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3,51

sur 626 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Parce que j'avais beaucoup aimé « le parfum d'Adam », je m'étais promis de lire dès que l'occasion s'en présenterait, d'autre livres de cet auteur, d'ailleurs j'ai bien en attente « Rouge Brésil » dans mes étagères, mais son poids me fatigue d'avance et je sais que nous nous rencontrerons lui et moi le moment voulu.
Et voilà que, dimanche passé, dans un vide grenier, je « tombe » sur une Salamandre pour 50 centimes…. (bin voui, faut ne pas croire que tous les retraités croulent sur un matelas d'or…).
Quoi qu'il en soit, je ne sais pas comment il s'est débrouillé ensuite celui-là pour ne pas atterrir dans l'étagère « pal » et se trouver ce matin, dès potron-minet sur mon chemin et se faire choper…. Bref, je l'ai englouti.
De prime abord, je n'ai été ni convaincue ni même attristée par cette sordide histoire, vraie semble-t-il. Comment peut-on être aussi stupide, aussi aveugle surtout quand on a su préalablement se sortir de la mouise sociale, quand on sait ce que coûte le prix de la liberté… quelle cruche ! et à 50 ans tout de même, incroyable de sottise !
Et puis quel intérêt pouvait bien présenter cette histoire, l'histoire d'une victime, de plus, qui n'a pas compris que le monde est impitoyable, cruel, que les prédateurs, les nuisibles sont légions, partout à l'affut des faibles ?

En fait, c'est la fin du livre, qui, aussi parce qu'elle m'a agacée, m'a fait comprendre où Rufin avait voulu nous mener en nous racontant ce « fait divers » atroce. Car en m'insurgeant contre son entêtement à aimer toujours ce voyou, j'ai pu comprendre qu'elle avait découvert une part essentielle d'elle-même et de la vie, qu'elle se découvrait capable de donner, d'aimer, sans quête d'un retour, et accepté de payer cette victoire un prix exorbitant !
D'ailleurs, il est beaucoup question d'argent finalement dans cette histoire, à commencer par la rencontre et l'affrontement de deux pôles l'un riche, l'autre pauvre, et chacun des deux protagonistes représentent ces mondes et incarnent les déchirements de notre monde d'aujourd'hui. Chacun est riche de quelque chose mais va chercher ailleurs ce qu'il n'a pas, lui est pétrit de sa culture, sa musique, mais en quête d'un mieux-être matériel, elle, comme beaucoup, est en quête de ce que notre monde a perdu de richesse intérieure et de racines culturelles, tribales presque…
Et puis il y a cette relation de l'argent au sexe, si elle peut paraître plus familière aux hommes en général, au moins culturellement, elle n'est pas quelque chose d'évident pour une femme. Pour toutes ces raisons, il semble que cette Catherine, en donnant tout semble désorientée, et semble aussi vouloir réparer une dette d'injustice.
Si tout cela la mène à la ruine, n'est-ce pas aussi pour nous dire que finalement la richesse, l'amour, n'est peut-être pas où on l'imagine, d'ailleurs ne l'a-t-elle pas trouvé in fine, ailleurs, en elle-même, même si elle a dû le payer le prix fort.
Car le bonheur et l'amour existe en soi indépendamment de toute possession « On aime la mer, pensa-t-elle, pourtant la mer ne nous aime pas »
…et c'est peut-être le plus joli message de cette histoire, retrouver en nous la capacité d'aimer…cadeau de Catherine.

Et puis bien sûr, l'auteur nous amène au passage à réfléchir sur l'image que l'on peut avoir de l'autre habitant du bout du monde et pourquoi pas au passage à se regarder soi-même, ne sommes-nous pas capable en effet, nous aussi de nous enfermer dans des relations tragiques ou autodestructrices….
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Oufff, une lecture pas très réjouissante, comme Rufin nous en donne souvent…

Un livre qui invite à réfléchir sur la dépendance à l'amour et à la servitude que certain.e accepte au nom de cette dépendance…

Un livre sur la violence qui fait malheureusement autant partie de la vie qu'on soit sur une plage paradisiaque ou en plein centre d'une banlieue urbaine.

Bref, pas un coup de coeur pour moi!
Je préfère les livres avec des personnages un peu plus attachants et décidément Catherine est beaucoup trop soumise (à son besoin d'affection) pour me plaire comme héroïne!

P.S. Lecture à éviter si vous planifiez un voyage au Brésil! L'image qui nous est donnée de sa population n'est pas des plus flatteuse et ce à bien des égards!
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La quatrième de couverture retrace bien l'histoire de cette femme. C'est tragique, désespéré.
J'ai eu beaucoup de mal à finir ce livre qui décrit la naïveté, les espoirs perdus et l'autodestruction d'une femme.
Inspiré d'une histoire réelle le livre est écrit superbement par Jean-Christophe Rufin. C'est une autre facette de son grand talent d'écrivain.
Loin des images de papier glacé qui présentent un Brésil de rêve, il offre des images tristement réelles de ce que doit être la lutte quotidienne de millions de Brésiliens au quotidien.
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Le style de cet auteur a un goût de "reviens-y" mais cette histoire, pour moi, a été très violente. Faut-il vraiment en arriver à cette extrémité pour savoir aimer sans retour ? J'ai éprouvé beaucoup de pitié pour cette femme seule en manque d'amour et la fin me laisse un goût amer... L'auteur a su décrire un Brésil, à la fois beau et violent et a réussit par la justesse des mots à faire ressentir la lente descente aux enfers de cette femme au destin tragique.
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amour, passion, jusqu'à la destruction ; belle écriture se lit d'une traite ;
histoire obsédante après lecture et crainte de se rendre dans ces beaux pays ...
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Un roman qui se lit super vite, j'ai eu beaucoup de peine pour Catherine d'un côté sa solitude et de l'autre le fait qu'elle s'attache à un homme qui ne voit que l'argent … on a envie de la secouer qu'elle ouvre les yeux.
On voit également un autre côté sombre du Brésil (que j'avais déjà découvert dans onze minutes de Paulo Coehlo).
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Me voilà bien ennuyée pour écrire une critique
Je n ai pas trop adhéré à cette histoire.
Je suis certainement passée à coté du message que voulait nous faire passer j c Rufin
Je sais que cela doit existe d ailleurs il suffit de lire les étiquettes et d ecouter l actualite mais j ai quand même du mal à pactiser avec les réactions de Catherine.
J avais pourtant j ai déjà lu Rufin et j en avais garder un bon souvenir .
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je me suis laissée emporter par cette histoire qui nous conduit dans les méandres d'un Brésil troublant et dangereux où l'amour conduit à la déchéance
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J'ai un avis mitigé sur cette lecture inspirée par la préparation d'un voyage au Brésil. Mais on est loin du récit de voyage.
Dans « La Salamandre » Jean-Christophe Rufin raconte la plongée d'une femme blanche dans les favelas de façon sordide. Catherine abandonne tout pour vivre le grand Amour avec un jeune Brésilien qu'elle croit pouvoir sortir de la misère. La fin est sans surprise.
J'avais envie de ressentir l'ambiance brésilienne et c'est plutôt raté dans la mesure où l'histoire semble peu crédible ou tellement excessive. Sans rien dévoiler, il est certain qu'on ne souhaite pas que cela arrive et en un sens c'est un vrai roman car cela rassure qu'il s'agisse d'une fiction. Pour autant, on ne ressort pas indemne de cette lecture.
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C'est l'histoire d'une femme, un peu perdue, qui se rend au départ en vacances au Brésil. Elle tombe amoureuse du pays mais aussi d'un homme qui dès le début n'inspire pas nécessairement la confiance du lecteur. Gigolo, profiteur, escroc on ne sait pas trop. Elle décide de tout plaquer et de s'installer au pays des cariocas.

Peu à peu, le véritable visage de Gil apparait. Il est terrifiant, effrayant. Mais ce qu'il m'a choqué le plus, c'est la naïveté de l'héroïne. Elle défend bec et ongles cet homme machiavélique, qui la vole, profite d'elle et abuse d'elle. Même dans les pires évènements, elle le défend. Elle n'a à aucun moment le déclic lui disant qu'il est méchant, horrible et qu'elle doit le quitter ou arrêter de penser à lui. Je sais que l'amour rend aveugle mais là, c'est vraiment horrible pour elle.

Comme d'habitude, je suis conquise par le style de l'auteur. Mais j'ai trouvé cette histoire, un peu tirée par les cheveux. Par moment, je me suis même dit, les brésiliens, les méchants et les français, les gentils. Et je ne pense pas que ce soit vraiment ça. Surtout vu la naïveté de l'héroïne. En tout état de cause, l'auteur une fois de plus, nous fait plonger dans le choc des civilisations, dans la découverte de l'autre. Sujet, comme vous le savez, qui me passionne tant. Rufin est vraiment doué pour créer cette immersion. Par moment, on se sent sur notre serviette sur la plage de Rio, on sent presque les odeurs, et on entend le bruit des vagues.

Je reste et demeure fan de cet auteur. Même si je suis moins emballée que par Katiba ou Globalia. On reste dans cette immersion dans de nouvelles cultures, de nouveaux quartiers, que nous ne soupçonnons pas.
Lien : http://echappeesculturelles...
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