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sur 3720 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
♫Ne dites plus rien
Le bonheur conjugal
Restera de l'artisanat local
Laissez vous aller
Le temps d'un baiser♫
-Berry-2007-
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Je vas vous dire
"Si tu veux me donner une autre mère
je veux que ce soit la petite Marie"
Manque de naturel dans les manières
infraction à la dignité des moeurs du Berry
Je t'aimerai tant que ça m'empêchera de vieillir
Petite Marie, je vois, j'entends, j'y suis
Une idée qui m'est venue dans la nuit
Je ne sais pas ce que je ne ferais pas pour elle !
Un galant à jeun ne sait point trouver de paroles jolies
comme celui qui s'est éclairci les idées avec le vin
La meilleure richesse, une paire de bras et un coeur pourquoi donc pas ceux de Germain
Qui vient du ciel et les étoiles entre elles
Me parlent Vivre essaimer,
chacun songe à emporter son miel 🐝

Les amis de George n'ont pas beaucoup vieilli.
A les voir on dirait qu'ils auraient rajeuni.

Retour des vacances été 2021, chez la Dame de Nohant
On apprécie cette '' version Abrégée '' loin du pavé dans la mare au diable, loin des encombrements...

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La Mare au Diable est une très jolie histoire ! Je découvrais par la même occasion le style de George Sand, romancière qui m'a toujours intriguée.

Je dois dire que je ne m'attendais pas du tout à cette intrigue, qui, finalement, est tout à fait brillante ! La mare au diable, qui donne son nom au titre de ce court roman, joue un rôle essentiel dans ce récit : en effet, c'est à cet endroit angoissant (d'où le terme "diable") que le destin de Germain, un jeune laboureur de vingt-huit ans, à la recherche d'une nouvelle épouse, va se jouer...
Pour cela, Germain devra choisir entre la femme qui lui est promise et celle qu'il découvrira lors de son voyage vers sa prétendue "fiancée", c'est-à-dire la petite Marie, une jeune fermière de seize ans, douce, aimable, intelligente et généreuse. Une question se pose dès lors et ce, pendant toute l'histoire : faut-il choisir entre la richesse matérielle ou la richesse du coeur ?

Les personnages principaux qui m'ont été présentés sont tous plus sympathiques les uns que les autres, j'ai particulièrement aimé Germain, un personnage affectueux et tellement sincère !

D'autre part, en plus de personnages attachants, George Sand s'intéresse à un thème universel : l'enfance, ou plutôt, l'adolescence, à travers l'insouciance de Marie, mais, qui, au fil des pages, se révèle plus mature qu'on ne peut l'imaginer. de même, George Sand dresse un portrait flatteur de la campagne, par exemple lors de la description d'un mariage "rustique" et de ses coutumes.

Bref, même si ce livre présente quelques longueurs, j'ai passé un agréable moment en compagnie de Marie et Germain et je garde un excellent souvenir de ma lecture, sans doute parce que La Mare au diable est l'un de ces livres qui, après avoir achevé la dernière page, nous rend immédiatement heureux ...

A lire !!
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La mare au diable, un endroit empreint de mystère où Germain et Marie, deux coeurs simples, tomberont amoureux.
C'est une fenêtre ouverte sur la campagne berrichonne, ses paysans et leurs croyances au dix-neuvième siècle. George Sand nous offre un témoignage de cet univers qui lui est cher et dont elle pressent la fin. Une lecture que je conseille, savoir comment nous vivions autrefois ne peut que nous enrichir.
Avec un emploi de la langue française de toute beauté, George Sand était un grand écrivain et je comprends pourquoi l'étude de ses textes nous était imposée en classe : c'est notre patrimoine qu'elle nous transmet à travers ses romans.
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“Si on me demande ce que j'ai voulu faire, je répondrai que j'ai voulu faire une chose très touchante et très simple (...). Voyez donc la simplicité, vous autres, voyez le ciel et les champs, et les arbres, et les paysans surtout dans ce qu'ils ont de bon et de vrai.”... Ainsi s'adresse George Sand aux lecteurs de "La Mare au diable" dans sa notice de 1851.

Avec "La Mare au diable", le premier de ses romans champêtres, George Sand nous raconte en effet une histoire toute simple : celle de la rencontre fortuite de deux êtres que tout sépare, un homme et une femme, Germain et Marie, qui voyagent ensemble puis s'égarent au hasard des chemins dans les brouillards impénétrables de la campagne berrichonne.

Il a vingt-huit ans, elle en a seize ; il est laboureur, elle est simple bergère ; il a un peu de bien, elle est dans la misère ; veuf, il est en route pour un remariage qu'il ne souhaite pas, à la recherche d'une nouvelle épouse pour s'occuper de ses trois enfants, elle vient de quitter sa mère et son foyer, chassée par la pauvreté et la nécessité de se louer pour survivre.

La Mare au diable, ses dangers et ses sortilèges les égarent et les obligent à trouver refuge ensemble pour la nuit. On chemine, on parle, on se confie, on compatit l'un de l'autre, on se découvre, on s'apprécie. Et voilà que sous le regard complice de Petit-Pierre, son petit garçon qui s'est débrouillé pour faire partie du voyage, Germain s'éprend de la jeune fille, même si, raisonnable et lucide, elle le repousse, même si rien n'est possible entre eux et encore moins permis, même si, soumis l'un comme l'autre aux nécessités économiques et aux règles sociales, ils se doivent de se soumettre à des destinées que d'autres ont tracées pour eux. A moins que…

Il y a bien sûr dans "La Mare au diable" quelques longueurs, quelques exaltations romantiques, des digressions et des invraisemblances (en particulier dans la manière de s'exprimer des personnages), il y a tout cela qui peut, selon les goûts de chacun, nuire au roman ou au contraire contribuer à son charme : et pour moi, ce fut plutôt un charme supplémentaire au parfum légèrement suranné. Mais il y a surtout la langue de George Sand, sa belle écriture précise et fluide, la justesse de son approche des émotions et des sentiments, sa sensibilité profonde aux beautés de la nature - elle qui fut, viscéralement, une femme de la campagne - et ses indignations, étonnamment actuelles, qui reflètent ses engagements politiques et ses convictions sociales.

Au final, "La Mare au diable" est effectivement, comme le voulait George Sand, “une chose très touchante et très simple” que j'ai relue avec beaucoup de plaisir et qui me laisse en bouche un petit goût de nostalgie et de douceur. Un très joli “petit” roman, et la relecture bien agréable d'un texte qui, pour moi, ne s'est pas fané avec le temps.

[Challenge MULTI-DÉFIS 2019]
[Challenge solidaire 2019 - Des classiques contre l'illettrisme]
[Challenge hommage à NOTRE-DAME de PARIS]
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Si j'aime beaucoup et connais assez bien George Sand en tant que femme, je n'avais jusqu'à présent lu d'elle que trois ouvrages : son autobiographie Histoire de ma vie, ses Légendes rustiques et son conte Les Ailes du courage. Il manquait à ma découverte de l'écrivain la lecture de l'un de ses romans champêtres.

Pour apprécier cette oeuvre, il faut, comme nous le suggère l'auteur elle-même, n'y voir rien d'autre qu'une manière de présenter les coutumes et la vie paysannes telles qu'elles sont en réalité : une vie faite de simplicité, de retenue, de labeur. Alors oui, je peux comprendre les railleries de Beaudelaire face à cette candeur omniprésente.

George Sand ne cherche pas à mettre en valeur sa plume mais plutôt à donner une image plus réaliste, plus bienveillante du monde paysan berrichon qu'elle aime tant. Et elle y parvient parfaitement !

On s'attache à ses personnages dont elle tisse de très beaux portraits ; on se plait à courir les bois et les champs et à humer la terre retournée des laboureurs ; on lit avec délectation l'appendice qui fixe les traditions des noces de campagne. Et, malgré tout, sa plume n'a rien à envier à un Goncourt (n'en déplaise à Edmond !).

La Mare au diable est un roman de terroir qui fixe une époque, ses moeurs, ses croyances, ses traditions, avec amour et bonté. Peut-être est-ce parfois un peu naïf, mais comme le dit George Sand en manière de justification : "L'art n'est pas une étude de la réalité positive : c'est une recherche de la vérité idéale". Alors rêvons tant que cela est permis !
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J'avais lu ce livre à une époque indéterminée de mon enfance et j'en gardais le souvenir d'une courte histoire, simple et brumeuse...

Je viens de le relire avec plaisir, mais j'ai été surprise par le premier et les derniers chapitres qui n'ont plus tellement de lien avec le récit lui-même. Pour étoffer son récit et répondre aux demandes de l'éditeur, George Sand décrit au lecteur les coutumes propre au mariage et la condition de paysan dans le Berry, digressions que j'ai beaucoup aimé mais que je me soupçonne d'avoir inoculées de ma première lecture à l'époque!
Germain, jeune laboureur veuf, part en visite dans un village voisin pour y rencontrer une veuve belle et aisée que son beau-père lui recommande. Germain n'est pas enchanté. Il pense encore à sa Catherine qu'il aimait, et craint de ne pas trouver la femme qui aimera ses trois jeunes enfants comme les siens, mais respectueux des volontés de son beau-père, il part en route, prenant avec lui sur La Grise la jeune Marie qui est engagée comme bergère dans un village proche, pour subvenir aux besoins de sa mère avec laquelle elle vit.
La mort dans l'âme, les deux tentent de se remonter le moral et se découvrent petit à petit. Sur leur chemin, caché et endormi, l'aîné de Germain, Petit Pierre, les attendait, ils le prennent avec eux.
La nuit tombe bientôt et avec elle le brouillard, et après quelques temps, les voilà obligés de s'arrêter près de la mare au Diable, endroit diabolique où un sort est jeté à ceux qui s'y perdent. Germain s'éprend de Marie qui, pleine de bon sens, refuse ses avances...

George Sand a écrit cette histoire en seulement quatre jours, puis l'a complété, comme j'ai expliqué plus haut. C'est moins cette petite histoire qui me plaît que toute l'atmosphère qui l'entoure, ce paysage merveilleusement bien décrit, et puis aussi cette manière généreuse et espiègle de parler des chevaux.
Quant à cette relativement longue partie dédiée aux coutumes de mariage, j'ai été surprise de sentir une pointe de regrets quant à la coiffure des femmes qui tendait à se libérer, révélant des cheveux et davantage le visage qui se faisait ainsi moins strict, refusant aux femmes du peuple ce qu'elle revendiquait pour elle-même.
Je pense continuer avec d'autres de ses romans bientôt.
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George Sand a déclaré vouloir écrire un roman « rustique ». En effet, tout y est : campagne du Berry, bois profonds, laboureur, bergère, et mare au diable.

Cette histoire gentillette nous donne l'occasion de nous pencher sur la vie de ces gens du temps passé, sur les us et coutumes entourant le mariage. George Sand se fait un plaisir de nous conter l'histoire d'amour et les festivités des noces.
La mare au diable, finalement, n'est qu'un prétexte à instiller un peu d'ambiance lugubre, comme il se doit, n'est-ce pas, quand on traverse le Berry et ses forêts enveloppées par la brume. Gare aux sorcières !

Celles-ci, cependant, n'auront guère le loisir de jeter un mauvais sort car l'amour s'impose en maitre. En effet Germain, veuf de 28 ans flanqué de 3 petits enfants, tombe amoureux de la toute jeune Marie, alors qu'il était parti pour rencontrer sa promise dénichée par son beau-père. Mais Marie ne le veut pas…

Je vois que ce roman est paru dans la littérature jeunesse…Euh, la jeunesse du temps passé, certainement, a adhéré à cette histoire d'amour toute naïve. Mais je crains fort que si nous donnions ce roman à lire à nos jeunes, ceux-ci nous riraient au nez.
En attendant, je suis contente d'avoir lu « La mare au diable », ce roman m'a initiée aux traditions de la France profonde d'il y a presque deux siècles, relatées avec naturel, comme si l'auteure s'était penchée sur mon épaule, mais avec quand même un petit ton sentencieux.
C'est que j'aime bien, moi, la campagne, les bois, et même la mare au diable qui a la propriété, dit-on, de perdre les voyageurs.
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Je n'avais encore rien lu de George Sand, comme quoi ce challenge des classiques contre l'illettrisme a du bon.

C'est une petite histoire toute gentille. Germain est un veuf avec trois enfants et il doit se remarier. Il va aller rendre visite à une veuve mais cela ne lui plaît guère de découvrir qu'elle a déjà trois autres prétendants.

Il y a aussi sa jeune voisine, Marie, mais il ne semble pas être à son goût...

J'ai beaucoup aimé le personnage de Germain. Il m'a rappelé quelqu'un qui me manque parfois.

Un agréable moment de lecture.



Challenge SOLIDAIRE 2019 - Des classiques contre l'illettrisme
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George Sand nous offre ici un petit roman appartenant au style champêtre. Germain est un laboureur veuf qui vit avec ses trois enfants, il est inconsolable depuis la mort de sa femme qu'il aimait de tout son coeur. Ses beaux-parents lui demandent de retrouver une femme pour s'occuper des enfants et lui redonner goût à l'amour. La petite Marie doit travailler comme bergère dans un village à quelques kilomètres. Germain se charge d'accompagner Marie à son futur lieu de travail et d'emmener le Petit Pierre pour qu'il rencontre sa future belle-mère. Il n'y a pas de grands rebondissements dans ce lire mais nous entrons facilement dans le monde rural du Berry. J'ai beaucoup aimé les descriptions du paysage, la nature me paraissait tout à fait sublime. Néanmoins, j'ai trouvé que le livre était composé de certaines longueurs vers la fin, des passages qui n'étaient pas utiles selon moi. Les deux premiers chapitres où George Sand explique sa démarche sont très intéressants, elle analyse très bien la gravure de Holbein, en donnant un sens à son propre roman. Ce n'est pas une grande oeuvre littéraire, l'histoire est assez banale mais on se laisse facilement porter par le style fluide de l'auteure.
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On se moque parfois des histoires de Georges Sand, de ces personnages naïfs et simples, paysans du Berry à qui il n'arrive pas grand chose. Mais il faut reconnaître qu'elle racontre bigrement bien les histoires et que ses descriptions de la campagne, de sa campagne, l'ambiance de la mare et tout ce qui tourne autour, c'est beau!
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