Justine ou les malheurs de la vertu

Que dit le marquis de Sade dans son roman Justine ou les malheurs de la vertu ? Peut-on dire que le "divin marquis" était un philosophe ? Qu'est-ce que le sadisme ? Doit-on respecter la nature ou le droit ? En quoi Emmanuel Kant est-il un adversaire de Sade ? Et surtout, à quelle condition le plaisir est-il permis ? Un classique à ne pas mettre entre toutes les mains. Sade a passé une grande partie de son existence en prison à cause de ses idées, mais surtout à cause de ses débauches. Il n'a pas eu la tête tranchée parce qu'il appartenait à la noblesse.

Par curiosité je suis partie lire Justine les infortunes de la vertu et rarement un livre ma autant intéressé ! Par facile d'abord Dar le style littéraire , bien que parfait , n'est pas celui d'aujourd'hui ! Cependant un bouquin qui ma fait rentrer dans la littérature du 18ème. Justine, orpheline sortie du couvent choisit les voies de la morale chrétienne comme principe d'existence. Sortie en même temps du couvent, sa soeur juliette choisit la voie opposée (celle du vice) et connaît fortune et honneurs, Justine endure mille sévices dégradantes mais garde malgré tout foi en Dieu et en l'homme, et tout le plaisir de lecture rejoint le plaisir que Sade met dans la torture infligée à l'éternelle innocente, dont le sadisme tire bien sûr toute son essence. Ce cruel récit déroule sa morale philosophique et pamphlétaire: le mal est une voie autant envisageable que le bien et d'ailleurs recommandable dans une société ou seul le vice triomphe. La pauvre Justine éprouvera cette vérité jusqu'au bout
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un incontournable , on peut comprendre qu'il ai choqué . Mais dans le fond qu'est-ce qui choque ? le choc de la Verite :que la Vertu n'est pas forcement recompensé en ce bas monde ? on peut ne pas etre toujours d'accord avec le marquis de Sade (ses livres ne sont, certes, pas à mettre entre toutes les mains ...) mais on ne peut pas lui reprocher d'aller forcement dans le sens du poil des lecteurs et de les consoler par des artifices litteraires.....le spectacle du monde avec ses illusions , sa soif sans fond de pouvoir...se resume à: "viens voir et constate que c'est moi qui ait la plus GROSSE". Encore faut-il savoir lire entre les lignes et y dechiffrer la volonté d'une future Révolution ?

Cruelle démonstration offerte par Sade pour nous montrer qu'un monde juste n'est pas forcément une sphère de vertu. Avec Justine, le lecteur apprend que la vertu est une construction artificielle et que le monde appartient aux forts et aux riches, qui dominent leurs semblables pour en faire leurs choses. Malgré son bon vouloir, l'héroïne bute et chute déchante et pleure. L'auteur agrémente son texte de séquences de violence gratuite, de torture, de domination, de libertinage et d'orgie éparpillées dans le récit. Quant à la malheureuse Justine, elle subit l'impensable et meurt sans avoir rencontré le bonheur. Totalement amoral ! Mais n'est-ce pas çà en partie la vie ?

Ce livre m'avait bouleversée à la lecture. Il y avait tellement de souffrance dans ce parcours de combattante. Sade un sadique Schizophrène?

Ou, comment une femme refoulée (donc un mâle du genre de Marquise Divine de Sade) inconsciemment masochiste par vertu, elle même envieuse de pouvoir être elle même une femme, paranoïaque par traumatisme psychique reçus des femmes, se bat contre l'empire du sexe.

Laissées sans famille et quelques couronnes chacune, les soeurs cloîtrées Juliette et son innocente soeur chaste Justine sont forcées de quitter la protection du couvent. Pour la première fois de leur vie, elles habitent le monde extérieur extrêmement dur. Mais le destin peut être implacable Tandis que Juliette trouve refuge dans le bordel accueillant de Madame de Buisson, en même temps, la belle Justine aux cheveux auburn devra faire face à un défilé presque sans fin de méchants, de pervers et dedégénérés qui réclameront non seulement sa fortune chétive, mais aussi sa vertu précieuse et sa vie. En conséquence, Justine humiliée, accusée à tort et mise à genoux, elle mettra inévitablement en doute sa vie de droiture et de chasteté, atteignant une conclusion réticente et désagréable. Est-ce un blasphème ou est-ce la voix de la raison?

Le sulfureux Sade justifiant sa conception philosophique de l'existence à travers ce conte cruel et immoral. Pour public averti !
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pas de coup de coeur cette fois encore pour ce livre. J'avais déjà essayé de le lire mais avais fini par abandonner, cette fois je me suis contrainte à le finir, ce qui est en soi une réussite. Mais je n'ai pas apprécié cette histoire qui a des longueurs à certains moments et qui tourne un peu en rond. Seul intérêt pour moi savoir si la soeur de Justine / Thérèse allait l'aider ou la laisser subir son triste sort et j'ai apprécié la fin qui m'a surprise.

Je l'ai lu à 16 ans, j'ai été très choqué. c'est pas un livre pour personne émotivo - sensible, je pense..
Mais il a été bien rédigé. En regardant de très près, on constate que , la dualité (Paradis - Enfer, Bien - Mal) vraie nature de tout homme (dualité) a très bien été mis en exergue dans ce roman...

Du souvenir que j'en ai pour l'avoir lu a 17 ans, "Justine ou les malheurs de la vertu" c'est un peu l'histoire d'une jeune femme qui bien qu'essayant de rester vertueuse connait l'infortune de par certains malins s'amusant a lui créer déboire.