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sur 8306 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Une adolescente de 17 ans forme avec son père veuf un drôle de tandem : un couple bobo - des bourgeois qui se la jouent bohème - pendant l'été 1954 sur la côte d'Azur.

"Nous étions de la même race, lui et moi ; je me disais tantôt que c'était la belle race pure des nomades, tantôt la race pauvre et desséchée des jouisseurs."

Puis, vint Anne, le profil type de la vraie, la grande, l'unique bourgeoisie où tout est dans la mesure, le contrôle, la maîtrise et la prévoyance. Anne, le genre de bonne femme qui ne rit jamais de peur de casser son lifting ! Anne adoptant rapidement les manières d'une future belle-mère renvoie Cécile dans sa chambre pour que cette dernière s'occupe à lire Bergson. Il n'en faut pas moins pour que Cécile concrétise un plan d'attaque afin de récupérer sa liberté. Mais, entre manigances et mauvaise conscience, les désirs de Cécile finiront par se retourner contre elle.

J'ai eu un mal fou à lire ce livre. Les problèmes de la bourgeoisie m'ennuient au plus haut point. Là d'où je viens, en 1954, c'est d'école que l'on privait les belles-filles pour que celles-ci aident à fourbir les planchers et à laver les couches telles une Cendrillon ! J'ai dû interrompre cette lecture pour lire Un Anarchiste de Joseph Conrad, un vrai phloroglucinol qui m'a permis de finir ce Bonjour tristesse indigeste.

Livre culte, mon cul, te te te...
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Je crois être passée à côté de Bonjour Tristesse. J'ai beaucoup de mal à voir l'intérêt de ce très court livre, même si les choses s'arrangent dans les 10 dernières pages.

Je ne me souviendrai probablement pas longtemps des personnages, ni de l'intrigue. Un père, ses conquêtes, sa fille, le copain de sa fille,… Je ne vois pas trop l'intérêt.

Je suis néanmoins satisfaite d'avoir au moins tenté l'expérience de ce classique.
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Non, non et non !
Même le "meilleur" livre de Françoise Sagan ne pourra me réconcilier avec elle, ni ne pourra me faire aimer ses histoires et son style.
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J'ai détesté ce livre. Fort heureusement, il est court. Disons que pour aimer Sagan (apparemment, c'est la même chose dans toute son oeuvre), il faut aimer les bourgeois qui s'ennuient sans se rendre compte de leur vacuité. La narratrice est tellement agacante que le début d'un commencement d'empathie envers elle est bloqué.
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Je voulais lire au moins un de ses romans pour répondre à cette épineuse question : qu'est-ce qui fait le succès d'un livre ?
C'est l'histoire d'une jeune fille Cécile qui voit avec circonspection une autre femme Anne déranger la complicité qu'elle entretient avec son père avec elle vit seule depuis deux ans. Ce père, un bon bourgeois, insouciant, séducteur, jouisseur à qui l'envie prend, à l'aube de la quarantaine de se ranger avec une femme de son âge BCBG, cultivée, qui ne manque pas de charme.
Dans un premier temps, Cécile y trouve une mère de substitution, mais les choses se gâtent lorsque cette dernière veut lui imposer sa loi et l'oblige (maladroitement, il est vrai) non seulement à réviser son bac (crime de lèse-majesté), mais lui défend de revoir son petit ami Cyril dont elle est à peine amoureuse.
Sa sacrosainte liberté étant en jeu, Cécile va imaginer un stratagème machiavélique pour les séparer : exciter la jalousie de son père en mettant en scène une fausse liaison entre Elsa (l'ex que son père vient de quitter par amour pour Anne) et Cyril. le résultat sera sans surprise : le père atteint dans son orgueil de mâle cherchera à reconquérir Elsa et Anne les prendra sur le fait. Se sentant trahie elle s'enfuira en voiture et sera victime d'un accident sur la route de l'Estérel.
Je ne vois pas l'intérêt de cette histoire malsaine : une adolescente juste soucieuse de sa liberté au point de fouler au pied celle de son père pour préserver sa petite vie tranquille et qui de ce fait va entrainer la mort d'une autre personne. le titre « bonjour tristesse » clôt le livre et résume les sentiments de cette jeune fille inconséquente et cruelle. Un peu de vague à l'âme et une once de remords qu'il faut lire entre les lignes donnent un peu de relief au personnage qui se veut paradoxal.
Un roman de gare ; rien de plus.
Miroir de son auteur, ce roman déroule le tapis rouge à un mélange d'innocence, d'irresponsabilité, d'égoïsme avec une bonne dose de perversité. On y retrouve sans trop crainte de se tromper le double de Françoise Sagan cette bourgeoise sentencieuse à la vie sulfureuse. On peut aussi y voir le témoignage ou les prémices de cet individualisme forcené qui ronge le XXe siècle et s'inscrit malheureusement dans notre actualité.
Quant à l'écriture : efficace et banale comme le reste.
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il ne me reste pas le moindre souvenir de la lecture de "Bonjour tristesse" durant laquelle je n'ai pas cessé de m'ennuyer.

J'ai du naître trop tard, ce livre est le livre d'une génération qui n'est pas la mienne.
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Je le suis ennuyée du début à la fin.
Ça se lit tout seul, mais porte bien son titre: bonjour tristesse (et ennui!)
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Tout d'abord, je ne connaissais Françoise Sagan que de nom. Je savais que c'était une femme de lettres, qui avait écrit quelques romans et c'est tout. Autant dire que je ne savais pas grand-chose d'elle. Une petite biographie au début du livre est venue m'apprendre un peu plus de choses, comme le fait qu'elle était fan de sport automobile, qu'elle a écrit une biographie de Sarah Bernhardt ou encore qu'elle est morte en 2004. J'étais curieuse de découvrir son premier roman, car il fait partie des classiques français, et je voulais commencer ma série d'articles sur les classiques par un roman écrit par une femme.
On découvre donc Cécile, 17 ans, qui n'a jamais vraiment eu de relation sérieuse avec un garçon et qui doit composer avec le style de vie de son père qui aime enchaîner les conquêtes. Elle a perdu sa mère, et son père n'arrive pas ou ne veux pas retrouver quelqu'un pour le moment. Ils partent en vacances avec la maîtresse du moment : Elsa. Très vite, Cécile rencontre un garçon, Cyril, qu'elle voit plutôt comme un ami au début du livre. Il essaie de lui faire la cour, mais elle a du mal à s'abandonner totalement. Rappelons toutefois que l'histoire se déroule à l'été 1954, les habitudes et les moeurs des jeunes de l'époque n'avaient donc rien à voir avec maintenant, qu'on soit bien d'accord. Assez rapidement également, une autre femme va entrer en scène dans la vie de Cécile et de son père : Anna. C'est une vieille amie de la mère de Cécile, qui n'est pas vraiment habituée à leur façon de vivre.L'histoire va donc se passer autour de ces cinq personnages principalement, mais nous sommes du point de vue de Cécile.
Sans dévoiler tout le contenu du livre, je résumerai ça en disant qu'il s'agit surtout d'une histoire d'acceptation de potentielle belle mère qui n'est pas du même rang social, et qui les fait se sentir un peu inférieurs à elle, bien que Cécile et son père soient heureux avec leur style de vie. Ils ont d'ailleurs une certaine complicité assez sympathique, même si elle peut paraître un peu étrange. Il s'agit aussi de la découverte de l'amour et de ses premiers émois, de la jalousie naissante qui devient envahissante, et du fait que Cécile et quand même, je trouve, très chiante. Une (vieille) ado tout ce qu'il y a de plus normal : elle essaye de contrôler son père et va échafauder un plan avec Cyril et Elsa pour faire craquer et donc partir Anne, qui elle est bien décidée à mettre le grappin sur le père de Cécile. Anne, qui n'a pas l'air d'être un personnage si horrible que ce que Cécile veut bien nous le dire, a cependant décidé de remanier un peu la vie de Cécile et de son père, afin qu'ils correspondent plus à son statut social. En gros, Cécile nous fait une petite crise d'adolescence qui va avoir de graves conséquences.

Au niveau du style de l'écriture, je ne suis personne pour juger de quoi que ce soit, simplement je donne mon avis sur ce que j'ai pu ressentir par rapport à ça. le style donc, c'est du classique : au début j'ai eu un peu de mal avec le langage assez soutenu et poétique, car il m'a fait relire certaines phrases deux fois pour bien saisir leur sens, mais une fois dépassé l'appréhension des mots inconnus et des phrases un peu longues, je suis rentrée dans l'histoire.
Le personnage que j'ai préféré c'est Elsa, car même si elle paraît vraiment cruche au début, elle va un peu gagner en profondeur et en sagesse, et elle n'est pas méchante pour un sou, ce qui me la rend bien sympathique.
Le personnage que j'ai le moins aimé c'est Cécile. Entre l'envie de lui mettre des claques car elle « fait des petites crises » pour pas grand-chose, et sa façon de vouloir se donner l'air intelligent, j'ai eu du mal à être compatissante avec elle avant la fin du roman. Tout au long de l'histoire, elle est partagée entre la haine et l'admiration qu'elle éprouve envers Anne. D'un côté elle ne veut pas d'elle car a peur qu'elle l'éloigne de son père, et d'un autre elle est fascinée et admirative de la femme qu'elle est. Elle voudrai lui ressembler mais passe son temps à la critiquer: on jongle donc entre deux sentiments opposés au fil de l'histoire, et c'est ce qui m'a un peu perdue finalement...C'est surtout pour ça que je l'ai trouvée agaçante.
Le personnage du père m'a paru un peu…plat. Alors certes, il s'agit d'un homme qui a perdu sa femme, qui est triste et qui se protège un peu pour ne pas souffrir, mais j'aurai aimé un homme avec une force de caractère un peu plus grande. Il pense également que sa fille n'a pas vraiment besoin d'instruction, car "elle trouvera bien un homme qui l'entretiendra". Pas étonnant qu'Anne ait voulu lui faire changer sa façon de penser. Cependant, je pense que l'auteure a voulu nous montrer à quel point on pouvait se focaliser uniquement sur les deux femmes, et ne rien voir d'autre. Tantôt du côté de Cécile, tantôt du côté d'Anne, on oublie vite que le père devrait prendre sa place et user de son autorité pour se faire obéir de sa fille. Il ne va se "réveiller" et enfin réagir qu'à la fin du roman, quand il sera trop tard.
Anne justement, je ne l'ai pas trouvée si terrible que ça, il y a juste quelques moments ou je me suis dit : (pardon pour le langage cru) quelle connasse! ; mais au fond, tous ceux qui ont déjà eu à faire à une belle mère l'ont au moins pensé une fois, ne me jetez pas la pierre, Pierre. Sauf si vous en avez eu une en or, parfaite et dans ce cas tant mieux pour vous. Elle m'a semblé être assez profonde, peu être tourmentée, car ce qui compte beaucoup pour elle c'est l'image qu'elle renvoie au Monde, mais pas forcément l'image physique, plutôt l'image intellectuelle. Au fond elle ne veut que le bien de Cécile et de son père, même si elle est extrêmement maladroite et un peu trop catégorique sur beaucoup de choses. Au début du roman on se dit que c'est une femme prête à tout qui jette son dévolu sur le mari de sa meilleure amie décédée, mais en fait elle n'est qu'une femme prête à tout pour retrouver le bonheur.
Pour terminer, Cyril. Ah, Cyril, que dire de lui ? Dans le rôle de l'amoureux transi il est parfait. Assez à l'écoute de Cécile, aux petits soins, un peu ambitieux; cependant je l'ai trouvé banal, un peu maladroit et surtout : qu'est-ce qu'il trouve à Cécile ? Vu comment cette dernière est démonstrative (ironique) envers lui, il aurait mieux fait de partir avec Elsa. Il se fait mener par le bout du nez par une jeune fille de 17 ans alors qu'il est un peu plus âgé qu'elle, et devrait plus insister sur le fait qu'il n'est pas d'accord pour entrer dans le plan de Cécile, voir refuser tout court d'y participer... Pareil, encore une fois un homme qui n'a pas de c*****. C'est ce qui m'a fait ressentir le côté assez féministe de ce roman.
J'ai aimé le fait que tout au long du livre, la sagesse et l'intelligence des femmes en général soit mise en avant. Des femmes qui défendent leurs convictions (que ce soit Cécile, Anne ou Elsa), même si elles n'ont pas forcément toujours raison. Anne veut tout faire pour que Cécile s'instruise et s'intéresse à autre chose que sa petite personne, qu'elle ait toutes les clefs nécessaires pour s'assurer un bon avenir sans dépendre de personne. Cécile défend surtout son droit à s'opposer à Anne, ou à toute forme d'autorité, en la contredisant sur toutes les décisions qu'elle semble vouloir prendre pour elle. Elsa défend le fait qu'elle souhaite changer de vie, ne plus être une "fille légère" mais une "vraie femme" et une compagne tout ce qu'il y a de plus normal. Je pourrai aussi résumer la fin par "c'est quand on perd quelqu'un qu'on se rend compte de sa valeur", qui est un peu bateau mais tellement vrai.
Sinon, pour conclure, j'ai trouvé ce roman « sans plus » à lire, je ne pense pas qu'il va me rester en mémoire. Peut-être que je ne l'apprécie pas à sa juste valeur, mais c'était un peu long sur la fin, malgré le fait que le roman soit assez court. Par contre, le dénouement de l'histoire était un peu rapide, presque brutal (certainement voulu par l'auteure pour augmenter le sentiment d'injustice par rapport à ce qui se produit), même si on pouvait un peu s'y attendre. J'ai trouvé ça un peu rapide car ils ont vite réagit à leur situation avant que le drame ne se produise, de peur de se retrouver seuls tout le reste de leur vie...Ensuite, on peut clairement dire qu'ils n'avaient que leurs yeux pour pleurer. Je n'ai donc pas spécialement apprécié ce roman, mais au moins, je l'ai lu.


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Un des livres que j'aime le moins au monde. Ni son contenu petit bourgeois et plat comme un transat cassé ni sa portée surfaite et finalement très circonstancielle ne me sont accessibles à vol de coeur. Je suis même sûre qu'à chaque fois que quelqu'un encense Françoise Sagan, un écrivain moins connu et plus méritant meurt.
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On raconte que c'est le livre culte de Françoise Sagan, son premier roman qui a fait d'elle une romancière reconnue. Personnellement j'ai été déçue. C'est plat, c'est morne et ennuyeux.
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