personnage hors du commun, je vous recommande "Demande à la maîtresse".
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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
Ils sont petits, bêtes et souvent méchants. Parfois même TRÈS méchants. Ils ne contrôlent ni leur attention ni leurs mouvements, et, dans les petites classes, ils ne contrôlent même pas leurs sphincters. Souvent, ils puent. Parce que leurs parents ne les lavent pas tous les jours. Parce qu’ils se sont tartinés de poisson pané à la cantine, parce qu’ils se sont pissés dessus ou parce qu’ils ont vomi. Il faut savoir qu’ils vomissent tout le temps, parfois parce qu’ils sont malades, mais le plus souvent parce qu’ils ont essayé de se mettre les doigts au fond de la gorge… pour voir. Et puis ils crient. Sans arrêt. Parce qu’ils sont contents. Parce qu’ils sont en colère. Parce qu’on leur a pris un jouet. Parce qu’ils sont fatigués. Non, vraiment, les enfants, c’est chiant.
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Sans vouloir m’étendre de manière trop imagée sur ce que j’ai fait de ma nuit — pour ça, il y a le Kamasutra ou YouPorn, selon l’érudition littéraire —, je peux dire en toute honnêteté que c’était magique.
Je n’ai pas encore dit oui à sa proposition. La seule chose dont je suis certaine pour le moment, c’est que je suis partante pour un second rendez-vous. Et vite ! Bien entendu, je ne suis pas du tout accro, amoureuse ou tout ce genre de trucs oiseux et infantiles qui ne me concernent plus. J’ai vingt-neuf ans, j’ai arrêté de croire aux licornes et aux cœurs à paillettes ! Pourtant, je dois avouer que, oui, c’était fichtrement bien et que, oui, j’ai envie de le revoir. Sexuellement parlant, cela va de soi.
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Le problème, c’est que, le privé, c’est le mal. Je suis un pur produit de l’institution publique, et j’ai très bien réussi. Je pense très sincèrement que ceux qui travaillent dans ce type d’établissement ne font que renforcer les clivages entre une éducation « pour riches » et un apprentissage « pour pauvres ». Je suis une femme de conviction, moi ! En plus, en admettant que j’accepte, je n’imagine même pas la tête que ferait mon père, dernier communiste convaincu, si je lui annonçais que je quitte l’État providence pour le capitalisme triomphant. Il prierait sans doute saint Lénine toute la nuit pour qu’il me fasse rentrer dans le droit chemin.
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Les adolescents sont un public différent des primaires, et je suis bien décidée à lui toucher un mot sur son attitude, mais pas devant ses camarades. Même si j’essaie de l’ignorer superbement et avec aplomb — je suis Grace Kelly, je suis Grace Kelly, je suis Grace Kelly… —, je sens son regard goguenard peser sur moi et ça m’exaspère à peu près toute la matinée.
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Un mec divorcé, c'est comme un jeans d'occasion : quand tu l’achètes, il te fait un cul d'enfer, mais il suffit de le porter 2 heures pour qu' il reprenne la forme de son ancienne locataire
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