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Les Royaumes Oubliés - La Légende de... tome 7 sur 13

Éric Betsch (Traducteur)
EAN : 9782811202750
352 pages
Milady (11/02/2010)
4.24/5   63 notes
Résumé :
Un guerrier peut-il jamais lâcher son fardeau et savourer la douceur du repos ? Près de vous, Bruenor, Cattie-Brie, Wulfgar et Régis, mes chers amis, j'ai longtemps rêvé que ce serait possible. Moi le banni, celui dont nul ne voulait, j'ai connu - ou cru connaître - un monde de paix et d'harmonie. Hélas, de très anciens ennemis remâchaient leur venin, tapis dans les entrailles d'Ombre-Terre. Et voici qu'ils en sortent, et que revient, contre mon gré, la saison des c... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (12) Voir plus Ajouter une critique
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Les Drows sont de retour pour nous jouer de mauvais tours ! Pas de la grande littérature ni même de la grande Fantasy, mais de l'agréable novélisation : les aventures de Drizzt Do'Urden et ses compagnons, c'est des parties de jeux de rôles mises par écrit. Malgré une fanbase assez importante R.A. Salvatore jouit d'une réputation de tâcheron. Ayant par le passé hurler avec les loups, je fais mon mea culpa. D'un autre côté je n'avais en tête que la très mauvaise adaptation de Fleuve noir que je n'ose qualifier de traduction… C'est donc tout naturellement que je remercie Milady et Éric Betsch pour cette plaisante nouvelle traduction !


La mise en place nous renvoie peu de temps avant l'épilogue du tome 6. Les prises de becs entre les futurs époux, les fanfaronnades ponctuée de beuveries des sujets du nouveau roi sous le roi sous la montagne (le général Dagna, le prêtre Cobble et Gaspard Pointepique, le guerroyeur effréné qui semble davantage sortir de "Warhammer" que de "D&D"), les gémissements habituels (enfin pas si habituels que cela justement) de Régis, cède vite la place au vif du sujet divisé en 5 parties : "La peur stimulante", "Perceptions", "L'héritage de l'elfe noir", "Le chat et la souris", "Le dernier combat" (je n'en dis pas plus parce que les intitulés étant déjà assez signifiants je pourrais tout spoiler).
On commence par une grosse baston contre une incursion gobeline et cela fini par une grosse baston contre une incursion drow, et entre les 2 de l'action, de l'action et encore de l'action… Grosso modo on se pose 5/7 pages avant d'enchaîner sur 30 pages de castagnes. Cela ne s'arrête pour ainsi dire jamais. C'est hyper rythmé et les pages défilent assez vite, mais à la longue c'est épuisant…
Dans les souterrains et les tunnels d'Outreterre qui séparent Castelmithrall de Menzoberranzan, c'est embuscades, escarmouches, captures, fuites, infiltrations, exfiltrations et surtout baston, baston et baston !

Néophytes, easy readers, nostalgiques et rôlistes peuvent une fois de plus aimer cette aventure. Quant aux non amateurs de fantasy ou d'actionners et aux hardcore readers, et bien qu'ils passent leur chemin, car cela leur évitera de déverser du venin.
On retrouve les bons vieux pulps avec le plaisir de la ligne droite et ses très (trop !) nombreux rebondissements : une péripétie et ses dangers mortels mènent directement à une autre péripétie et ses nouveaux dangers mortels. Et entre les ambitions de sa soeur Vierna et les machinations de son vieil ennemi Artémis Entreri, ici arbitré par un nouvel adversaire en la personne de Jarlaxle, l'insondable mercenaire chaotique neutre, Drizzt passe de bien mauvais moments…
L'affrontement entre Drizzt et Artémis sent bon les années 80 tant on peut y déceler des clins d'oeil à celui entre Mac Guyver et Murdoc !

Mais ce n'est pas assez varié et le cadre est assez peu mis en valeur, bref c'est quand même assez répétitif. Et comme on va toujours de l'avant sans ménager ses effets, cela amoindrit le suspens et la tension qu'on est en droit d'attendre.
C'est toujours Wulfgar qui fonce dans le tas avec Croc de l'Egide en beuglant « Tempus ! », suivi de près par Bruenor qui balance 1 ou 2 punchlines biens senties à l'adversaire du moment, tandis que Drizzt fait le ménage avec ses cimeterres magiques et que Catti-Brie surveille leurs arrières avec Cherche-Coeur, pendant que Régis se met en boule pour gémir et que la panthère Gwenhyffar attend le moment opportun pour sauver tout ou partie de la Compagnie du Hall.
Compagnie du Hall qui perdre ici un de ses membre, mais comme l'auteur nous a déjà fait le coup à la fin des "Torrents d'argent"… Ce n'est pas au vieux singe qu'on apprend à faire la grimace !
Au rayon des bémols on retrouve les trucs plus rôlistes du meurs, genre l'exploration de couloirs et de tunnels dans le noir, les objets et les sorts magiques, les dangers parfois dignes d'une table de rencontres aléatoires… Des roulements de dés qui relèveraient presque du fanservice en fait !

C'est parfois bon enfant voire naïf car on retrouve les belles sensations du shonen classique avec les tirades sur l'espoir et l'amitié, la foi dans le triomphe de l'amour et de la justice auxquelles on ajoute ici quelques éléments de réflexion sur la condition féminine, le racisme, le fanatisme, ainsi que des piques bien senties contre les homines crevarices. C'est une Fantasy traditionnelle certes, mais c'est plaisant de retrouver cela dans une époque grimm & gritty post GRR Martin.
L'épilogue nous apprend que finalement, tous les personnages n'étaient que des pions entre les mains de Matrone Baenre. L'histoire se poursuit donc dans le tome 8 intitulé "Nuit sans étoiles".


Les intéressants monologues de Drizzt en début de parties tranchent avec le reste. Plus que jamais, on sent que l'auteur met beaucoup de lui-même dans son personnage fétiche. Dès lors on peut réinterpréter la saga : Menzoberranzan et ses traditions de compétitivité mortifère, c'est une certaine société américaine à qui l'auteur à décidé de tourner le dos, comme son héros, préférant essayer de rendre meilleurs les Royaumes Oubliés, comme son héros. Un monde parfois violent, raciste et fanatique dans son communautarisme certes, mais avec de l'amitié, de la solidarité, et la possibilité de s'intégrer dans un multiculturalisme progressiste. Si on ajoute que le héros est rejeté principalement à cause de la couleur de sa peau et des préjugés qui y sont affiliés, il n'y a qu'un pas pour y voir une critique en bonnes et dues formes de certaines mentalités.
Des héros porteurs de valeurs qui ont envie de rendre le monde meilleur, cela fait du bien : Justice Forever !
Lien : http://www.chemins-khatovar...
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Dans ce septième opus on retrouve avec plaisir une partie de l'ambiance des premiers tomes, en effet les drows sont de retour et Drizzt n'en a donc pas fini avec sa famille, ni avec Artémis Entrery d'ailleurs, son alter ego et ennemi intime étant aussi de la partie.
Les intrigues complexes de Matrone Baere vont servir de base à cette opus. Jarlaxle et Vierna assistée d'une cinquantaine d'elfes noirs font une incursion vers Castelmithrale, la cible est bien entendu Drizzt qui aura bien besoin de tous ses amis pour essayer de s'en sortir.
Si j'ai aimé retrouver une certaine ambiance d'outreterre, je ne cache pas que l'overdose de combats, largement détaillés et commentés m'aura un peu gâché le plaisir, c'était un peu limite indigestion et franche lassitude à la fin.
Cela dit il va se passer tout de même des choses importantes et certaines histoires dans l'histoire vont enfin trouver leur épilogue ...
Il va m'être impossible de ne pas aller au bout de cette saga, j'ouvre donc le tome huit !
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Septième tome de la série de romans sur les aventures de Drizzt Do'Urden et premier de l'arc intitulé « L'Héritage du Drow ». Alors que Drizzt semble enfin avoir trouvé la paix intérieure au côté de ses amis, son passé au sein de la maison Do'Urden vient malheureusement le rattraper jusqu'aux portes mêmes de Castelmithral. D'anciens antagonistes vont alors se dresser une nouvelle fois face à lui...

À l'instar des précédents tomes, « L'Héritage » constitue une parfaite réussite. Les descriptions particulièrement détaillées des personnages et de l'environnement se mêlent habilement à l'action, de sorte que le rythme global n'en pâtit jamais. Les questionnements intérieurs de Drizzt apportent de même un peu plus de corps à l'ensemble, évitant ainsi à l'oeuvre de tomber dans une narration trop plate.

Je n'ai maintenant qu'une hâte : continuer mon voyage avec Drizzt !
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J'ai franchement hésité à ne mettre que 3 étoiles pour cette aventure de Drizzt, le roman n'étant finalement qu'une succession de combat contre des Drows dans l'Outreterre. J'aurais bien aimer que l'intrigue globale avance un peu plus, sachant qu'en lisant la fin du roman, on peut s'attendre à peut prêt à la même chose pour la suite... J'espère me tromper et être surpris à l'avenir. le seul gros point positif sont les affrontements écrit à la perfection... Mais c'est tout.
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Ce tome débute avec la préparation du mariage de Catti-Brie et de Wulfgar. Castelmithral est en liesse et Bruenor plus heureux que jamais.
Malheureusement, le bonheur ne semble jamais durer éternellement dans les Royaumes Oubliés.

Après qu'il ai cru laisser pour toujours l'Outreterre derrière lui, Drizzt se voit confronté une nouvelle fois à son ancienne famille.
La maison Do'Urden n'existant plus, la seule façon pour Vierna de retourner dans les bonnes grâces de la Reine Araignée est de lui apporter le sacrifice de son renégat de frère.

Drizzt se retrouve emmelé dans un affreux piège, dont ses fidèles amis vont tout faire pour l'en libérer.
Seulement, aucun de ceux-ci n'ont jamais été habitués par les terres sombres du pays des Drows, et les guerriers elfes noirs sont plus cruels et combatifs que jamais.
De nombreux affrontements se préparent, et ils ne se termineront pas sans pertes ...

En dehors des combats de l'Outreterre, on retrouve le couple Wulfgar/Catti-Brie, battant de l'aile malgré l'ambiance festive de leur union.

Monsieur étant avant tout un barbare, a du mal à laisser de côté les façons de faire de son peuple, où se sont les hommes qui décident et les femmes qui subissent.
Quand à Mademoiselle, elle a été élevée par un grand combattant nain et est loin d'être effrayée par le danger et la bagarre.
Ouch, étincelles en vue!

On en apprend également plus sur le peuple des nains et sur l'histoire de Castelmithral, revenant sur le passé de la famille de Bruenor, les courageux Marteaudeguerre.

Ce tome est vraiment génial, alternant combats, sentiments, introspection, peurs, doutes, pleurs et joies.

Les réflexions de Drizzt nous font nous sentir encore plus proche du Drow, et nous comprenons de mieux en mieux cet être torturé entre son passé qu'il veut renié, et un futur si incertain.

J'ai encore une fois passé un excellent moment pendant sa lecture, et c'est en trépignant d'impatience que j'attend le prochain tome! ^_^
Lien : http://archessia.over-blog.c..
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Citations et extraits (17) Voir plus Ajouter une citation
Hélas pour lui, Artémis Entreri, malgré ces exploits physiques, ne connaîtra jamais le chant que son esprit peut entonner. Il écoutera systématiquement la jalousie suscitée par les harmonies des autres, absorbé par la volonté d’abattre tout ce qui menace sa lâche supériorité.
Il ressemble tant à mon peuple, ainsi qu’à d’autres que j’ai rencontrés, de différentes races ; des seigneurs de guerre barbares dont la puissance dépend de leur capacités à déclarer la guerre à des ennemis qui n’en sont pas, des rois nains qui accumulent des richesses au-delà de ce que l’on peut imaginer, tandis que le partage d’une infime partie de leurs trésors améliorerait la vie de ceux qui les entourent et en échange leur permettrait de démanteler leurs défenses militaire omniprésentes et oublier leur paranoïa dévorante, des elfes hautains qui détournent le regard des souffrances qui ne concernent pas les leurs, persuadés que les races inférieures ont-elles-mêmes provoqué leurs malheurs.
J’ai fui ces peuples, je les ai évités. J’ai également entendu d’innombrables récits à leur sujet de la part de voyageurs issus de toutes les terres connues. Je sais désormais que je dois lutter contre eux, non pas avec mes lames ou une armée, mais en restant fidèle à ce que je sais du fond du cœur être le droit chemin qui conduit à l’harmonie.
Par la grâce des dieux, je ne suis pas le seul.
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Dinin le solitaire se fraya un chemin à travers les sombres avenues de Menzoberranzan, le cité drow. Renégat sans famille depuis près de trente ans, ce combattant aguerri connaissait parfaitement les dangers de la ville et savait les éviter.
Quand il atteignit une enceinte abandonnée, le long de la, paroi ouest de la caverne, longue de trois kilomètres, il ne put s'empêcher de marquer une pause et d'y jeter un regard. Deux stalagmites jumelles soutenaient la clôture éventrée qui encerclait l'endroit, tandis que deux portes brisées, l'une au niveau du sol et l'autre derrière un balcon perché à six mètres de hauteur, pendaient, ouvertes, de façon étrange sur des gond roussis. Combien de fois Dinin s'était-il élevé par lévitation jusqu'à ce balcon, avant de pénétrer dans les quartiers privés des nobles de cette demeure, la Maison Do'Urden ?
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Je prononce aujourd’hui un nouveau serment, issu de mon expérience et que j’assume les yeux ouverts : je ne dresserai pas mes cimeterres si ce n’est pour défendre ; pour défendre mes principes, ma vie ou celles de ceux qui ne sont pas en mesure de se défendre eux-mêmes. Je ne me battrai pas pour servir les causes de faux prophètes, pour augmenter les trésors des rois ou pour venger ma propre fierté blessée.
Face aux nombreux mercenaires cousus d’or, religieux ou non, qui estimeraient un tel serment irréaliste ou inapplicable, voire ridicule, je croise les bras sur la poitrine et je déclare avec conviction : je suis de loin plus riche que vous !
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Placer les mérites d’un être vivant au-dessus de ceux d’un autre seulement parce que ce dernier arbore la même couleur de peau que moi déprécies mes valeurs. Les valeurs erronées comprises dans ce lointain serment n’ont plus leur place dans mon monde, dans ce monde immense, faits de différences physiques et culturelles infinies. Ce sont précisément ces différences qui rendent mes voyages si passionnants, ce sont ces différences qui peignent de nouvelles couleurs et décrivent de nouvelles forment sur le concept universel de la beauté.
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Il comprenait également la folie grandissante de Wulfgar. Si le barbare obstiné essayait d’éteindre les feux qui brûlaient en Catti-Brie, il lui ôterait tout ce qui lui avait en premier lieu plu chez elle, tout ce qu’il aimait (tout comme Drizzt) en elle.
Il chassa aussitôt cette idée ; il contemplait ses bleus depuis plus de dix ans, il n’avait vue prendre le dessus su son père entêté.
Ni Wulfgar, ni Drizzt, ni les dieux eux-mêmes ne seraient capables d’éteindre les feux qui brûlaient dans les yeux de Catti-Brie.
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