Bonjour tristesse

Bonjour tristesse est un livre dont j'ai beaucoup entendu parlé pourtant je n'ai pas été séduite par l'histoire, ce qui explique ma petite note. Pour dire j'ai même abandonné ce livre à moitié, pourtant je n'abandonne pas facilement.
Je n'ai pas accroché non plus avec les personnages, notamment Cécile qui m'a plutôt agacé.
Les thèmes abordés dans ce roman sont universels, comme l'amour, la jeunesse, les liens familiaux mais aussi le mensonge et la manipulation.
Je reste néanmoins contente d'avoir ouvert ce livre pour m'en faire mon propre avis et d'avoir pu découvrir la plume de Sagan.

Peut-être que cette oeuvre était subversive lors de son contexte d'écriture. Longtemps après, je n'ai pas respiré d'odeur sulfureuse, plutôt de l'ennui. Je ne dois en tout cas pas être la cible de ces ouvrages traitant de problèmes de coeur parmi la grande bourgeoisie ; j'ai ressenti le même manque d'intérêt que lors de ma lecture de Gasby le magnifique. Je sais bien que ce n'est pas la même époque, pas le même contexte, mais j'ai trouvé des points communs aux deux oeuvres : de riches désoeuvrés qui s'ennuient et tentent d'oublier leur ennui et l'arrivée progressive d'une déchéance physique liée à la vieillesse en buvant beaucoup, en fumant encore plus, et en couchant les uns avec les autres. La Narratrice ne m'a pas séduite, plus qu'une manipulatrice perverse, je l'ai vue comme une gamine capricieuse qui ne veut pas apprendre ses leçons, qui ne mange que ce qu'elle aime, qui voit les autres comme des jouets au service de ses désirs, y compris physiques.
L'aspect que j'ai trouvé le plus intéressant, c'est l'approche genrée de la vieillesse, différente pour Anne et pour le père de la Narratrice. Ils ne sont pas vieux, ils ont à peine la quarantaine – surtout avec notre regard actuel, mais ils sont plus proches de la vieillesse que de la jeunesse. le père ne pense qu'à son physique, qu'il veut garder avantageux : il veut plaire, être admiré, c'est le centre de son existence. Il veut donc être sûr que sa jeune maîtresse le désire toujours physiquement. Anne, elle, cherche à construire une vie stable, ordonnée et organisée. le mariage est pour elle le moyen de s'assurer une position stable, respectacle. Elle aurait tout pour vivre seule – intelligence, charme, fortune..., mais elle ne peut être considérée comme une femme accomplie, une « vraie » femme sans époux. C'est elle le personnage le plus intéressant du roman, parce que c'est elle qui est la plus complexe.

Un livre ennuyeux dans son ensemble, l'action se déroule essentiellement durant les dernières pages. Ecriture prétentieuse. Sans grand intérêt, j'ai souvent eu du mal à voir où l'auteure voulait nous emmener, ou même de l'opportunité de certains chapitres...

C'est d'abord très léger et élégant mais cela s'enferre dans le drame pour ne plus en sortir : je préfère les films de Rohmer qui restent en suspens jusqu'à la fin ou bien les romans De Beauvoir dont la méticulosité met toujours la gravité la plus grande à distance. Ici on a les sourcils froncés et le coeur flétri en tournant la dernière page et la bénignité du sentiment de tristesse qui sonne comme s'il se répandait sans limite semble finalement très peu adaptée à la densité verticale de celui qui perce et laisse une marque à la dernière page, un point de côte, une entaille, une incise. La tristesse s'est envolée comme l'âme d'un oiseau plombé. Bonjour blessure me paraîtrait malheureusement plus adapté comme point d'aboutissement d'une lente mais inexorable dégradation du plaisir de lecture.

L'histoire d'un été sur la Côte d'Azur... conté par Cécile, du haut de ses 17 ans. Son père, ses conquêtes, des jalousies, le soleil, l'insouciance...

Je ne me suis pas du tout attachée aux personnages et n'ai pas été emportée par l'histoire. L'écriture est pourtant belle et l'écoute agréable : Bonjour tristesse aura été mon tout premier livre audio.

Cependant, je rédige cette critique près d'un mois après ma lecture et je me rends compte qu'il ne m'en reste pas grand chose...

Ce fut une lecture commune agréable pour les échanges avec mes acolytes, mais ce texte ne m'a pas conquise.

J'ai lu ce roman pour son auteur. Même si je peux imaginer le scandale à sa parution, je trouve qu'il a vieillit et malgré un style rapide qui se lit facilement, je n'ai pas accroché. L'histoire semblait légère mais se transforme vite en drame complexe, dans un univers de luxe, d'alcool, d'oisiveté et d'ennui.

Lu dans le cadre du challenge solidaire.
Je n'avais jamais lu cette autrice et je dois dire que si l'écriture n'est pas désagréable, le reste est, hélas, bien plat.

Le roman est très court. Il y a très peu de personnages et l'histoire est loin d'être palpitante.
Emotions = 0.
Un jeune (mais pas pour sa fille) père veuf, vit avec sa fille, Cécile, depuis deux ans.
Ils sont sur la côte d'Azur avec la jeune maîtresse de ce dernier, Elsa.
Puis, arrive l'amie de la mère disparue, Anne. Celle-ci va remplacer Elsa dans le lit du maître de maison. Ça ne plait pas à Cécile qui va mettre en place un plan pour remettre les personnages à leur place…dans le lit.

Sexe, alcool et clopes de 17 ans à la quarantaine.
Le travail ne les étouffe pas et l'intelligence non plus.
Des enfantillages qui ont peut-être titillé une certaine génération mais un texte qui, pour moi, a bien mal vieilli mais du coup le titre colle bien avec mon ressenti.

Peut-être un texte lu au mauvais moment, il faut dire qu'il passe après un roman de Ken Follett !
A vous de voir si ce style peut vous convenir.

Comme pour la majorité des livres qui m'ont été longuement conseillés et dont on m'a régulièrement fait des éloges, je ressort de cette lecture avec un avis plutôt mitigé.

Je comprend l'attrait qu'à pu avoir ce roman à sa sortie (1954) et la raison pour laquelle il a fait couler beaucoup d'encre à l'époque, mais je ne suis pas certaine qu'il ait sur un•e lecteur•ice en 2022 le même impact.

***
Malgré la plume séduisante de Sagan, j'ai trouvé ses personnages trop caricaturaux.

Entre égocentrisme et amour mal placé pour son père, le personnage principal m'a plutot dérangée. On y retrouve ce qui m'a toujours déroutée en lisant des interviews de Sagan : une femme libre, certes, et libérée des conventions sociales imposées aux femmes, mais qui semble complètement déconnectée du monde qui l'entoure au point où seul le "moi" importe, oubliant dès lors l'impact que ses décisions pourraient avoir sur les personnes qui l'entoure. Ses rares crises de conscience ponctuées de remords éphémères, n'en font pas un personnage plus agréable. Elle est, à mon avis, particulièrement détestable et insupportable.

La plume de Sagan faisant que ce court roman se lit vite j'ai pu en arriver à bout, mais je vais surement attendre un peu avant de me plonger dans un nouveau roman de cette autrice.

Ce roman ne m'a pas particulièrement envoûté.
J'avais beaucoup entendu parler de ce livre, je suis quelque peu déçue, mise à part sa fin tragique, nous avons en face de nous un classique de la littérature sur la naissance de l'amour, du désir, des premiers émois, du doute, des remords... Cécile adolescente frivole et insouciante, que nous suivons au fil des pages dans ses pensées égoïstes et vaines.
Elle vit avec son père, vivant dans une sorte de débauche où on ne lui compte plus les conquêtes.

Parti en vacances, Cécile, son père et Elsa, sa dernière maîtresse en date, ils profitent du soleil et de la plage.
Jusqu'à l'arrivée de Anne, à l'opposé d'eux, Raymond et elle décident de se marier.

Pour les séparer, Cécile échaffaude un plan à l'aide de Cyril (son "amant") et d'Elsa.

Je suis littéralement passé à coté de ce livre...
En fait, en lisant je me demandais quel était l'intérêt de ce livre.

Après, je me suis dit "je ne suis pas à la même époque de la sortie du livre." Dans les années 50, le livre avait défoncé par la critique et même interdit, tandis qu'aujourd'hui il passerait pour un roman niais, simple et pas très intéressant.

Je suis un peu déçu de ne pas avoir eu la révélation Sagan, c'est à dire être emballé par ce roman et l'admirer.
Mais je l'ai lu trop tard, alors je suis pas forcément emballé de malade...