Donjon Monsters, tome 5 : La Nuit du tombeur

Horous est un étudiant brillant en nécromancie à l'université d'Antipolis. Il va découvrir qu'il est possédé par une autre personne qui se sert de son corps pour séduire des filles. Disons qu'avec sa silhouette de Vautour, on a du mal à y croire, Horous n'est absolument pas un sex symbol, alors quand on découvre qu'il a engrossé plusieurs filles d'Antipolis, c'est la stupéfaction, mais dans l'histoire c'est lui qui n'a pas consenti. le schéma est assez classique, une histoire de possession, avec un fond de Vaudeville, mais la force de cette série, c'est de nous proposer des décalages savoureux et le contre-emploi donne du sel à cet épisode.
Le dessin est sombre, s'apparentant à celui de Christophe Blain et aux épisodes de Donjon Potron-Minet, La nuit du Tombeur ce passe d'ailleurs à cette période. le style est hachuré, aux couleurs terreuses, beaucoup de scènes d'intérieur sous des voûtes sombres, cela donne un ton grave qui contraste avec l'humour de vaudeville de ce récit qui va nous amener vers du fantasy épique et magie noire sur la fin. Ce n'est pas un épisode majeur, il laisse d'ailleurs assez peu de clés pour l'ensemble de la série, à noter tout de même une visite sympathique dans les caves du Donjon à la rencontre des monstres. Mais le mélange des genres est vraiment réussi, toujours bourré d'idées géniales, encore un tome qui confirme le haut niveau de qualité de cette série.

Un tome assez poussif, en ce qui me concerne, qui a quelque mal à passer. Il est centré, comme les tomes de la série Donjon Monsters, sur Horous... mais les premières planches mettent en scène Alcibiade et Tristan Chambon, le fils du directeur de la Morgue. Horous réussit à faire intégrer Alcibiade aux séances de dissection, à condition qu'il fasse réussir Tristan, qui n'est que force brutale et décérébrée. Il mange les livres et des choses encore bien pires.

Cela pourrait être comique. Mais comme signalé, le vrai sujet redevient Horous accusé d'avoir engrossé par mal de jeunes filles... contre son gré, mais avec le consentement des jeunes femmes (ouf, la morale est sauve). Parmi ces jeunes femmes, on trouve la fille du Duc de la Hure, puissant châtelain local. le choix d'Horous est vite fait: entre la pendaison et le mariage... le mariage. On est déjà pages 15-16 sur 48 et il ne s'est pas passé grand chose.

Il apparaît ensuite qu'Horous est manipulé. L'idée qu'Horous soit un tombeur, séducteur... efectivement, c'est amusant. Les contre-emplois suscitent le rire ou le sourire et Horous est un bon candidat pour endosser ce séducteur, quasi romantique par moment.

On découvre aussi une personnalité vile, matérielle et calculatrice chez Horous. Surtout vers la fin où Horous négocie habilement et fait preuve de réalisme cynique tout à fait habile (on ne peut le nier). On ne devrait pas être surpris, après tout, il est nécromant. le côté obscur et tout ça. le second degré de l'ensemble ne saute pas aux yeux. On peut légitimement supposer qu'il y en a, mais cela n'est pas percutant et pas spécialement drôle. J'ai aussi trouvé le tout asse convenu, presque prévisible, ce qui est assez contraire à l'esprit de la série. C'est assez terne, plat.

Le dessin est OK, mais la mise en couleur dans les tons de bruns/noirs renforce mon ressenti déplaisant. Il y a un côté malsain (sans doute assumé et voulu) qui m'a déplu (ou en tout cas qui ne m'a pas semblé au même niveau que tout ce que j'ai lu jusqu'à présent dans la série).

Un Monsters enfin a l'époque Potron-Minet je dis oui, sur Horous jeune doublement oui, ce que je ne savais pas c'est que l'intrigue de "La Nuit du tombeur" est en 2 partie et la deuxième ca sera pour le 7ème tome de Monsters "Mon fils le tueur" d'où le fait qu'a ma 1ere lecture j'avais un espèces de manque a la fin du tome qui est désormais comblé, comme quoi Donjon ca s'apprécie encore plus une fois qu'on a toute les pièces de "l'énorme" puzzle

Ce tome de Monsters est donc focalisé sur Horous cet fois-ci époque Potron-Minet mais cet fois pas d'histoire cruelle ou de déconstruction de personnage montré jusque la sous un jour positif comme dans "Le géant qui pleure" ca pourrais limite être un tome de la série Potron-Minet plutôt que Monsters puisqu'il a TOUT ce qui fait l'identité de Potron-Minet a commencé par l'intrigue qui est une grosse enquête (a ce moment du tome sans réponse) sur Horous qui ken de partout, y a plusieurs femme en ville qui attende un enfant de lui en sachant qu'Horous et même plus globalement les étudiant en nécromancie sont nuls a la drague (y a qu'une seul femme parmis les élèves en plus) et que le comportement d'Horous est totalement inhabituel lorsqu'il passe a l'acte (la scène ou il essaye de ce faire Elise est aussi horrible que marrante grâce au réactions des personnages sur le moment et au lendemain) , alors bien sur y a pas que l'enquête dans le tome bien que cet dernière sois très bonne et c'est rafraichissant de voir un mystère basé sur la magie ca rend l'enquête encore plus imprévisible, on a également sorti de nul part la première apparition chronologique de Zongo encore nommé Tristan Chambon et par sa famille qui sera très importante dans cet arc et mine de rien c'est mineur mais chouette de voir comment se passe la vie d'étudiant en nécromancie et surtout de voir plus d'Alcibiade jeune dans cet histoire, déjà ami avec Horous moins encore loin d'être le duo de magicien limite incompétent de Zénith, j'ai également bien aimé qu'on nous montre l'évolution du Donjon a ce stade de la chronologie qui commence a ressemblé au Donjon qu'on connais et moins au petit chateau familial du début de Potron-Minet avec l'arrivée d'une variété de monstres et une architecture beaucoup plus labyrinthique et imposante.

Graphiquement ce tome fait place a Jean-Emmanuel Vermot-Desroches (il est français) et je vais utiliser son pseudonyme Jim Vermoch ca sera plus simple, de ce que j'ai compris c'est sa 1ère BD "professionnel" en dehors de planches amateurs publié sur internet et c'est assez impressionnant, l'ambiance Potron-Minet est respecté sans essayé de copié Blain, il suffit de comparé la ville pour le remarquer c'est bien moins menaçant et excentrique en terme d'architecture et plus clair chez Jim et y a des cases assez marquante visuellement comme a la page 6 ou après qu'Alcibiade ce sois fait assigné par un des étudiant en Nécromancie, la responsabilité de Tristan accompagné d'une vanne pour appuyé la stupidité de ce dernier, on les voit ce marrer comme des baleines avec leur ombres déformé sur les murs leur donnant une apparence plus méchante pour faire comprendre que c'était une blague pour rire de et pas avec, il utilise également les hachures sur des personnages ou élément du décor pour les ombres ce qui est parfait pour Potron-Minet, il a de chouette idée dans le découpage également: page 27 Elise saute du balcon et atteris dans l'eau, la case ou Elise saute est juste au dessus de deux cases, une ou Hyacinthe s'apprête a sauté de son balcon suivis d'une deuxième ou Horous possédé chute vers le bas et donc vers Elise, Mettre ses deux cas juste en dessous de la chute d'Elise isole les chute présente dans la page dans leur propre coin et l'une accompagne l'autre dans la page en terme de direction.

C'est assez intéressant de voir une histoire typé thriller dans l'époque Potron-Minet et qui sois autant maitrisé que les tomes de la série dédié qui lorgne (a ce moment) dans le super-héros, même si au risque de spoiler mon avis sur "Mon fils le tueur" je trouve le mystère bien plus satisfaisant avec sa conclusion bien qu'en sois on a un très bon tome de Monsters avec une enquête sans réponse mais super bien mené.

Ce tome se passe juste avant le tome 3 de la série 'Potron-Minet', c'est à dire au niveau -97 dans la chronologie particulière de cet univers parfois un peu complexe à appréhender.
Dans ce tome, nous en apprenons plus sur Horous (un des mes personnages secondaires préférés) mais aussi sur Zongo (qui s'appelle Tristan en fait).
L'histoire est très sympathique. le scénario arrive à être très original malgré un postulat de départ pourtant un brin prévisible.
Le dessin est plutôt réussi et s'intègre parfaitement à la saga.
Je suis vraiment agréablement surprise par la relecture de cette série car je gardais de cette période (Potron Minet) un avis plus que mitigé et je passe de très bons moments.

M'étant lancé il y a peu dans l'aventure Donjon, j'ai fait le choix de lire la série dans l'ordre chronologique des sorties, et donc d'alterner entre les tomes des différentes ères.
Ce tome étant le 17éme que je lis, je commence à être rodé et à bien appréhender l'univers.
Me voici donc sur le tome Donjon Monsters 5.

Ce dernier se déroule dans l'ère Potron-Minet, en -97 pour être précis, et nous y suivrons principalement le personnage d'Horous, bien que grandement accompagné par Alcibiade et Hyacinthe.
L'intrigue est assez simple, un beau jour (enfin beau, façon de parler) de nombreuses femmes viennent voir Horous en lui disant qu'elles portent un enfant de lui.
Problème, Horous ne connait aucune de ses femmes...
Intrigue assez simple oui, mais qui fonctionne particulièrement bien et qui permet un humour salace qui m'aura fait sourire de nombreuses fois.

Si jusqu'à présent je trouvais l'ère Potron-Minet en dessous de l'ère Zénith, pas que les tomes n'était pas bon, mais les tomes Zénith l'étant tellement que les tomes Potron-Minet souffrait de la comparaison, je dois dire que ce tome rebat les cartes et me donne envie de découvrir cette continuité plus en profondeur.