Catherine Salles fait ici de nouveau du
Catherine Salles!
Elle se rend assez vite compte qu'en dépit de son caractère effrayant, le grand incendie de 64 ne donne pas matière à écrire tout un livre. Alors elle se pique de remplir des pages et des pages en clabaudant sur la famille impériale, avec un sort particulier pour Claude, qu'elle présente d'une page à l'autre comme un dirigeant sournois et calculateur ou comme un sombre crétin entièrement sous la coupe de ses épouses successives. Au lecteur de choisir, sans doute!
Bref, je n'en démordrai pas:
Catherine Salles est à l'histoire de Rome ce que Gala et Voici sont à l'écriture. On a le droit d'aimer cela, mais pas de faire prendre au lecteur des vessies pour des lanternes.