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3,75

sur 8300 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Ceux qui me connaissent, savent que je me sens obligée de lire les livres scolaires de mes enfants. Et pourtant je n'ai jamais lu Sagan, ni au lycée, ni par moi même. Je n'ai en fait jamais été attirée par cette auteure…. et aujourd'hui je sais pourquoi, et je suis contente de ne pas avoir du la lire par obligation.


La plume de l'auteure est loin d'être mauvaise , loin de là.
Mais je n'ai absolument pas adhéré aux personnages, je les ai trouvé ennuyeux a souhait. le père est juste grossier et infantile. La fille, bof : adolescente jalouse et puérile ( mais bon a 17 ans).. pas mieux pour le reste.
Après le fond de l'histoire est intéressant, mais j'ai beaucoup de mal a apprécier ces gens qui cherchent la facilité, qui provoquent des accidents pour ensuite culpabiliser et encore pas longtemps.

Je sais qu'il faut remettre ce roman dans son contexte et dans son époque…. alors un roman qui a mal vieilli ou moi qui n'ai pas su apprécier.. là est toute la question
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L'histoire d'un été, en vacances, sur la Côte d'Azur.
L'histoire vue, racontée, manigancés, par une jeune fille de 17 ans.
Un sentiment de maîtrise, d'impunité, de liberté, et pourtant...
Ce livre, 1er roman de Françoise Sagan, est publié en 1954. Il fait scandale, mais rencontre un véritable succès. Il faut se remettre dans le contexte de l'époque, avec un public partagé entre l'après-guerre et l'après-68 !
Paradoxal, tout comme l'histoire racontée...
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Ne voulant pas mourir idiot, j'ai lu, il y a de cela quelques années, ce petit livre qui a tant fait parler de lui. Bonjour tristesse m'a semblé bien ennuyeux. Je pense que l'époque se prêtait au succès d'un roman un peu sulfureux et juste assez révolté pour faire parler de lui. Transposé de nos jours, il serait certainement passé inaperçu. Rien d'envoûtant dans cette histoire d'ado triste, qui n'a en définitive pas grand chose à dire.
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Cécile a dix-sept ans, c'est l'été, un été brûlant, et elle passe deux mois en bord de mer, dans une villa luxueuse, avec son père. Son père, c'est un de ces hommes de quarante qui pense ne jamais vieillir : il est riche, il est beau, il croit que tout s'achète et il enchaine les maîtresses. Elsa, celle du moment, les a d'ailleurs accompagnés en vacances ; Elsa, c'est une jeune femme entretenue, une mondaine, très belle mais pas très finaude.
Cécile a dix-sept ans, donc. Sa mère est décédée quinze ans plus tôt. Voila deux ans qu'elle est sortie de pension, qu'elle a retrouvé son père et qu'elle l'accompagne dans sa vie de débauche. Là même, pour deux mois, seuls la farniente, la plage et le soleil sont prévus au programme.
Et puis arrive Anne.
Anne n'est pas comme eux, et cela fera son malheur. Anne est une vraie dame ; elle est belle sans extravagance, très élégante, a une tenue parfaite en toute circonstance, elle est aussi incroyablement intelligente et cultivée. C'est une amie de la mère de Cécile et elle rejoint la joyeuse équipe afin de se reposer quelques temps. Sauf que tout bascule. le père de Cécile trompe Elsa avec Anne et décide de l'épouser. le flambeur prend la décision de se ranger, un vent de stabilité passe dans la maison. Cécile ne supporte pas la fin de leur "ancienne vie" et cela finira en drame.

Venons-en tout de suite au fait : je n'ai pas aimé ce roman. Ce "monument de la littérature du XXème" m'a énormément déçue. Je l'ai lu car on m'en avait dit tant de bien, et je m'apprête à en écrire beaucoup de mal...
Les personnages m'ont répugnée presque dès le début de ma lecture. Cécile m'a fait l'effet d'une enfant gâtée, capricieuse, à qui l'on laisse penser que la vie n'est faite que de droits et jamais de devoirs. Je n'ai que quelques années de plus que ce personnage et je peux dire avec assurance que j'aurais détesté une fille comme cela. Quant au père, ah ! ce flambeur ! ce vieux beau ! Non seulement il mène une vie dissolue mais, de surcroît, il y entraine sa fille. Après tout, à quoi cela sert-il de faire des études? Elle trouvera bien un mari pour l'entretenir ! Ils appartiennent à une "race" que je vomis, celle des profiteurs, des jouisseurs, des gens qui ne font rien pour les autres, des gens vides et dont personne ne se souviendra après leur mort.
Ce roman, c'est l'illustration même des parvenus contre l'élégance. Anne, pauvre Anne ; cette femme, c'est un peu moi, c'est probablement pour cette raison qu'elle est leur seul personnage que j'aie apprécié. Elle était trop bien pour eux, Cécile avait raison de se demander ce qu'une femme comme cela ferait avec son coureur de père. Elle espérait mettre de l'ordre dans leur vie, les rendre respectables mais les profiteurs ne seront jamais respectables. Et le roman se clôt sur cette gamine de dix-sept ans qui dit ressentir de la "tristesse" au souvenir de ce qu'elle a provoqué cet été-là... Décidément, ces personnages sont des coquilles vides.
Ceci n'est bien entendu que mon interprétation personnelle...

Challenge Petits plaisirs 2014/2015
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Vraiment et sincèrement, j'ai essayé.
Ouvrir Bonjour Tristesse c'est savoir qu'on va lire un livre qui a connu le succès et fait la notoriété de son auteure. Les premières pages m'ont presque convaincu, elles m'ont en tout cas donné envie. Mais ce qui devait être une accroche, la promesse d'une montée en puissance ne m'a rien donné, rien apporté. Bonjour l'ennui.
Ce roman, fort court, a trouvé le moyen de me lasser. Dès après le premier chapitre, j'ai été déçu dans la forme (moins bonne) et passablement barbé dans le fond. J'ai pourtant vraiment essayé : de comprendre, de me décentrer pour accéder à ce qu'il pourrait bien y avoir d'intéressant, de « remarquable » dans la vie facile, les plaisirs sans substance, les décors tout aussi superficiels : villas et soleil, mer et soirées mondaines ; dans le goût des réparties (assez pauvres qui plus est) plutôt que du dialogue ; dans toute cette sensualité surfaite, cette égocentrisme surjoué et cette oisiveté bêtement assumée. Même cette prétendue leçon (morale ?) que n'importe quel ado de 15 ans pourrait tirer plus vite s'il voulait bien regarder ce petit jeu à trois, et sans prétention à avoir fait, là, une découverte digne d'éclairer tout lecteur.
Le pire vient peut-être du fait que Sagan, certes jeune quand elle commit ce livre, croit, elle aussi sans doute, nous faire le « cadeau somptueux de nous laisser une chance de croire » (de penser) que toute cette logorrhée futile de personnages sans fond et qui prétendent en trouver en regardant au creux de leur nombril (pâles reflets d'une auteure qui imagine pouvoir en faire un sujet), que cette superficialité sidérale est bien un sujet puisqu'il trouve une fin tragique. Mais, en dehors même de la cohérence tout à fait discutable de la psychologie de la victime, c'est une fin très facile. Et il ne suffit pas d'un coup de volant dans le joli décor kitch élaboré en quelques coups de traits rapides pour que soudain l'on se pâme et puisse (doive ?) crier au chef d'oeuvre. En tout cas, très peu pour moi. J'ai même la tentation de croire que la bourgeoisie qui est ici portraiturée est victime d'injustice tant elle est caricaturée. Et qu'aucune jeunesse n'est si creuse que celle-ci qui croit ne pas l'être juste parce qu'elle sait faire des phrases et connaît du beau monde pour les publier.

Finalement, pour continuer sur ce ton volontairement méchant (façon de dire mon agacement), en refermant ce livre qui conclut sur le bonheur misérable et la tristesse (?) de son héroïne, m'est revenue en mémoire cette répartie de l'abbé de Villecourt qui, dans le merveilleux film de Patrice Lecomte, Ridicule, lorsque le héros, un baron comme on n'en fait pas, vient plaider la cause des (vrais) malheureux qui travaillent sur ses terres, lui répliqua : « pauvres gens. Et comme un malheur n'arrive jamais seul, leur seule évocation provoque l'ennui. »
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Peut-être que cette oeuvre était subversive lors de son contexte d'écriture. Longtemps après, je n'ai pas respiré d'odeur sulfureuse, plutôt de l'ennui. Je ne dois en tout cas pas être la cible de ces ouvrages traitant de problèmes de coeur parmi la grande bourgeoisie ; j'ai ressenti le même manque d'intérêt que lors de ma lecture de Gasby le magnifique. Je sais bien que ce n'est pas la même époque, pas le même contexte, mais j'ai trouvé des points communs aux deux oeuvres : de riches désoeuvrés qui s'ennuient et tentent d'oublier leur ennui et l'arrivée progressive d'une déchéance physique liée à la vieillesse en buvant beaucoup, en fumant encore plus, et en couchant les uns avec les autres. La Narratrice ne m'a pas séduite, plus qu'une manipulatrice perverse, je l'ai vue comme une gamine capricieuse qui ne veut pas apprendre ses leçons, qui ne mange que ce qu'elle aime, qui voit les autres comme des jouets au service de ses désirs, y compris physiques.
L'aspect que j'ai trouvé le plus intéressant, c'est l'approche genrée de la vieillesse, différente pour Anne et pour le père de la Narratrice. Ils ne sont pas vieux, ils ont à peine la quarantaine – surtout avec notre regard actuel, mais ils sont plus proches de la vieillesse que de la jeunesse. le père ne pense qu'à son physique, qu'il veut garder avantageux : il veut plaire, être admiré, c'est le centre de son existence. Il veut donc être sûr que sa jeune maîtresse le désire toujours physiquement. Anne, elle, cherche à construire une vie stable, ordonnée et organisée. le mariage est pour elle le moyen de s'assurer une position stable, respectacle. Elle aurait tout pour vivre seule – intelligence, charme, fortune..., mais elle ne peut être considérée comme une femme accomplie, une « vraie » femme sans époux. C'est elle le personnage le plus intéressant du roman, parce que c'est elle qui est la plus complexe.
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Lu dans le cadre du challenge solidaire.
Je n'avais jamais lu cette autrice et je dois dire que si l'écriture n'est pas désagréable, le reste est, hélas, bien plat.

Le roman est très court. Il y a très peu de personnages et l'histoire est loin d'être palpitante.
Emotions = 0.
Un jeune (mais pas pour sa fille) père veuf, vit avec sa fille, Cécile, depuis deux ans.
Ils sont sur la côte d'Azur avec la jeune maîtresse de ce dernier, Elsa.
Puis, arrive l'amie de la mère disparue, Anne. Celle-ci va remplacer Elsa dans le lit du maître de maison. Ça ne plait pas à Cécile qui va mettre en place un plan pour remettre les personnages à leur place…dans le lit.

Sexe, alcool et clopes de 17 ans à la quarantaine.
Le travail ne les étouffe pas et l'intelligence non plus.
Des enfantillages qui ont peut-être titillé une certaine génération mais un texte qui, pour moi, a bien mal vieilli mais du coup le titre colle bien avec mon ressenti.

Peut-être un texte lu au mauvais moment, il faut dire qu'il passe après un roman de Ken Follett !
A vous de voir si ce style peut vous convenir.
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Il n'est pas court, il est précis !
Ce que j'ai le plus aimé est la façon dont Française Sagan arrive à en dire autant en si peu de mots.
Le personnage principal, Cécile, est une femme très actuelle et ce malgré l'âge du livre, ça en fait un roman intemporel et c'est assez rare pour être mentionné.
Cécile donc, est pleine d'ambigüités, c'est ce qu'y m'a plu, elle représente très bien son âge, cet entre-deux âge, entre l'adolescente et l'adulte.
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Cela fait 2 ans que Cécile (17 ans) partage le quotidien de son père après tant d'années passées au pensionnat.

Ce père, veuf, la quarantaine, beau, séduisant est un vrai Don Juan, il chasse en permanence de belle jeune femme.

Cet été il décide de partir 2 mois en vacances dans une grande villa au bord de la mer avec sa fille et sa maîtresse du moment.

Au bout d'une semaine , il invite Anne, bourgeoise de 40 ans, ancienne amie de sa femme qui a besoin de repos et avec qui il n'a pas d'atome crochu.

Tout ce petit monde va cohabiter et ce ne sera pas de tout repos.

Un récit, tendre et parfois poétique qui relate la jeunesse et l'amour, le tout sous le soleil ardent et les pieds dans le sable.


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Livre culte disait le bandeau... son premier roman qui a fait d'elle une romancière reconnue.
Honnêtement, l'écriture est belle, surtout quand on sait que Sagan avait 17 ans... mais alors!!! Heureusement que le roman est court car je me suis ennuyée ferme avec chacun des personnages que j'ai trouvé agaçants et sans aucune profondeur...
Je sais qu'il a choqué à l'époque, je ne suis certainement pas arrivée à me mettre dans le contexte et je suis réellement passée à côté!
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