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EAN : 9782743626266
176 pages
Payot et Rivages (02/10/2013)
2.88/5   25 notes
Résumé :
"Quand le Chauffeur avait refait surface pour la première fois, six ou sept ans plus tôt, cela s'était passé ainsi, sauf que c'était en sens inverse. Le soleil, l'air, la liberté - son réflexe avait été de replonger. Il préférait l'ombre, la sécurité, l'anonymat. Il en avait besoin. Il n'envisageait même pas de vivre sans.
Il avait vingt-six ans."

Le héros de Drive a refait sa vie à Phoenix dans l'Arizona. Jusqu'au jour où deux inconnus apparai... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Il y a comme un air de vieille country qui accompagne ces nouvelles aventures du Chauffeur.
... Et toujours cette route, ces parkings immenses, ces trottoirs défoncés, ces personnages cabossés et les bagnoles, déesses bichonnées au pays de l'automobile-reine.
Encore jeune, le Chauffeur... Et retrouvé, pourchassé par quelque (ou quelques?) ennemis non identifiés... Si jeune, encore.
Mais le Chauffeur a de la ressource: C'est une routine qui revient, chez-lui, de mettre les bouts et planquer dans un hôtel minable ou une maison... où son ennemi le retrouve: des tueurs qui vont par paires et qui se font invariablement dessouder...
La lassitude arrive, fatalement. le Chauffeur parviendra-t-il à mettre un nom sur celui ou ceux qui tirent les ficelles tueuses?... Cela aura-t-il une fin?
Ou le jeu va-t-il encore et encore perdurer?
Un deuxième opus, une demi-étoile en-dessous du premier, pour moi.
Une broutille. Je vais continuer de lire James Sallis.
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DROWN PLUTOT
Qu'est ce que c'est que ce truc ? C'est rien. Il n'y a pas d'intrigue. Il n'y a pas d'ambiance. Il n' y a pas de personnage. C'est rien. Autant j'avais aimé le premier qui avait belle consistance. Là, L'absence sidérale. Il a voulu ne pas faire quoi Sallis ?

Driven qu'il a appelé cela. Plutot Drown qu'il aurait du. Même dans le titre il ne s'est pas foulé.
Circulez il n'y a rien à voir.


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James Sallis est un romancier américain né en 1944 à Helena, en Arkansas. Avant de s'intéresser au roman noir et policier, James Sallis commence par écrire de la poésie et voyage à travers les États-Unis. Il est tour à tour poète, éditeur d'un magazine de science-fiction, guitariste, kiné, critique littéraire, professeur de création littéraire. Il traduit en anglais plusieurs auteurs comme Blaise Cendrars, Pablo Neruda, Jacques Dupin ou Raymond Queneau. James Sallis débute dans le roman noir avec une série de romans consacrés à Lew Griffin (Ancien détective privé et agent de recouvrement) et il est également le créateur de la série consacré à John Turner (Ancien de la guerre du Viêt Nam, ex-flic et ex-détenu).
Son roman Driven qui vient tout juste de paraître, reprend le personnage du Chauffeur, héros du précédent Drive adapté au cinéma en 2011 avec Ryan Gosling dans le rôle titre.
Le Chauffeur, ancien cascadeur puis propriétaire d'une boîte restaurant les voitures anciennes s'est retiré à Phoenix où il espère vivre incognito. Victime d'une agression, son amie est assassinée et il doit se rendre à l'évidence, « on » a retrouvé sa trace et nulle part il ne pourra se cacher. Des hommes le suivent deux par deux et veulent sa peau, il leur règle leur compte, un par un et remonte à la source de ses ennuis.
Je ne vais pas finasser, ce roman n'a absolument aucun intérêt ! Un vide abyssal. L'intrigue, si je peux employer ce terme, n'existe pas, et le dénouement est à la hauteur de ce néant. Un scénario digne d'un écrivain amateur, ponctué de réflexions existentielles sensées donner du sens mais qui sonnent creux. L'écriture particulièrement plate ne risque pas de sauver l'affaire. On s'ennuie du début à la fin, mais pour être entièrement juste, j'avoue qu'il a une qualité et une seule, il est extrêmement court.
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Le retour du "chauffeur"....
Quand un roman est bon il est compliqué d'écrire une suite du méme niveau .
Et pourtant Sallis y arrive trés bien .
Si le tout est un peu moins bon que le premier opus , on est quand méme en présence d'un trés bon roman.
L'intrigue tient la route malgré son apparente simplicité .
Les personnages sont bien pensés , pas schématiques .
Il y a toujours ce sentiment que Sallis décrit une sorte de chanson blues , avec les aléas que les protagonistes rencontrent .
Le style est trés efficace , il n'y a aucun temps mort .
Méme si le tout est légérement moins bon que la bibliographie génerale'de Sallis , on est quand méme devant un trés bon roman , largement au dessus du tout venant en matiére de roman noir .
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James Sallis, l'auteur du livre "Drive" dont le film avec Ryan Gosling est tiré, a écrit un deuxième volet.
Son roman, intitulé Driven, poursuit l'histoire du jeune homme solitaire avec un bond de sept ans en avant. Sur le point de se marier, le héros s'est retiré du milieu mafieux. Mais lorsque deux voyous assassinent sa fiancée, les vieux démons se réveillent pour faire éclater toute sa colère.
James Sallis poursuit ici sa vision de l'Amérique : Des individus hors du système, plus peut-être parce qu'ils en sont finalement exclus d'office dès leur naissance.
Malgré une violence sous-jacente, l'écriture reste agréable et on se prend rapidement de sympathie pour ce chauffeur-vengeur. Même s'il tente de devenir une personne normale et de se donner une nouvelle chance, le meurtre de sa fiancée déclenche chez lui un nouvel excès de violence...
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
Il s’était arrêté après avoir fait demi-tour assez loin du carambolage et observait à présent la scène retourné sur son siège, comme s’il n’avait rien à voir dans tout ça, comme un badaud qui débarquait. Il y aurait des blessés. Et il y aurait des flics. Des flics, des caméras et des questions. Le Chauffeur ferma les paupières pour mieux se concentrer sur son rythme cardiaque et son souffle, inhala lentement une longue bouffée d’air. Une respiration de combat, en trois temps, cinq secondes chaque : inspirer, bloquer, expirer. Au moment où il rouvrait les yeux, un monospace noir se gara derrière lui. Un passager en descendit, lui montra ses mains ouvertes, s’approcha en grossissant progressivement dans le rétroviseur. Un costume gris, la trentaine, des cheveux courts, une démarche et un port qui évoquaient un militaire, un athlète ou les deux. Le Chauffeur abaissa sa vitre. L’homme s’arrêta à distance. « Vous avez le bonjour de M. Beil.
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Une jeune femme vautrée sur ce qui ressemblait à un cheval d'arçon, les fesses à l'air, mangeait un hamburger pendant que le tatoueur s'occupait d'elle. Chaque fois qu'elle mordait dedans, un mélange brunâtre de jus, de mayonnaise et d'on ne sait quoi d'autre dégoulinait par terre. Une inscription en hébreu prenait lentement forme sur sa croupe. Les yeux de Justin allaient et venaient entre cette croupe et le modèle punaisé au mur. Ses dreadlocks avaient l'air d'un de ces vieux trucs sortis d'un grenier qu'on a tout de suite envie de dépoussiérer avec des grandes claques. Torse nu, un jean taille basse, les mamelons traversés par de petites ancres en or. Après l'avoir observé de près pendant un certain temps, le Chauffeur se demanda si cette jeune femme ou qui que ce soit d'autre se rendait compte que Justin était complétement bigleux.
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Le chauffeur recensa rapidement les cafards – deux qui avaient l'air de respirer encore dans la baignoire, six visibles dans la cuisine et morts pour la plupart – avant de défaire ses bagages, ce qui lui prit à peu près autant de temps que le décompte des cafards. Comme il ne s'était pas beaucoup préoccupé des biens matériels, quitter sa maison et tout le reste avait été facile pour lui. Le plus dur avait été de quitter le corps d'Elsa.
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Quand ce restau a été ouvert, lui disait Felix, ils ont mis le paquet sur l'ambiance plage. Du sable à gogo, de tous les côtés. Ils ne s'étaient pas rendu compte que le quartier grouille de chats errants. La plus grande litière du monde, tu vois le genre ?
La direction a dû revoir ses prétentions à la baisse.
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Une opinion c'est comme un trou de balle, avait coutume de dire Shannon. Tout le monde à la sienne. Mais les convictions, c'est une autre paire de manches.

- les convictions sont des ennemis de la vérité plus dangereux que les mensonges
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Videos de James Sallis (15) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de James Sallis
Dans cet épisode, c'est Annaïk, libraire au rayon polar de Dialogues, qui nous partage ses coups de coeur du moment.
Bibliographie :
- Les Survivants de Jane Harper (éd. Calmann-Lévy) https://www.librairiedialogues.fr/livre/18784055-les-survivants-jane-harper-calmann-levy
- Trompe-l'oeil d'Anne Mette Hancock (éd. Albin Michel) https://www.librairiedialogues.fr/livre/19502072-trompe-l-il-roman-anne-mette-hancock-albin-michel
- Sarah Jane de James Sallis (éd. Rivages) https://www.librairiedialogues.fr/livre/18909747-sarah-jane-james-sallis-rivages
- La Consule assassinée de Pierre Pouchairet (éd. Filatures) https://www.librairiedialogues.fr/livre/19623734-la-consule-assassinee-pierre-pouchairet-filatures
- L'Espion français de Cédric Bannel (éd. Robert Laffont) https://www.librairiedialogues.fr/livre/18782115-l-espion-francais-cedric-bannel-robert-laffont
+ Lire la suite
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