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4,37

sur 1122 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Si vous pensiez que je m'étais lassée de la littérature fantasy, et bien vous vous trompiez. J'ai quitté l'univers d'Antoine Rouaud pour un auteur anglo-saxon. le choix était vaste et après moult hésitations, j'ai choisi la trilogie Fils des brumes portée par des critiques enthousiastes.

La trame parait bien classique, un empire (et oui, encore…) gouverné par une main de fer, un despote dangereux car un brin surnaturel (c'est presque un dieu en somme), appuyé par une galerie de zélés serviteurs aussi impitoyables qu'inquiétants (au hasard, les inquisiteurs), un peuple docile transformé en esclaves, les Skaa qui travaillent soit dans les plantations soit dans les mines, une cité où les quartiers misérables côtoient les riches maisons d'une caste privilégiée et enfin une poignée de héros emmenée par un personnage charismatique. du déjà lu, non ?

Mais le décor, la cité de Luthadel, est plaisant, malgré que le royaume soit noyé continuellement sous des pluies de cendres, et surtout les pouvoirs que possèdent nos héros sont pour le moins originaux. Je suis certaine que vous ignorez tout de l'allomancie, la magie des métaux, pas vrai ? Et bien c'est drôlement pratique, vous pouvez faire des tas de choses incroyables que Spiderman lui-même vous envierait. C'est parfois un peu compliqué à appréhender (il m'a fallu un moment pour visualiser le mécanismes des Tractions et Poussées) mais très original, assurément.

Le plus doué bien sûr c'est Kelsier, le voleur au grand coeur, celui qui voudrait mener la rébellion des skaa (tout de même, un empire sans rébellion, c'est inimaginable !), celui qui n'a peur de rien et qui cache si bien ses fêlures (un héros sans fêlures n'est pas envisageable…). Evidemment, j'ai aimé Kelsier immédiatement, surtout après la formidable scène d'ouverture.

Sa petite bande est composée de personnages disparates mais sympathiques, mention spéciale à Sazed le sage et bien sûr, à la jeune voleuse, Vin, drôlement douée pour la magie elle aussi.

Le lecteur suivra donc les mille et une péripéties qui émaillent ce projet fou de renverser l'Empire tout au long de ce premier tome qui contentera les amateurs : faits d'armes, trahisons, tortures, suspens, créatures bizarres, humour, magie, émotion… tous les ingrédients figurent au menu.

Une lecture des plus plaisantes que j'ai avalée assez rapidement, signe de mon intérêt soutenu pour ce premier opus. Si ce n'est pas un coup de coeur, c'est que j'ai tout de même quelques reproches à formuler. Une première chose horripilante, relative à la qualité du texte : j'ai relevé plus de 50 fois les phrases « glousser de rire » (personne ne rit, ricane, éclate de rire, sourit, non, tout le monde glousse, même les durs à cuire). Et tout le monde « lève les yeux au ciel », quelles que soient les circonstances. Si. A tel point que ça m'a gênée dans ma lecture.

Côté intrigue et équilibre du roman, je regrette que dans le dernier tiers, voire même vers la fin, tout se précipite. Alors là, vous avez un concentré d'actions et de péripéties que vous attendiez depuis un petit moment déjà (toute la série de bals organisés par les nobles est tout de même un peu longuette…) et qu'on vous jette en pâture 100 pages avant la dernière ligne. Ces dénouements précipités ne sont pas des plus heureux et m'ont laissée un perplexe. Je me demande ce qu'il va bien pouvoir se passer dans le tome 2 après cette cascade d'événements.

Je chipote un peu, mais j'ai suffisamment apprécié pour avoir envie de lire la suite. Espérons que je ne serai pas déçue !
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Cette série de fantasy me faisait de l'oeil depuis un bon moment, alors pouvoir partager sa découverte avec une copinaute m'a immédiatement motivée à me lancer dans l'aventure. Toutefois, les 900 pages de ce pavé n'ont pas défilé aussi vite que je l'espérais et je dois admettre que j'ai vraiment dû me forcer à poursuivre ma lecture. Je ne peux pas dire que l'histoire n'est pas intéressante, mais les événements se perdent au milieu de conversations et de monologues sans fin, mélangés à des complots politiques épuisants et ennuyeux, de quoi se demander s'il vaut la peine de poursuivre ou pas...

Soyons tout de suite d'accord, je n'ai pas détesté ce roman. J'ai eu vraiment beaucoup de peine avec les énormes longueurs qui agrémentent les différentes parties de l'histoire et cela a vraiment péjoré mon plaisir. Si les blablas sont nombreux et les interrogations des personnages longues et sans fin, la base de l'histoire est intéressante et intrigante. Je trouve juste dommage que les différents rebondissements et les scènes d'action soient si éloignés les uns des autres et que de nombreuses futilités, n'amenant que peu d'éléments supplémentaires au récit, viennent les entrecouper.

Mais, et les personnages me direz-vous? Ils sont tout simplement le grand intérêt de ce roman! Ce sont les héros qui portent toute l'histoire sur leurs épaules et ce n'est pas un mal en soi, s'ils sont attachants et intéressants à suivre. Mais je dois admettre que Kell est un peu près le seul pour lequel je me suis vraiment prise d'affection. Il est drôle, léger, doux, bien que portant un poids énorme sur ses épaules. Il sait ce qu'il doit faire pour faire bouger les choses et il compte bien tout mettre en oeuvre pour y arriver. Il s'est entouré d'une bonne bande pour atteindre son objectif, mais finalement aucun d'entre eux ne se rend vraiment compte de la teneur réelle de l'avenir qui les attend.

Vin quant à elle m'a beaucoup énervée. Elle est naïve et a vraiment des réactions agaçantes! Elle se perd tout le temps en réflexions et en analyses qui finissent par lasser le lecteur et heureusement qu'elle évolue enfin un peu vers la fin car sinon j'aurais fini par la frapper je crois. J'ai vraiment de la peine avec ce type d'héroïne. Toutefois j'ai bien aimé que nous découvrions les frasques des maisons à travers ses yeux, cela amène un plus indéniable, tout comme ses différents pouvoirs qui sont très intrigants.

Quant à tous les autres personnages, ils amènent tous des éléments au récit, mais s'avèrent finalement peu présents par rapport aux rôles importants qu'ils jouent. J'ai aimé leur fraternité et leurs discussions, mais j'aurais aimé en apprendre encore plus sur eux et qu'ils prennent une place plus importante. J'imagine que ça sera le cas dans les tomes suivants, seulement je ne suis pas sûre d'être motivée à poursuivre l'aventure... surtout que la fin est pour moi complètement bâclée, le tout se terminant bien trop facilement après 900 pages dure labeur... Il est bien difficile de comprendre ce choix scénaristique.

En bref, l'action met beaucoup de temps à s'installer et le récit s'avère trop lent pour que j'y adhère complètement. Si l'histoire reste intéressante et les personnages attachants, j'ai quand même été déçue par ce premier tome.
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J'allais avec enthousiasme dans ce roman dont l'auteur a une réputation bien installé dans la fantasy adulte.
Quel ennui et quelle déception.
Je n'ai accroché avec aucun des personnages et je me suis terriblement ennuyée pendant ma lecture.


Le système de magie est sympa mais je ne suis pas du tout convaincue par ce premier tome. Est-ce que la suite est mieux ?
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Une lecture sympathique, même si j'en attendais plus vu tout le battage autour de Sanderson. On est sur de la pure fantasy de divertissement, ça se lit tout seul, mais il m'a manqué quelque chose pour en faire une grande lecture.

On est à Luthadel, capitale de l'Empire, qui, après des évènements mystérieux, s'est couvert de brume et de cendres. Il n'y fait pas bon vivre : tout un peuple, les skaa, sont soumis à l'esclavage, et seuls quelques nobles profitent du système, verrouillé par un empereur millénaire. Certains (normalement des nobles) pratiquent l'allomancie, une magie des métaux, et ceux qui maîtrisent tous les métaux sont les Mistborn. le rebelle Kelsier en est un, et a un projet fou : renverser l'Empire. La jeune Vin, une voleuse qui a eu une vie pourrie, le rencontre et se retrouve dans son super plan, façon Ocean's Eleven.

Le système de magie, et le soucis du détail dans ce qu'il est possible de faire ou pas suivant les règles de la magie, est un gros plus du bouquin. C'est inventif, c'est carré, c'est cool. Et une histoire de braquage à la Ocean's Eleven, c'est toujours sympa à suivre. J'étais happée, c'était marrant comme tout. Malheureusement, il m'a manqué LE truc pour que j'accroche vraiment et place ça au niveau de mes préférés en fantasy : des personnages. J'ai trouvé les personnages un peu lisses : ils ne sont pas antipathiques, on sent que l'auteur essaye de leur créer un passé sombre, des tourments internes… mais ça reste étonnamment lisse et plat, c'est très scolaire et ça reprend énormément de tropes. Vin par exemple est choupie… mais on l'a vue mille fois et il lui manque la substance nécessaire pour en faire un personnage marquant à mes yeux. J'ai pourtant été accrochée par l'histoire, agréablement surprise par un élément de la fin (attention spoiler)
du coup, j'aurais aimé aimer plus ce livre, mais je suis triste de ne pas y avoir eu la petite étincelle qui fait passer du divertissant au livre marquant.

Mais surtout, dernier point qui a vraiment pêché pour moi : l'écriture. J'ai lu le livre en VO, et normalement je suis pas très difficile niveau style en VO (forcément, les subtilités de la langue me touchent moins). Et pourtant, là, j'ai été très étonnée de découvrir un style extrêmement pauvre. Je sais que l'anglais tolère les répétitions, mais à un moment, même en anglais, c'est juste maladroit et mal écrit : combien de fois peut-on utiliser les verbes push et pull dans un paragraphe ?! On est sur des phrases façon « he smoothed her mood smoothly and all was smooth » (la phrase n'est probablement pas exactement celle là mais, vraiment, c'est de cet acabit). J'aime lire des trucs assez jeunesse en anglais, facile à lire, mais là le style c'était pas du facile à lire, c'était du niveau d'un discours de Trump… J'ai du coup du mal à réconcilier la horde de fans de Sanderson avec un niveau d'écriture aussi plat. Peut-être s'est-il amélioré ensuite ?

Je pense lire la suite à l'occasion, parce que, malgré les défauts, c'était réellement divertissant et je suis curieuse de voir où ça va. Mais je pense que je n'en attendrai pas grand chose.
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Je suis partagée sur ce livre. Je suis un peu déçue étant donné la quantité de critiques dithyrambiques, et en même temps j'ai trouvé que la fin était épique et surprenante. J'ai enfin éprouvé des émotions avec cette fin. Car c'est l'une des critiques que je peux faire à ce livre: il m'a paru très technique mais dépourvu d'émotions. Évidemment ce système de magie est original, cet univers est singulier, mais est-ce que des bonnes idées suffisent à faire un bon livre ? Je ne sais pas, mais les explications techniques sur le fonctionnement de la magie ce n'est pas ce que je préfère.
La critique principale que je peux faire à ce livre c'est sa longueur. Il me semble qu'on aurait pu en enlever un bon morceau, parce que, après un excellent premier chapitre, je me suis un peu ennuyée jusqu'aux environs des 600 pages, soit les 2/3 de ce livre qui en comporte 900 ! Finalement c'est ma curiosité vis-à-vis de la réputation de l'auteur qui m'a poussée à finir ce livre, et non pas le suspense, qui est absent jusque là.
Le deuxième problème c'est la romance. Hum, elle est inexistante, elle ne repose sur rien, elle n'est pas du tout crédible.
Ensuite je crois qu'il y a trop de personnages secondaires parce qu'au moins 3 d'entre eux sont inter-changeables. Ils ne servent pas à grand chose et il est difficile de les distinguer les uns des autres. Peut-être vont-ils s'illustrer dans la suite de la saga ?
Malgré tout, la fin du livre me laisse sur une bonne impression. Tout cela est quand même très bien ficelé. En plus c'est une vrai fin, et non pas un cliffhanger comme je le craignais étant donné que c'est un tome 1. Toutefois je ne suis pas sûre de lire la suite.
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Depuis un millénaire, l'Empire Ultime est un univers sombre dans lequel la nature a laissé la place à des brumes et des pluies de cendres perpétuelles. Les familles nobles y exploitent la population des skaa, tous étant dirigés d'une main de fer par le mystérieux et supposé immortel Seigneur Maître. Dans la capitale, Luthadel, la jeune Vin survit tant bien que mal dans une bande de voleurs jusqu'à ce que sa route croise celle de Kelsier. Ce dernier est un Fils-des-brumes et détient à ce titre de puissants pouvoirs en allomancie, la magie des métaux ; il fait découvrir à Vin qu'elle est dotée du même don et la convainc de la rejoindre dans son projet de révolte contre le pouvoir en place. Son objectif : rien de moins que d'abattre le Seigneur Maître par le biais d'une révolution organisée subtilement autour des petites gens de l'Empire.
Ce premier tome de la trilogie Fils-des-brumes s'inscrit donc dans la plus pure tradition de la High Fantasy. Son thème central est la lutte du Bien contre le Mal, l'originalité relative étant à rechercher dans la position initiale de l'un et de l'autre, le Mal étant au pouvoir dès le départ, le Bien cherchant à l'en déloger. Citons aussi l'idée de Brandon SANDERSON de développer son intrigue autour de l'organisation d'un cambriolage aussi complexe qu'audacieux, digne des romans et films de gentlemen cambrioleurs, quelques actes de violence en plus.
Pour le reste le lecteur se retrouve en présence d'une galerie de personnages stéréotypés, à commencer par Vin, la jeune fille naïve aux bons sentiments et aux pouvoirs ignorés, et Kelsier, l'aventurier maudit qui s'est juré de se venger ; SANDERSON joue d'ailleurs beaucoup sur l'antagonisme de ces deux caractères. Quant au bestiaire traditionnel de la Fantasy il est utilisé avec parcimonie, ce qui n'est pas le cas de la magie, omniprésente, et autour de laquelle l'auteur bâtit tout son récit ; en décrivant son fonctionnement très précisément, le lecteur peut même avoir parfois l'impression de lire des détails dignes d'un livret sur les règles d'un jeu de rôle.
Le résultat final est un divertissement facile empreint de quelques longueurs et dans lequel les éléments de suspense tombent trop souvent à plat. Reconnaissons par contre à SANDERSON un savoir-faire indéniable pour structurer son récit, et une cinquième et dernière partie particulièrement réussie. Il confirme ainsi son appartenance au vaste groupe des spécialistes d'un genre certes éculé mais au succès commercial rarement démenti.
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Mon plaisir de lecteur n'est pas sans mélange. L'aventure de l'héroïne dans cette affreuse société oppressive et policière est prenante, l'action intéressante, les trouvailles originales, mais j'ai trouvé ce roman beaucoup trop long pour ce qu'il avait à dire. On aime ici à parler de livres "immersifs", mais personnellement, j'ai eu beaucoup de mal à trouver le courage de faire la traversée au long cours que demande ce roman, qui n'est après tout que de la science-fiction écrite approximativement, par un auteur dont le talent narratif et littéraire est relatif. Neuf cents pages de King, Herbert ou Dan Simmons ne me font pas peur, mais ici, le jeu en vaut-il la chandelle ? Je n'en suis pas certain. Peut-être suis-je resté sur le rivage, au lieu d'être immergé.
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L'histoire a le mérite de se lire vraiment très rapidement, par contre, vu la manière d'écrire je l'aurais plus vu sous forme de série TV que de roman.

L'univers est intéressant, sans aucun doute, et le prologue titille vraiment beaucoup l'intérêt du lecteur avec des thématiques chocs : esclavage, colonialisme, bouleversement climatique, rébellion. On s'attend forcément à lire un roman au suspense fort et au rythme effréné quand on remarque les descriptions minimalistes et la fluidité des dialogues. C'est léger, l'auteur s'essaie même à l'humour pour donner une couleur à son texte.

Si on veut lire Fils-Brumes, on veut un roman sans prise de tête qui propose un système de magie qui pourra faire penser de loin à FullMetal Alchemist, et qu'on veut de l'action bien dosée.

Malheureusement, j'ai vraiment un problème avec Sanderson. Beaucoup moins prononcé que dans La Voie des Rois, le style est certes simple mais surtout répétitif. L'usage des pronoms personnels n'est pas la première idée de l'auteur pour rappeler qu'on parle du même personnage que 5 lignes plus tôt. Les adjectifs remplacent la mise en place d'une ambiance qui aurait pu être acide, comme le sont certains personnages (ex : Vin). Cette étape manquée oblige parfois l'auteur à répéter les pensées d'un de ses héros, même si elles ont été développées deux pages plus tôt.

Comme Lelf, j'ai une impression d'un auteur qui a un esprit synthétique couplé à une écriture trop précise, ce qui rend l'intrigue facile à deviner. Je n'ai pas senti d'angoisse pour tout ce petit monde, car on sentait que le récit allait dans un sens bien particulier. Dans le même temps, sa plume a une forte tendance à la répétition m'a alourdi la lecture. J'ai fini par lire en diagonale une bonne part des paragraphes, sans pour autant perdre le fil rouge.

D'habitude, je ne m'attarde jamais autant sur le style d'un auteur car ses personnages ou son ambiance relève le tout. On sent l'ironie, le tragique, l'humour, bref même si le style est simple ça ne m'a pas empêché d'aimer Hunger Games ou Blade Itself. Ici, je n'ai pas éprouvé d'empathie pour les personnages.

J'ai peut-être lu ce roman trop tard dans mon parcours de lectrice. Et encore, déjà en 5e je me refusais à lire certains romans fantasy parce que ni le style ni les personnages ne me semblaient intéressant et vraisemblables. On vend souvent ce livre comme un briseur de clichés, et j'ai envie de dire qu'on a sorti ces arguments pour G.R.R. Martin à tout va, avant de voir qu'il ne faisait que réutiliser des codes d'un autre genre. L'intérêt de Martin, c’est qu'il en joue et qu'il y a une aura de cruauté qui tourne autour de son cycle. Pour Fils-des-Brumes, j'ai eu l'impression d'un déplacement d'archétypes d'un univers à l'autre.

Franchement, si on m'avait vendu cette saga sous forme de série, j'aurais beaucoup moins bronché. L'écriture y est sérielle, le style proche d'un script de scénario. L'interpénétration des codes de différents genres rend l'intrigue fraiche dans un univers qu'on pourrait presque qualifier de post-apo alors qu'on est en fantasy.
Mais je l'ai lu et je n'ai pas accroché.

Ça reste une histoire valable avec ses qualités, je le rappelle et je le maintiens. Mais je vous propose d'aller lire d'autres avis sur Babelio pour en vanter les qualités !
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Dans les trois tomes de cette histoire, des longueurs et des maladresses, mais aussi des surprises et de très bonnes idées.
Au total je n'ai pas regretté de les avoir lus.
Bien qu'il faille que les écrivains gagnent leur vie, je pense que l'histoire aurait gagné à être condensée en deux tomes au lieu de trois.
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Pour un roman de 928 pages, il y a très peu de descriptions ; je serais incapable de décrire l'essentiel des bâtiments, outre "somptueux" ou "bien protégé". Sanderson aurait gagné à faire moins de monologues internes aux protagonistes et plus d'explications architecturales, puisque les personnages passent leur temps à voler au-dessus. Quant aux monologues, ils sont répétitifs, oui le livre est long, oui on peut oublier certaines choses, mais certainement pas que Vin a été trahie, que Vin a eu un frère, que Kelsier veut tuer tous les nobles, que...

Beaucoup de choses sont obscures, et tout ne peut pas être mis sur le dos du protagoniste qui découvre le monde. Certes, il y a un world building intéressant - notamment au niveau des religions. Mais la prose - et je ne pense pas que ce ne soit que la faute du traducteur - est très limitée, je ne pense pas trop m'avancer en disant qu'un quart du roman peut être composé uniquement de "je brûle", "potain" et "maîtresse / maître".

On ne sait pas la réelle utilité, histoire, motivation de l'essentiel des personnages qui sont souvent limités à un aspect de leur personnalité ou de leur physique décrite à leur première rencontre (et pour 928 pages, j'estime qu'on aurait le temps de mettre un peu plus en avant la palette qui n'est pas non plus ultra étendue).

Quant aux méchants, ils sont eh bien. Très méchants. Voilà.

Encore que j'ai aimé le fait que le GRAND MÉCHANT n'ait pas pour but d'avoir PLUS de pouvoir, mais juste de maintenir tel qu'il l'était.

Bon, en réalité, j'ai passé un bon moment de lecture, notamment sur l'avant fin (jusqu'à que Vin devienne le protagoniste principal). Malheureusement, le livre passe de moments longs, monotones et particulièrement lents à quelque chose de très erratique et sans logique. Je suis tout à fait d'accord qu'un personnage n'est pas censé agir de manière logique et réfléchie, ce ne sont pas des éléments parfaits d'un système économique, mais ... eh bien, c'est un peu la sensation que j'ai eu parfois, surtout dans les plots.

Je suis généralement tout à fait pour qu'une solution puisse arriver d'un coup, d'un seul, sur une glissade dans un combat, un truc tout à fait débile , et les plot-twists étaient assez évidents mais n'avaient aucune logique au vu des personnages en eux-mêmes qui n'avaient soit pas les cartes en main, soit l'intelligence, soit la force / background nécessaire pour.

En bref, le monde, l'univers est intéressant, mais la façon de l'écrire et les personnages ne le sont pas, du moins pas les protagonistes.
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