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Le film de Refn est une telle réussite que l'on ne peut que lire le livre qui en etst à l'origine. Et quel livre. Si certains détails sont sensiblements différents , le style de Sallis est captivant . On est ici dans le meilleur du roman noir contemporain et cela est un régal de lire ces pages pleines de suspense , un roman trés court maisd'une force indéniable qui donne ces lettres de noblesse au genre . Et en découvrant l'oeuvre de Sallis on plonge dans un univers sauvage , violent ,passionant . Un grand livre et un grand auteur.
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Ce livre est assez décevant, je trouve. Je m'attendais à un récit beaucoup plus glauque et noir, mais il n'en est rien. Les personnages sont à peine développés, pareil pour l'histoire, on dirait une esquisse de scénario, les évènements sont flous et la narration désynchronisée n'aide pas. C'est dommage, car la quatrième de couverture promettait un bon moment de lecture... Sinon, j'ai quand même apprécié les quelques passages de poursuites et de cascades, mais hélas, ils sont peu nombreux. Voilà, je suis un peu frustré par cette courte lecture, car j'adore les histoires noires et les bagnoles, mais je n'ai pas trouvé ce que je recherchais, c'est-à-dire : une histoire complexe, des personnages profonds ainsi que de la crédibilité ; mais là, nada ! Pourtant, le Chauffeur avait toutes les cartes en mains pour me plaire, mais il s'avère que lui et les autres protagonistes se sont montrés creux, ou plutôt, ils manquent cruellement de développement, même si le roman est très court.
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J'avais vraiment beaucoup aimé le film, je m'étais donc dis que le livre devait être également excellent, voire meilleur que le film. Hélas, il n'en est rien, j'ai eu beaucoup de mal à rentrer dedans, l'impression que cela manque d'un fil conducteur, de suspense, de choses qui nous donnent envie de tourner les pages pour savoir ce qu'il va se passer. Quelques fois, pendant les dialogues, on ne sait même plus qui parle, alors on retourne en arrière essayant de trouver un indice pour savoir qui dit telle phrase, et ensuite on compte les alinéas jusqu'à revenir à notre point initial : ça, c'est vraiment pénible. Reste quelques passages sympas et quelques phrases "poétiques" qui parfois font mouche. Au final, un roman, pas nécessairement mauvais, mais loin d'être bon à mon sens.
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On a souvent pour habitude de dire que les romans sont meilleurs que les films. Drive vient faire exception à cette règle. Mais attention ! le roman est loin, très loin d'être mauvais… c'est juste que moi j'ai trouvé le film exceptionnel.

Dans ce roman, nous suivons donc le chauffeur (dont nous ignorons le nom) dans une histoire de vengeance. Parce que le gars s'est fait doubler lors d'une histoire de truandage, et ça il aime pas trop.
Le chauffeur est un homme solitaire, qui semble dénué de toute émotion. C'est surtout un as du volant, et les gentils comme les méchants vont vite comprendre que l'avoir dans sa liste d'amis peut-être un avantage certain. A propos de ce personnage, j'ai trouvé que son aspect sans émotion était bien mieux mis en valeur dans le film que dans le livre. Dans le film cela apportait un côté intriguant, mettant mal à l'aise le spectateur. Alors que le personnage papier m'a parfois donné l'impression d'être plus distant, plus… bon dans le film aussi on ressent cette distance, mais c'est pas pareil !

James Sallis arrive à instaurer à cette histoire simple et banale une atmosphère pesante absolument délicieuse. du début à la fin, on suit ce chauffeur dans ses aventures diurnes et nocturnes, on suit ses pensées, son cheminement vers l'acte de vengeance en lui-même. Les chapitres sont très courts, souvent très incisifs. La plume de l'auteur m'a semblée à l'image du personnage : distante, presque automatique, et par moment très tranchée, franche.

Malgré cette atmosphère pesante, je n'ai jamais ressenti une impression d'étouffement. Entre deux chapitres, l'auteur nous donne la possiblilité de respirer… tout en nous incitant à continuer cette lecture, à reprende la route avec le chauffeur.

En conclusion, j'ai aimé ce roman. Vraiment beaucoup, beaucoup. Même si je lui ai préféré le film. Cependant, il y a quelques différences entre le film et le roman qui sont intéressantes. Par exemple, la chronologie n'est pas la même. Et pour cela, je vous inviterais volontiers à vous intéresser à cette version papier.
Lien : http://desliresdestoiles.wor..
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"Drive" oui, mais j'aurais aimé être moins bernée par l'appellation du driver qui se trouve être pas drôle avec un charisme d'une huître... sans parler des dialogues totalement insipides, on passe d'un ennui profond avec des scènes interminables à un déchaînement de violence gore et complètement inutile...

Je m'attendais à un grand roman noir : à de la profondeur mêlée à beaucoup d'efficacité, à du sang froid coupé à du chaud, à de la passivité frustrée, à des quêtes tourmentées. Car un thriller est censé être rythmé, ponctué d'action(s), de rebondissements, de suspense, d'intensité, avec une affaire en toile de fond (politique, policière, professionnelle et j'en passe), un thriller doit aussi avoir des dialogues percutants, il doit dégager une certaine puissance, une force, du caractère... Mais Drive n'a rien de tout ça. C'est juste un pitoyable drame avec de temps en temps des effluves de sang et de la violence gratuite...

D'abord, les personnages : Ils n'ont aucune personnalité, ils ne sont ni réalistes ni hyper-stéréotypés, ils sont juste...rien. On s'attendrait presque, à tout moment, à ce que l'un remplace l'autre, ou à ce qu'ils pètent tout soudainement les plombs après tant de retenue. Mais non. Ils n'ont pas de passé, pas de futur, pas de présence non plus. Ils sont en colère (contre quoi ?), ils se taisent (pour signifier quoi ?), ils ont peur (de perdre la vie par laquelle ils ne semblent même pas animés, vraiment ?). Ensuite, l'histoire : forcément, elle va de pair avec ceux qui la vivent, alors bien sûr, si on n'a déjà rien à faire de coquilles vides, il est logique qu'on n'a rien à faire non plus de ce qui peut leur arriver. D'autant plus qu'il ne se passe finalement pas grand-chose.

En y réfléchissant, avec beaucoup d'indulgence, je me dis que James Sallis, n'a réalisé que trop de poésie risquant de tuer tout le reste de son roman, et qu'en quelque sorte, il s'est juste laissé aller sans se rendre compte du cruel manque de profondeur de son histoire et de ses personnages. Ce n'est pas un crime d'écrire une mauvaise histoire. Ce qui devient criminel, c'est de l'encourager et de la fertiliser. D'abord en la réalisant (et l'on imagine bien Nicolas Winding Refn, le réalisateur, gémir mentalement de plaisir en filmant puis montant des plans aussi jolis et formellement et "stylistiquement" parfaits, sans s'interroger sur la véritable nécessité de ceux-là). Plus grave encore est l'infraction lorsqu'elle est fécondée par un si large public qui crie au génie devant un tel trou noir. Dommage !
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Drive, de James Sallis

drive.jpgUne chronique d'Eric

Drive est un roman elliptique et abstrait; le titre évoque le héros solitaire de Taxi-driver de Martin Scorsese.

On peut situer James Sallis dans la lignée du roman noir américain (il rend d'ailleurs un hommage appuyé à Donald Westlake, Ed Mc Bain et Larry Block) qui a tant influencé l'école française du polar des années 70, de Jean-patrick Manchette à Jean-Bernard Pouy.

Comme nous, lecteurs, le personnage principal ne saisit pas l'enjeu de son existence, il veut faire le bien et il est contraint de tuer. Son amour pour l'autre le dépasse et l'asphyxie : il est piégé par un univers codé dont il ne comprend plus les règles. Cascadeur le jour pour des séries B hollywoodiennes, il participe la nuit à des cambriolages un peu minables ou ses services de pilote habile et précis sont bien nécessaires pour semer les poursuivants. N'est-ce pas là en fait les deux faces d'une même pièce ? Ses deux activités correspondent à une même réalité et à une même fiction. La description du monde urbain froid et dégradé fait écho aux états d'âmes du « chauffeur » et nous révèle une Amérique désorientée, celle des losers, des paumés, des perdants du monde libéral.
Au coeur de l'intrigue se noue une tragédie où se mêlent un amour fragile, le désir de vengeance et l'errance dévolue à celui qui doit expier..
Dernièrement une adaptation cinématographique fidèle au roman à donné une pépite dont le 7ème art s'honore de temps à autre avec dans le rôle principal Ryan Gosling, beau gosse blafard au jeu fluide et plein d'humanité qui ne laissera pas insensible le coeur passionné de ses dames. Une oeuvre à découvrir.

Eric Furter
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Sans vous mentir, si ce livre m'a attiré l'oeil dans un premier temps c'est belle et bien grâce au film! de toutes manières , si je l'ai lu c'est aussi parce qu'un ami a eu la gentillesse de me le donner après avoir acheté le coffret collector du film. Bref passons ce racontage de vie et passons...au livre.
Je me suis installée dans mon canapé, la B.O du film en fond sonore. (oui il faut créer une ambiance voyez-vous) J'ai affiché un poster de Ryan Gosling pour baver un peu et tadam...Lançons-nous. Bon dans un premier temps, il est très rapide à lire (pas loin de 200 pages je crois). le style est assez fluide, l'ambiance est bien noire. Pour ma part j'ai peu accroché aux personnages et la fin m'a laissé...sur ma faim. Trop de flash-back, une histoire un peu décousue mais la relation entre le personnage et sa pseudo copine sont beaucoup plus poussées que dans le film.Sans spoiler, la fin est totalement différente de ce dernier, ce qui peut être un prétexte pour le lire.
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Après avoir vu le film, un ami m'a offert le livre. Je dois avouer qu'il souffre de la comparaison. Alors que le film sublimait une histoire banale par une mise en scène de haute volée, un jeu d'acteur irréplochable (Gosling, électrique, en tête) et une bande son mémorable, le livre ne peut prétendre, de par sa nature même, reprendre ces qualités. Il arrive cependant à instaurer une ambiance, mais sans que l'on arrive à s'émouvoir du sort du "Chauffeur" (sic), trop froid. Dommage.
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Epuré, simple mais efficace ! Les pages de Drive se tournent aussi vite que le personnage principal conduit ses voitures. Et on finit un peu essoufflé ! Découvert grâce au film, tout aussi bon, ce livre m'a ravie !
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"Drive" est un petit roman noir et poisseux qui se lit avec autant de plaisir que se regarde le film ou s'écoute sa géniale B.O.
L'histoire n'est pourtant pas bien riche : un as du volant, solitaire et taiseux, fait des cascades le jour et des braquages la nuit. D'ailleurs le roman n'atteint pas les 200 pages. Pour lui donner plus de chair, le romancier opte pour une narration désynchronisée, tissant les flash-backs et les flash forward. le film, lui, est plus linéaire.
Le génie de James Sallis et de Nicolas Winding Refn est d'avoir réussi à donner chair à un personnage avec quelques détails : dans le film, un blouson, un cure-dent ...
Les limites de l'exercice sont dans le scenario qui, ne partant de pas grand-chose finit par déboucher emphatiquement sur presque rien.
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