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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Tout le monde peut se tromper. Après tout, l'amour n'a rien d'une science exacte ! Mais tout de même… Certain(e)s ont plus le chic que d'autres pour tomber inévitablement sur LA personne qui n'est pas faite pour eux… Alors forcément, quand la rupture survient (et elle finit toujours par arriver) et bien ça fait mal ! Oui, on a beau tenter de se faire une raison, prendre conscience de la non compatibilité avec l'être aimé, la souffrance n'en est pas moins forte (au début en tout cas !) et n'a tendance à s'effacer qu'avec la rencontre d'un nouvel individu, tout aussi peu compatible, mais qui ne manquera pas de nous faire souffrir davantage ! Alors, besoin purement masochiste ou véritable hasard, complètement indépendant de notre volonté ?

C'est ce que tente d'analyser Monica Sabolo, dans son roman/récit « Tout cela n'a rien à voir avec moi », après avoir vécu une nouvelle déception amoureuse… Construit en trois parties : « de l'aveuglement », « Des antécédents », « de l'effondrement », l'auteur nous raconte ses déboires amoureux tout en faisant le point sur la raison (peut-être héréditaire ??) de ses échecs et de ses choix souvent malheureux… Un livre agréable à lire, parsemé de clichés en noir et blanc qui l'animent, le rendent plus vivant, plus ludique aussi (la couleur aurait tout de même apporté quelque chose je pense). Néanmoins, je regrette que l'introspection et les réflexions de Monica Sabolo n'aient pas été plus poussées, plus creusées… J'ai eu l'impression qu'elle se contentait de faire un constat assez factuel des évènements, sans forcément en tirer une leçon ou se remettre en question, me laissant la sensation de rester en surface… Un roman sympathique donc, mais qui ne me marquera pas plus que ça. A noter qu'il a néanmoins reçu le prix de Flore 2013.
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C'est un grand chagrin, un chagrin d'amour qui se prend la porte. La porte d'un type qui joue le sale tour d'aimer sans toujours. C'est un petit chagrin, un chagrin d'amour d'une blondinette qui fait son herbier « I still loving you ». Elle, elle pense à lui outrancièrement comme un rouge à lèvres qui déborde. Lui, il l'oublie outrageusement façon Gatsby sans le magnifique et enfourche son scooter direction les brumes du petit matin. Plus il va loin, plus elle le cherche. Plus elle écrit, moins il répond. Point de salut pour les mauvais écoliers.

Car, c'est avant tout cela « Tout cela n'a rien à voir avec moi » une rencontre qui aurait pu rimer et qui finit par ne rimer à rien. En cause : une écorchée vive et un ténébreux qui se fait la belle. Incompatibilité des rives. En dépit des livres exigeants, des films en noir et blanc, en dépit du vin blanc partagé le soir sur une Rive plus à droite qu'à gauche. Jamais la cloche de l'amour n'entonne son ding ding dong enchanteur et le « suis moi je te fuis » devient le tragique mantra de la narratrice. Et le pourquoi ? Mesdames, mais tout cela n'a rien à voir avec nous. La faute à une mère border line partie un soir d'été avec une valise Gucci sur les routes de la romance transalpine qui finit dans le fossé. La faute à la vie qui pousse de travers et nous tacle dans son cercueil de vide, avant même qu'on ne la comprenne. La faute à la Dolce Vita, la faute à la rue Mazarine, la faute aux feuilles mortes.

Bon, je respire. En jargon psy on dit de l'amour « L'amour, c'est deux névroses qui sont compatibles ». Et si c'était vrai et si tout simplement l'exaltation ne pouvait jamais rencontrer la fuite ?

Cependant, oui, un joli livre, un ton, un collage sentimental astucieux qui par moments s'égare sur les sentiers pailletés du champagne pour filles et sauve la mise par une mélancolie vénéneuse bien balancée sur ses talons aiguilles. Quelque chose en creux d'une Sagan pas encore assez ivre, de cette ivresse de l'intime qui va cueillir l'universel.

A lire, en versant une larme de dépit sur nos amours perdus et en félicitant chaudement Monica Sabolo d'avoir eu le courage de tremper sa plume dans son cambouis émotionnel. Parce que quoi qu'on en dise, des crapules du rêve bleu, nous en connaissons toutes. A bon entendeur salut.

Monica Sabolo a obtenu le Prix de Flore 2013 avec ce roman.

Astrid Manfredi, le 12/12/2013
Une chronique à retrouver sur mon blog : http://laisseparlerlesfilles.com/
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Avec ce mélange de journal intime, de lettres, de SMS, Monica Sabolo convie le lecteur à suivre une histoire d'amour de notre temps. Ce roman autofictif épistolaire laisse un sentiment d'inachevé, comme le sentiment qu'a laissé cette relation amoureuse à l'auteur.
A suivre ? Non, plus était au-dessus de ses forces. A suivre donc oui, mais pas dans le sens d'attendre une suite, plutôt dans celui de décrypter une piste, de filer une belle inconnue pour résoudre son équation.
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Des photos. Des objets. L'auteur nous entraîne dans ce qui reste des «amours avortées». Monica Sabolo nous fait remarquer que ce que nous traînons comme bagage émotionnel nous vient de bien des voyages... Nos gares existentielles sont souvent beaucoup trop petites pour d'autres horizons... Il faut savoir prendre le large pour vivre ailleurs... pour rencontrer l'autre.
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Beaucoup de photos dans ce livre, c'est assez déroutant je crois bien que c'est le premier livre que je lis comme ça. Je connaissais cet auteur grâce au livre Summer que j'ai littéralement dévoré. Lui pour le coup je vous le conseille les yeux fermés. Mais après avoir lu 3 livres de cette auteur je trouve que les mêmes thèmes reviennent trop souvent dans ces livres, c'est un peu comme Elena Ferrante, après avoir lu la saga on est un peu déçu de voir que ces premiers romans tournent autour du même thème. Après l'intrigue est tout de même remarquable dans ce livre. On est clairement perdu au début mais ça devient une espèce de jeu et on veut vraiment savoir ce qui se passe. Je soulignerais le caractère «original» de ce livre mais je déplore dans la plupart des livres de Monica Sabolo le caractère «médiocre» des personnages. du coup ce livre est intéressant mais pas non plus remarquable à mon sens.
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