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3,63

sur 3739 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
C'est un peu comme un conte, semblable au roman "la petite Fadette". C'est poétique et touchant par la profondeur des sentiments partagés et l'écriture qui exprime la force des personnages. J'ai aussi apprécié le milieu rural où se déroule l'histoire. Il y a une fraîcheur dans le style litteraire et l'utilisation d'un vocabulaire propre aux gens de cette région. En fait, les personnages, dès les premières pages, sont attachants. Et il faut bien le dire, c'est la femme qui est forte, articulée, plein de sagesse et de raisonnements justes. Et l'homme s'abandonne tellement la profondeur de la jeune fille le séduit, et c'est le même scénario pour "La petite Fadette".
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George Sand est l'une des pionnières de la littérature féminine reconnue, y compris dans le cercle de nos exigeants universitaires. Ses romans font aujourd'hui partie de notre patrimoine culturel, et le parcours personnel de cette femme audacieuse, avant-gardiste, reste un modèle pour les féministes.
" La mare au diable" demeure un roman, dit champêtre, ultra classique : la vie paysanne fut une des sources d'inspiration de l'auteur.
Les personnages sont authentiques, travailleurs, pudiques, respectueux de l'autre et des coutumes, des religions... Ce sont des êtres positifs. Ici et là, pour faire diversion et mettre en valeur ces êtres purs, on rencontre des personnages intéressés, veules, vindicatifs, ou frivoles.
Germain, le jeune veuf, et Marie, la petite paysanne de seize ans si débrouillarde, et dont le coeur déborde d'amour, sont les personnages principaux de cette histoire.
Même si leur vécu n'incite pas à l'allégresse, ils vont pouvoir conjurer leurs malheurs respectifs pour construire une vie de famille heureuse. Les bons finissent toujours par être récompensés.
On pourrait trouver ce livre désuet, trop plein de bons sentiments, mais "La mare au diable" vaut plus que cela : un hymne à la vie rurale (amis écologistes, voici une référence) , un témoignage très précis sur la vie paysanne -les labours, en début de récit, le mariage, en fin de récit-. George Sand mérite largement que l'on revisite son oeuvre.
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Apres une préface insupportable, une splendide touchante et merveilleuse petite histoire magnifiquement écrite. La description des noces selon les traditions Berrichonne en 3eme partie de l'oeuvre est également d'un trés grand niveau littéraire.
La petite Fadette dans ma bibliothéque va probablement enfin être lu aprés a peu prés 30 ans de contemplation de la couverture.

La lecture de ce premier roman de George Sand (dans ma vie et non la sienne) a fait suite à ma visite du Musée de la Sorcellerie dans le Berry à Concressault.
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Un livre que j'ai lu pendant les vacances , l'occasion de découvrir George Sand ! J'ai beaucoup aimé le roman , pour une fois je n'ai pas véritablement cherché à connaître le "pourquoi du comment" . Une romance qui m'a plu , en nous ouvrant une vie comme il devait y en avoir des centaines . Et c'est là la force de ce roman , décrire une vie , qui nous paraît quelconque , d'un veuf qui se voit contraint de se remarier . La plume de George Sand et la narration des coutumes paysannes furent une jolie découverte .
Je le recommande ! :)
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Lu il y a très longtemps de cela, ce fut le premier livre de George Sans que je découvris et j'en garde un très bon souvenir. le titre du livre tire son nom d'une petite mare enchanteresse qui est propice aux amours et à la sérénité. En effet, c'est là que Germain, veuf depuis peu et dorénavant seul avec ses trois enfants, réalisera, alors qu'il était sur le chemin pour faire la cour à une autre veuve d'un village voisin, accompagné de l'un de ses fils et de Marie, une jeune femme de son village, que l'amour se trouve parfois plus près qu'on ne le pense.
En effet, ayant pris conscience de son amour pour Marie, il la demandera en mariage dès son retour.

Une magnifique histoire d'amour. Un livre à l'écriture simple et fluide qui se laisse lire en un rien de temps et que, pour l'avoir lu il y a bien longtemps, j'ai bien envie de relire. A découvrir !
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Ce livre traînait dans ma PAL sans réelle envie de le lire, mais comme je cherche à la diminuer, je me suis lancée et j'ai été conquise !!
On entre rapidement dans cette ambiance champêtre au coeur du Berry cher à l'auteure! Ses descriptions sont fluides et nous donnent vraiment l'impression d'y être.
L'intrigue est vite posée (et vite lue), Germain,veuf doit trouver une nouvelle épouse,dixit son beau-père, Maurice. Il part rencontrer sa promise (sélectionnée par son beau père) accompagné de la jeune Marie,une voisine sans le sou qui part pour un poste de bergère, histoire de ramener quelques pièces à sa pauvre mère. Très vite les 2 voyageurs s'entendent très bien, Germain renfermé sur lui-même depuis le décès de sa femme semble ouvrir les yeux. Marie, par son bon sens, ses goûts simples, et sa facilité à s'occuper des enfants serait la femme parfaite. le soir arrivés au coeur de la forêt, dans un étrange endroit, la mare au diable, complètement désorientés, nos protagonistes font une halte, Germain se déclare mais l'écart d'âge (12 ans) embête Marie. S'ensuivent leurs arrivées respectives au but de leur voyage, rien ne va se passer comme prévu.

Même si l'on peut avoir l'impression que l'intrigue n'est pas fouillée, elle m'a plu car G. Sand a simplement voulu nous dépeindre un quotidien de chez elle qui se perd. Raison pour laquelle elle nous décrit dans l'appendice toutes les coutumes du mariage à l'époque. Cette partie m'a un peu lassée car peut être trop détaillée, mais je suis toutefois bien restée dans cette ambiance de la Terre.
J'aimerais maintenant lire un autre ouvrage de G Sand.
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En bon fils qu'il est, Germain, le laboureur, sous les sages injonctions de son beau-père Maurice, s'en va quérir dans un village distant d'une dizaine de kilomètres, ce qui n'est - dame ! Pas une petite affaire, une jeune veuve qui remplirai, selon les vues de ce dernier, les conditions idoines pour être la digne remplaçante de la bien aimée Catherine, et pour devenir une mère de substitution point trop sévère aux trois enfants à charge. Une jeune bergère du bourg, Marie, ayant à se louer dans une ferme non loin de là, les deux personnages font route commune, découvrent en chemin Petit Pierre, caché dans un buisson, qui voulait à toute force faire le trajet avec son papa. La tombée de la nuit, la montée du brouillard, les incidents de la route enfin, les obligent à faire halte près d'une mare que les habitants du pays ont environnée, dans leur imagination féconde, de mystères et de fantasmagories. La nuit propice, le feu réchauffant les coeurs, l'homme éprouvé et la chaste demoiselle font connaissance. Germain est sous le charme de la vivacité d'esprit, l'activité, la bonté et la modestie de la pastourelle. Mais la jeunette a seize ans et les vingt-huit ans de son interlocuteur la préviennent contre lui.

J'abordais la Mare au diable en bronchant un peu, tel le cheval devant l'obstacle, avec une crainte diffuse, malgré la brièveté du récit. Je m'attentais à je ne sais quelles niaiseries, platitudes, collection de bons sentiments et autres éléments de langage fleurant le régionalisme facile. Bref, je prévoyais une lecture pénible, d'un ennui souverain. Nenni. L'histoire est simplette certes, c'est bien mignon, mais les dialogues sont bien ciselés. J'ai été pris à mon corps défendant d'un certain intérêt attendri et bienveillant. Ça ne me ressemble pas, j'y vois la preuve du génie de l'auteur. Plus sérieusement George Sand est une très grande conteuse, la Mare au Diable est un petit bijou de récit, concis, efficace. Une bonne surprise, un récit idéal pour un bref séjour à la campagne...
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La mare au diable est inspiré d'une gravure d'Hans Holbein, comme George Sand l'explique dans le début de son récit, mais aussi des paysages du Berry, auxquels elle tenait beaucoup.
Ce petit roman est tout mignon, et très simple. Sur fond de vie paysanne, et des traditions d'alors, George Sand nous raconte la rencontre de Germain, veuf inconsolable, convaincu par sa belle-famille de rejoindre un village à une journée de route pour y rencontrer une potentielle nouvelle épouse, et de Marie, une jeune fille du village qui fera le voyage avec lui. Outre le style de George Sand que j'ai découvert et apprécié, il y a dans ce livre beaucoup de fraîcheur, de tendresse et de gaîeté! Une lecture toute simple et très agréable.
Lien : http://readviewed.skyrock.co..
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Le bonheur est dans le pré
C'est un classique, un roman lu dans mes années lycée et que j'ai eu beaucoup de plaisir à redécouvrir.
La plume de George Sand est très évocatrice : elle nous parle simplement de sa province (le Berry) sans doute un peu idéalisée, comme le sont les personnages qui la peuplent.
L'histoire est belle, un peu cousue de fil blanc peut-être mais comment ne pas trouver du charme à cette rencontre entre un jeune laboureur, veuf trop jeune, et une petite bergère ?
De beaux sentiments, la description de la nature est splendide, les us et coutumes de la vie à la campagne sont mis à l'honneur : une belle lecture au cours de laquelle je n'ai pu m'empêcher de fredonner « Petite Marie » !
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Le roman de George Sand est connu de tous temps, mais jamais il n'est tombé entre mes mains approximant le monde des classiques. Après avoir découvert – pour les cours – ses peu fameuses Lettres D'Un Voyageur, ainsi que son roman total nommé Les Beaux Messieurs de Bois-Doré, je n'ai plus à la subir obligatoirement ; du coup je me décide de l'approcher par mes propres volontés. La Mare Au Diable semblait être le choix le plus évident. C'est par un très court roman que George Sand se donne la mission de nous faire découvrir un monde particulier : son monde, où du moins son monde physique et géographique, celui du Berry, de la campagne, des fermiers et des berrichons. Au début du texte, dans un chapitre évident, elle place toute une réflexion sur la part de l'auteure à raconter de tels évènements quand ils lui sont connus de connaissance, mais étrangers de pratique : ici, le monde des berrichons et des paysans, elle le connaissait puisqu'elle habitait en plein dedans, mais elle n'avait pas les mêmes pratiques car elle était La grande dame de sa ville – bien qu'elle tînt parfois des activités digne d'un grand homme. Ainsi, devait-elle conter les évènements comme une femme importante qui regardait les évènements d'un oeil externe ? ou bien devait-elle transfigurer les figures et se placer elle-même comme une berrichonne natale ? La réflexion est très intéressante et bien expliquée, j'ai aimé. J'ai aussi apprécié le récit qui suivait : la langue berrichonne typique n'était pas si complexe que cela à comprendre bien qu'on pouvait en figurer des récurrences et usages communs (la présence grossière et déformée des « petits » renfonce une idée adorable et minimale du récit, un vrai facteur hypocoristique d'appréciation pour mon cas). Les personnages sont touchants. Germain m'a inspiré une petite pitié car il n'est qu'amour dans sa vie, d'abord pour sa femme, puis pour son fils, et ces amours restent pour toujours, j'ai aimé l'idée de sa quête d'un amour complémentaire d'une nouvelle femme, et non d'un amour remplaçant. Et la Petite-Marie était si adorable, avec un esprit déjà bien déterminé ! c'était en comptant sur George Sand pour nous donner un personnage féminin qui essaie de prendre sa vie en main avec des avis bien tranchés et parfois cruels, n'en faisant qu'à sa tête, et intelligente. La dernière partie du récit m'a bien moins inspiré cependant : il a trouvé une fin parfaite, mais l'auteure a rajouté en appendice quelques scènes qui n'étaient pas nécessaires à mon goût : toute la science sociale du mariage et de son exercice dans le Berry dans XIXe siècle ne m'a pas intéressé le moins du monde. Je l'ai lue très rapidement, mais pour moi tout l'intérêt du livre se tient dans son corps principal.

George Sand livre en ce court roman une critique de la pratique maritale et des grands préceptes paysans dans un cadre bien connu : son bon Berry du XIXe siècle. Là où la mare au diable joue un rôle absolument minime mais principal, c'est quand on passe en son sein que les questionnement s'arrêtent, et c'est au gré des rencontres que les idées s'éclaircissent. Une pastorale notable ! {17}
Lien : https://clemslibrary.wordpre..
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