La Salamandre

Avec ce roman, inspiré malheureusement d'un fait réel, je vous propose de partir pour le Brésil, un peu avant que toutes les caméras du monde ne soient braquées sur ce pays pour raison footballistique. Vous allez peut-être y retrouver la chaleur et le carnaval mais vous allez très vite en oublier le côté paradisiaque souvent décrit par ailleurs, car comme l'héroïne, vous allez vous perdre corps et âme dans les ruelles des favelas.
Catherine, célibataire, 46 ans, n'a pas vraiment trouvé d'autre sens à sa vie que le travail. Décidant de faire un break, la voilà partie en voyage au Brésil, chez un couple d'amis. La rencontre de Gil, sur une plage, va bouleverser son destin. Consciente que le jeune homme est un gigolo, elle apprécie malgré tout d'attirer l'attention de quelqu'un et tant pis si c'est grâce au peu d'argent qu'elle possède. Catherine va rapidement être prise dans un engrenage et pour s'accomplir enfin, elle va aller jusqu'à se détruire.

L'auteur décrit parfaitement la confrontation de ces deux mondes même si parfois il se laisse emporter dans des envolées lyriques qui tournent à la réflexion psychologique assez ampoulée. Mais peut-on assister à cette ascension de violences que l'héroïne va accepter de subir, sans éprouver un certain malaise ? Certainement pas moi. Ce drame de la solitude, cette longue descente aux enfers, m'a dérangée. J'espère que, du même auteur, "Rouge Brésil" qui m'attend dans ma PAL me présentera une autre facette de ce pays ou une vue plus optimiste du sentiment amoureux. 8/20

Catherine a une quarantaine d'années lorsqu'elle fait son premier grand voyage. Elle part retrouver une amie de longue date au Brésil. Elle découvre d'abord l'image d'Épinal : la chaleur, la plage, le luxe des européens moyens en leur pays mais riches en Amérique du Sud. Puis, elle rencontre Gilberto, un beau jeune homme qui lui rappelle les plaisirs de la chair. Sans tomber amoureuse, elle lui voue une sorte de vénération toxique. Catherine prolonge son séjour, revient sur ses pas pour se rapprocher de Gil et la situation se dégrade, jusqu'à la déchéance de l'esprit et du corps...

C'est le premier livre de Jean-Christophe Rufin que je lis et je l'ai trouvé bien écrit. le vocabulaire est bien choisi et les descriptions de la situation géographique et sociale du Brésil m'ont plu. Il dépeint aussi bien les couleurs et les sons que l'on prête au Brésil, que la laideur des bas-fonds, du trafic, de la roublardise autour de touristes naïfs et les pauvres moyens des moins favorisés pour se sortir de la misère. Ce très court roman se lit en une ou deux sessions : preuve de la qualité de l'écriture.
Malheureusement j'ai trouvé la mise en place et peu longue et je m'y suis un peu ennuyée. Je suis restée "à distance". Je ne me suis pas attachée au personnage de Catherine, et Gil est rapidement devenu vraiment très antipathique. Je n'ai pas compris la psychologie de Catherine, et les faiblesses qui la poussent toujours plus bas. J'ai quand même voulu savoir comment cette femme perdue d'avance allait bien pouvoir se sortir de ce traquenard malsain.
Ce curieux couple antinomique donne lieu à quelques réflexions sur la vie, l'amour, l'attachement aux différences de l'autres. Ce qui m'a aussi laissée de marbre, pas vraiment émue. Au mieux surprise voire choquée par les comportements nocifs ou lascif, je n'ai pas ressenti d'émotion au delà de cet inconfort et d'un peu d'étonnement. Peut-être ce roman est-il trop court pour s'y impliquer et s'immerger ?

La langue de Rufin, si riche et si poétique, est ici au service d'un récit sordide et difficilement soutenable : une française en vacances s'éprend d'un gigolo brésilien et se laisse entraîner par amour dans un rapport de soumission très violent.
L'écriture est un régal, mais le thème rend la lecture difficile et douloureuse. Au bout du compte, j'en ressors donc avec une impression mitigée.
L'ambiance est à rapprocher de celle de "Là où les tigres sont chez eux" de Jean-Marie Blas de Roblès.

Catherine, jeune femme indépendante,va passer ses vacances au Brésil chez une amie. Elle redoute de quitter son travail, qui pour elle est le but essentiel de sa vie.
Sa rencontre avec un jeune Brésilien marginal la conduit à abandonner sa vie parisienne pour s'installer au Brésil.
Cet amour la conduit à la déchéance avec parfois des éclairs de lucidité.

J'aime lire un livre sans savoir ce qu'il raconte, je m'attendais à François premier, à un récit d'aventure... Jean-Christophe Rufin excelle en ce domaine...
Mais j'ai un récit circonstancié, sans interactions, plat, et glauque... oui le thème est glauque (pas verdâtre, mais malsain, moche)... j'avoue avoir pratiqué la lecture très rapide dont je ne me savais pas capable, mais qui marche bien. le dernier chapitre est bien meilleur que ceux qui le précèdent...
bref.. je n'ai pas aimé...

Très déçue. Je n'ai pas réussi à m'intéresser aux mésaventures de cette pauvre femme. Je passais mon temps à me dire : « Mais bon sang, que va-t-elle faire dans cette galère ? Quel intérêt y trouve-t-elle ? Mais quelle sotte ! A son âge... ! ». J'avais envie de lui donner des coups de pied au c... Elle m'agaçait à chaque page, et je ne parle pas du gigolo - finalement, je me disais qu'il aurait eu tort de se gêner. Elle lui accorde tout, ne se rebiffe jamais... Quant à l'écriture, bof. Sans style. Je me suis surprise à avoir envie de reprendre telle ou telle phrase, à changer un adjectif ici, ajouter un adverbe là... Donc, voilà. Pour moi, sans intérêt.

C'est le seul roman de J-C Rufin auquel je n'ai pas adhéré.

on se doute un peu de la fin de l'histoire même si je n'osais supposer qu'une telle violence allait poindre. Quant à l'attitude de cette femme envers son amant, je me dis que vraiment, on doit toutes et tous avoir une notion de l'amour bien différente.

Je n'ai pas du tout aimé ce roman. D'abord, lorsque j'ai entendu l'auteur en parler à la radio, j'ai pensé: "Une femme qui aime, qui se rend compte qu'elle est mise plus bas que terre, et qui en redemande, ça va m'énerver." Mais j'ai eu l'occasion de lire ce livre, et je me suis dit qu'il fallait essayer, avant de le condamner.

Alors, effectivement, Catherine aime éperdument, absolument, sans restrictions.
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