Le prologue nous emmène en Allemagne en 1931 avec un groupe de personnes dans une situation bien difficile.
Chapitre 1
2018 : Lisa qui a connu un drame personnel, élève son fils Tim, 10 ans, héberge son grand-père Loulou pendant les travaux de sa maison et sa mère Cécile , qui se reconstruit tout doucement après une vie de quelques années avec un homme violent.
L'annonce de la découverte dans des travaux de la ville d'ossements ayant appartenu à un soldat allemand semble bouleverser Loulou, le grand-père.
De plus, une mansarde contenant un carnet et d'autres objets est retrouvée dans les combles de la maison en travaux. Lisa en est la première avertie.
1939 : Pendant presque cent pages, on repart en 1939 et cette partie m'a paru longue car je ne savais pas facilement la rattacher à la partie de 2018.
À partir de la page 175, on revient en 2018 et c'est à ce moment du roman que les faits du présent et du passé vont très bien se lier. Lisa et Cécile, sa mère vont mener leur enquête et lire le carnet laissé par leur grand-tante et tante, Aurélia. Même si on repart dans le passé, les faits racontés sont liés à Aurélia, à sa soeur Marie, la mère de Loulou, le grand-père de Lisa.
Le roman devient donc passionnant à partir de la page 175 comme si l'auteure avait pris du temps à faire vivre ses personnages. J'ai ressenti qu'elle vivait avec eux.
À partir de ce moment, je n'aurais plus lâché le roman jusqu'aux révélations finales du grand-père Loulou.
Clarisse Sabard mêle une petite romance actuelle dans la période de 2018, de l'amitié aussi et arrive vraiment à faire vibrer son roman à fond.
Je dois dire que le début prenait un peu de temps à se mettre en place mais comme je connais l'auteure, je savais que la vie allait arriver, avec une plume vibrante.
Pour ce qui est de la période de la seconde guerre, les personnages sont bien sûr imaginés mais dans les faits historiques sont bien réels avec la résistance, la collaboration, les nazis et toute l'horreur que cette jeunesse et les autres ont dû endurer.
Personnellement, je reçois ce livre comme un exemple d'humanité.
Si les gens se montraient humains pendant cette période , sans exclure les Juifs , en les aidant rien qu'un peu, en ne prenant pas position pour les nazis, ils faisaient déjà de la résistance.
Un tout beau roman.
J'aurais pu le noter 4 étoiles pour les petites longueurs du début mais l'intensité de la suite a bien vite effacé ce petit défaut.
PS : Une couverture pas insignifiante du tout avec cette robe jaune à petits pois qui traverse les années.