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sur 665 notes
La voie des rois tome1 : Les Archives de Roshar... Ou le bouquin que tu tâtes un moment avant de t'y mettre, parce que bonjour l'épaisseur de la pavasse, et que y a d'autres tomes derrière, et que en plus t'as un peu comme un rejet vu que tout le monde te dit que c'est vachement bien et dans ces cas-là tu doutes sévère... et des fois c'est un peu con (comme là par exemple).

Pitch :
Hummmm... vu la pavasse... et vu le nombre de point de vue, ça va pas être super simple... vu le temps qui passe, ou même est passé... bon... essayons...

Roshar... Monde de pierres, de vents et de tempêtes... Monde rempli de créatures étranges... Les Radieux se sont barrés après une bataille il y a cela une éternité le côté éons, et ont laissé dans leurs sillages leurs armures et armes, les lames d'Éclats...

Le Roi a été assassiné et depuis que son fils est au pouvoir, c'est la guerre de la vengeance contre les Parshendis, seulement elle s'enlise un peu, faudrait du changement, une autre tactique. ça c'est ce que dit Dalimar Haut-Prince Clarissime, détenteur d'une Lame d'Éclat, mais personne ne l'écoute, faut dire que ce Clarissime a des idées un peu louches qui ne plaisent pas à tout le monde.
Kaladin, lui, bin c'est un soldat, il est pas Clarissime, il est lancier... et il essaie de survivre, et de protéger son escouade..
Ailleurs, une jeune femme nommé Shallan fomente un plan pour sauver sa maison de la ruine et de la misère... Pour cela elle doit retrouver quelqu'un.

Houlalala... diantre, mazette, fichtre que c'est bien foutu !
Alors certes c'est une grosse pavasse, mais ça se lit tranquilou bilou... une écriture super fluide, et très vivante, qui coule ma foi très très bien...
Avec en plus une histoire très prenante, dans un monde très complet, fouillé, construit. Oui tout est construit en amont, tout est pensé réfléchit. Et c'est bien foutu. Le côté où on se dit « tient un monde existant »... et ça j'aime.. les mondes existants, rempli de peuples avec leurs coutumes, de religion, de politique, de géographie, de magie, avec un vrai bestiaire (dont par exemple le Chull mélange entre le cloporte et la vache, enfin pour moi)... Donc un bouquin foisonnant. Sanderson est un bâtisseur de monde. En gros vous aimez le détail qui fait pas avancer la choucroute, ce bouquin est fait pour vous ! ( donc pour moi aussi ^^)

Des personnages ( nous en suivons quatre) vivants, existants, pensants et ressentants des choses, de émotions, se posant des questions... évoluants aussi selon les situations (c'est mieux).
Donc un roman à multiple point de vue ( les trois sus-cités, plus deux, un dont je ne dirais rien, pour la surprise ^^ (accrochez-vous !), et un autre qui ne prendra vraiment son importance que dans la suite, et je sens que celui-là va bien me plaire.)...
On passe de l'un à l'autre, même si on se doute (enfin moi je me doute) que y en a certains qui vont ce rencontrer plus tard... deux vont sûrement se rencontrer, voir peut-être un troisième, même si franchement il vaudrait mieux pas... ( là pour comprendre faut avoir lu le bouquin... mais j'en dis pas plus...), à ce niveau-là, il y a plein de pistes possibles, qui donnent envie de savoir...
Oui malgré le fait que se soit un premier tome, une histoire riche, riche d'intrigues, de complots, de buts pour les différents personnages. Intrigues et monde complexes vous voilà prévenus !

Un roman plein de batailles et c'est quelque chose, ça envoie du pâté ! Où Sanderson pose à travers certain personnage des questions sur la guerre, sur l'honneur, sur les castes, la place des hommes au sein du monde, de l'importance des hommes.. Oui j'ai beaucoup aimé Dalimar, combattant vieillissant, se posant des questions sur tout cela, cherchant des réponses, philosophe humaniste sur le tard... bien sûr il est prit pour un cinglé mâtiné d'une bonne grosse dose de lâcheté... à croire qu'il est entouré de crétins... et oui... c'est moche...
Mais faut dire aussi quand on a des visions cheloues, ça aide pas trop...

Un monde étrange, fait de fleurs de roche, de plantes cheloues qui perso m'ont fait penser aux anémones de mer et autres trucs bizarres et rétractiles... un monde dur comme de la pierre... la pierre, la roche est présente partout.. tant dans les paysages que dans les cœurs... L'esclavage est normal, le racisme ordinaire aussi, préjugés liés à l'ignorance de l'autre (comme d'habitude) ignorance amenant la peur, voir la haine, la bêtise.
L'ignorance... un bouquin sur l'ignorance et ce qu'elle entraîne..
Un bouquin sur plein de sujet, malgré son côté tac tac badaboum je suis de la fantasy épique !

Une magie étrange aussi... si étrange... un mélange entre l'armure à la Iron-man et les possibilités qu'elle donne, tout autant que de l'alchimie, de la transfiguration, jusqu'au coeur des tempêtes...
Mais faut dire aussi j'aime le vent et les tempêtes... j'y ai des affinité certaines,

Alors vous attendez pas à tout comprendre d'un coup, Sanderson distille lentement... en plus pour des raisons éditoriales, ils ont coupé le bouquin en deux, sinon c'était plus la pavasse, mais le bloc que tu peux tuer quelqu'un avec … Donc une distillation certaine, des tenants et aboutissants, des peuples et coutumes, des « magies » et comment que ça marche, de tout un tas de trucs et comment que ça marche... par petites touches Sanderson nous donne des clefs tout au long de son bouquin..
Même si y a des sortes de calamars fax... enfin je les ai imaginé comme des calamars, j'ai peut-être tort..

Alors le seul bémol... j'en ai mare des romans où il y a une si grande différence de traitement entre les femmes et les hommes... Là les mecs n'ont pas le droit ni de lire ni d'écrire, c'est réservé au nanas, et les nanas n'ont bien sûr pas le droit de combattre c'est l'art masculin.. ils bouffent même des trucs différents (la bouffe pour fille est sucrée, celle des mecs épicée à mort) et y a plein d'autres choses dans le genre.. ok Sanderson va peut-être aller vers un changement complet à ce niveau-là, il y a quelques pistes qui peuvent le faire penser... il n'empêche ça me gonfle, à un point vous imaginez pas... je suis pour les meufs en armure, et les gars scribes !...

Mais malgré ce petit bémol... j'ai furieusement envie de savoir la suite, de comprendre certains trucs laissés encore en suspend, de rencontrer mieux le personnage juste effleuré, de savoir ce qu'il va arriver Dalimar tout autant qu'à Kaladin... et là j'ai un sourire retors, je sens que ça va énorme !
Je veux savoir la suite... il y a encore tant et tant de mystères.. tant de choses non élucidées, tant de magie, de pays...

Oui je veux savoir la suite !...
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J'avais adoré la trilogie Fils-des-Brumes de Brandon Sanderson, il était temps que je m'attaque à sa nouvelle saga épique, Les Archives de Roshar, avec La Voie des Rois T1. Annoncée en 10 tomes, eux-mêmes découpés en 2 volumes (ou briquasses, si vous préférez le jargon technique), on part donc sur 20 bouquins OKLM : prévoyez quelques années pour la lire dans son entièreté et beaucoup BEAUCOUP de place dans votre bibliothèque. Mais s'ils sont tous du même niveau, ce sera sans le moindre regret.
Parce qu'après lecture, force est de constater que Fils-des-Brumes paraît n'être qu'une oeuvre de jeunesse là où cette première partie de la Voie des Rois, et les promesses des Archives de Roshar, s'annoncent comme l'oeuvre de la maturité, d'une ambition folle mais semblant parfaitement à sa portée.
L'histoire prend place dans un monde original fait de roches et balayé par d'énormes tempêtes, à l'écosystème entièrement pensé autour de cette idée et ultra développé, immersif, bien que ne se laissant pas appréhender facilement. On nous pose des concepts ou événements sans guère d'explications, en tout cas au début (elles viendront souvent plus tard), qui n'évoquent d'abord rien au lecteur, on est un peu confus, mais très vite ça devient challengeant, la confusion s'estompe, c'est au lecteur de faire une partie du travail, et ça devient plaisant qu'on ne nous prenne pas par la main et qu'on ne nous mâche pas tout le travail.
Si l'univers est extrêmement intéressant, les personnages et leurs traitements sont juste prodigieux. L'alternance des points de vue est de rigueur ici. On commence par connaître un premier personnage, à l'apprécier, et au changement de personnage, on est méfiant, presque déçu, on se dit que ça va être moins bien, qu'on appréciera moins ce nouveau. Mais en fait chaque personnage principal a une originalité et un supplément d'âme qui fait qu'à chaque alternance de point de vue, on est content, quel que soit celui qu'on retrouve. On s'attache à eux, à leurs doutes, à leur volonté, et on veut connaître ce qui les attend.
Le tout est incroyablement visuel et immersif. Attendez de vivre la première charge de Kaladin en tant que porteur de pont, face aux flèches Parshendis et à la douleur écrasante de l'effort... à la fin vous aurez couru avec lui, vécu cette horreur ensemble.
J'ai lu ça avec une réelle fascination, et c'est dur de me dire que je ne vais pas pouvoir me plonger dans la suite dans l'immédiat. Mais du coup je sais quelle sera ma première lecture de décembre !
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Brandon Sanderson a toujours eu une place privilégiée dans mon coeur depuis que j'ai découvert sa série Fils-des-Brumes, donc l'inventivité m'avait époustouflée ( série que je n'ai pas encore finie pour ma part, il me reste le tome 3 à découvrir ). Dire qu'il est le chouchou sur Bookenstock est un euphémisme quand on voit sa biblio chez nous (voir en fin de chronique). Donc quand ce roman est apparu enfin en français, nous nous sommes toutes les deux ruées dessus. Mon impatience a gagné sur ma raison, j'ai abandonné toute lecture séance tenante (bon, j'avoue, j'avais fini Blood Song et Vaelin juste avant :)), pour m'immerger dans ce pavé. Quel bonheur de lecture mes zamis, wow !!! Faites comme moi, ne réfléchissez plus, c'est La voie des rois, point final !

J'avais adoré Fils-des-Brumes, et bien sachez que Roshar le surpasse largement. Pourtant, contrairement à ce que j'ai pu lire comme impressions sur ce roman, moi je n'ai pas pleuré, je n'ai pas ri à cette lecture. Non, pas du tout. En revanche, j'ai vibré tout du long, en empathie complète avec tous ces personnages, en attente permanente. Parce que j'entrevois quelque chose d'ÉNORME qui va nous arriver. Parce que je SAIS que je vais pleurer, je vais rire, je vais être émue au-delà de tout ce que j'ai pu lire jusque là. Ce Brandon Sanderson est un magicien qui sait parfaitement me manipuler. Il m'a remplie d'espoir et d'attente à un point que je n'arrive pas à décrire.

La suite sur le blog ;)

Lien : http://bookenstock.blogspot...
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Je sors un peu de ma zone de confort et de mes genres de prédilection avec ce livre. Pourtant j'ai plutôt bien aimé.
Malgré tout, je dois avouer avoir un peu lu en diagonale certains chapitres. En revanche, j'ai beaucoup apprécié les chapitres consacrés à Kaladin et, aussi, dans une moindre mesure, ceux évoquant Shallan.
Enfin, j'ai parfois eu l'impression d'être un peu perdue : a-t-on déjà vu ses personnages ? quel est le rapport ? Je suppose que l'on comprend mieux au fur et à mesure ... ou alors j'étais trop fatiguée quand j'ai lu certains passages ...
Bref, je vais poursuivre l'aventure au moins pour retrouver les personnages qui m'ont intéressée, en espérant que la suite sera plus digeste.
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Imaginez un monde complètement différent, balayé trop régulièrement par des tempêtes féroces. Imaginez des peuples complexes, avec leurs cultures propres, sous la menace d'un mal qui se réveille. Imaginez des héros brisés, qui n'ont pas la puissance suffisante – celle de temps anciens disparus – pour arrêter leurs adversaires à la solde du Dieu ennemi.

Et plus encore : une dessinatrice aux secrets déchirants, un soldat en pleine descente aux enfers, un Seigneur à l'ambition ambivalente au bord de la folie, une magie sur le retour, la fin du monde.

Voici La Voie des Rois. Et j'en oublie. C'est une aventure dont vous ne ressortirez pas indemne, je vous préviens tout de suite.

Brandon Sanderson nous embarque en effet ici dans une épopée (rien de moins) qui absorbe complètement son lecteur, dans un monde détaillé et imaginatif. Attention, on part pour une première partie divisée en cinq tomes (D'un bon millier de pages chacun. Oui, cinq. Je vous laisse imaginer le monstre.) Donc ce premier livre a aussi pour but de poser le contexte, de nous faire découvrir le monde... et de préparer le reste.

Et si l'avant-goût est suffisant pour faire patienter, certains pourraient trouver le début un peu lent. Accrochez-vous, car c'est justement ce qui fait le charme des séries de Brandon Sanderson : des personnages qui partent de loin, et qui, graduellement, gagnent en pouvoir, maturité, force et badasserie, pour finir en espèces de machines incroyables. Et on adore, car on a vécu avec eux toute leur ascension. On y a cru, on a été frustré, on a désespéré, et on a pleuré ensemble. C'était un voyage partagé, et c'est ce qui en fait la beauté.

Car, finalement : le voyage importe plus que la destination.
Lien : https://www.thefrenchreader...
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Ce livre est la première partie du premier tome de la nouvelle série de Brandon Sanderson, Les archives de Roshar (j'en conviens, c'est un peu compliqué). La voie des Rois – Partie 1 est un excellent pavé de fantasy de 760 pages, publié aux Editions le Livre de Poche en format semi-poche, et en vente à 19,90€. Ce livre est tout simplement un régal !

Au premier abord, ce roman peut impressionner : bien qu'il ne soit pas très grand, il est relativement épais, les pages sont bien remplies et la police est plutôt petite. Autant vous dire que vous savez que dans ce roman, vous aurez beaucoup de lecture. Et du coup, ce livre peut faire peur. Vous auriez cependant tort de passer à côté de cet ouvrage !
L'objet livre en lui-même est certes impressionnant, mais sachez qu'il est parsemé de jolies illustration à la fin de chaque chapitre.

Dans cette première partie du tome un, l'auteur nous présente trois parties entrecoupées de trois intermèdes. Au total, nous suivons, de manière plus ou moins régulière, cinq personnages.
Tout d'abord nous rencontrons Szeth, personnage que nous croiserons seulement au détour des intermèdes. Peu de page lui sont donc consacrées. C'est un personnage auquel il est difficile de s'attacher. Il assez froid et distant.
C'est ensuite Kaladin que nous rencontrons. C'est le personnage que nous suivons le plus puisque c'est le seul que l'on verra de manière continue dans cette première partie. Et c'est aussi mon personnage favori. Il est intelligent, juste, plein d'empathie… Il donne le meilleur de lui-même pour les autres. Il est fort, autant moralement que physiquement. Son histoire est celle qui m'a le plus marqué et sa route est vraiment semée d'embûches et d'injustice. Kaladin est un personnage fondamentalement bon, ce qui rend son histoire encore plus cruelle. J'ai vraiment hâte de connaître son sort !
Dans la première et la troisième partie, nous suivons aussi le personnage de Shallan, jeune fille désespérée prête à tout pour sauver sa famille et qui, pour cela, doit trouver de l'aide auprès d'une des femmes les plus puissantes du royaume. Bien que j'aie beaucoup apprécié Shallan, elle m'a aussi un peu agacée. Elle est intelligente, maligne et doit faire face à un choix difficile. On s'attache malgré tout à elle.
Nous rencontrons Dalinar et Adolin uniquement dans la seconde partie. Nous suivons davantage Dalinar que son fils, Adolin. J'ai beaucoup apprécié ces deux personnages. le premier est vraiment un personnage torturé et complexe, hanté par des regrets, des idées révolutionnaires et des visions. Comme lui, on ne sait pas s'il est un visionnaire, un fou ou un messager… Cette ambiguïté rend ce personnage très intéressant et passionnant. Moins de passages sont consacrés à son fils, Adolin, partagé entre sa loyauté pour son père et le désir d'empêcher la honte s'abattre sur son nom. C'est un personnage parfois impétueux et loyal.

Nous avons donc un joli palmarès de personnages que nous suivons au cours de ces longs chapitres qui nous transportent. le livre est très bien écrit et l'auteur a su parfaitement doser narration et action. Il sait très bien arrêter ses chapitres en cliffhanger et nous faire mariner en changeant de personnages ! Ce qui rend le roman très addictif et la fin encore plus dure quand on n'a pas la seconde partie sous la main.

Amatrice de roman de fantasy, j'ai complètement été conquise par cette lecture qui m'a maintenant en haleine de longues heures, qui m'a fait craindre plus d'une fois pour les personnages (à tort ou à raison, mystère !), qui m'a horrifié parfois devant la cruauté qu'ils devaient subir… Cette première partie est tout simplement parfaite, un roman de fantasy comme on les aime ! Action, suspens, un univers bien construit, un petit peu de magie (même si le rôle de celle-ci semble secondaire pour le moment)… Je ne saurais trop comment vous recommander de découvrir ce premier tome !

Conclusion :

Ce roman de fantasy est mené d'une main de maître : de l'action, du suspens, un univers bien construit, des personnages complexes et qu'on aime suivre… Avec une écriture fluide, maîtrisée et agréable, l'auteur arrive très rapidement à nous rendre complète accro. Malgré l'épaisseur du bouquin, une taille de police plutôt petite et de belles pages bien remplies, le roman se lit très bien et plutôt rapidement. Une fois dedans, dur d'en sortir !
Ce fut donc une merveilleuse découverte que cette lecture ! Brandon Sanderson est un auteur que tous les amateurs de roman de fantasy devraient lire. Je recommande donc énormément ce roman, notamment aux lecteurs de fantasy.
Lien : http://freelfe.blogspot.fr/2..
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Les peuples Parshendis et Alethis sont en guerre depuis l'assassinat du Roi Galivar il y a six ans. le centre des opérations se déroule sur les Plaines Brisées, où les armées de multiples dirigeants tentent de faire front commun contre un même ennemi, les Parshendis.
Dans cette première partie de « La voie des rois » nous suivons les destinées de trois personnages principaux. Kaladin, qui est devenu soldat puis esclave en plein coeur des Plaines Brisées. Dalinar Kholin, commandant d'une armée Alethis et oncle du nouveau Roi. Et une jeune femme du nom de Shallan qui souhaite devenir l'apprentie de l'érudite Jasnah Kholin (la nièce de Dalinar).

J'étais très enthousiaste au début de ma lecture, puis mon intérêt s'est fortement émoussé, jusqu'à disparaitre presque complètement.
L'univers est plutôt difficile à assimiler pendant une bonne partie du récit, et l'auteur possède une plume très riche. Certes, rien n'est laissé au hasard, et l'écriture de Brandon Sanderson est méticuleuse. Toutefois, c'est quand même un roman assez lourd à digérer. Il y a beaucoup de descriptions vestimentaires ou des paysages. Un peu suffit à mieux s'imaginer un univers, là c'est trop et parfois inutile. Ces descriptions ont aussi tendance à embrouiller l'esprit pendant certaines scènes. Par exemple les descriptions vestimentaires pendant une longue scène de combat. Cela casse immédiatement le rythme.

J'ai trouvé le roman et son intrigue trop lents, et à mes yeux il manque assurément de peps. Pourtant, j'aime les romans de fantasy lents où l'auteur prend le temps de poser son univers et ses personnages (comme les sagas de Robin Hobb). Ici, dans « La voie des rois, partie 1 », il ne se passe pas grand chose en plus de 700 pages. Je suis restée dans l'expectative, attendant un déclic qui n'est jamais venu.

Je dois tout de même avouer que j'ai apprécié les différents personnages principaux de l'auteur. C'est ce qui m'a encouragée à finir le récit, à aller jusqu'au bout. Kaladin, Shallan et Dalinar sont tous les trois attachants, chacun à leur manière.
J'ai eu un petit coup de coeur pour le personnage de Kaladin. J'ai aimé découvrir son passé à travers divers flashbacks, et de voir son évolution tout au long du récit. Kaladin est un protagoniste prometteur, intéressant et on sent tout de suite qu'il sera un héros de l'histoire.
L'histoire de Dalinar m'intrigue énormément et j'ai très envie de savoir comment vont évoluer les choses pour lui.
Quant à Shallan, c'est le personnage avec lequel j'ai moins accroché, mais son intrigue personnelle est tout de même prenante.

En somme, « La voie des rois, partie 1 » est un gros pavé que j'ai eu du mal à digérer à cause de la plume trop riche de l'auteur et du manque de peps dans l'intrigue. Cependant, je me suis attachée aux personnages et j'ai envie de découvrir ce qui va leur arriver par la suite. Je pense donc lire le volume 2, mais je me préparer psychologiquement à passer pas mal de temps dessus...
Lien : http://lectures-petit-lips.b..
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Un bon livre, si du moins on fait preuve d'1 patience certaine (et inaltérable) car ledit bouquin souffre d'un sacré défaut (à mon humble avis).

# L'auteur nous livre un univers clé en main de 1000 pages d'une profondeur et d'une richesse qui font frémir : Un "livre-monde" avec ses royaumes, ses héros (les porte-éclats), sa culture, son système monétaire (les gemmes), ses lieux emblématiques, ses peuples variés (thaylènes, shinoves, aimiens...), sa pléthore de personnages, sa magie originale qui détonne, son bestiaire...Sanderson a mis 20 ans pour fignoler ce petit bijou et ce n'est guère étonnant.

# J'ai adoré aussi le fait que le livre s'enrichit de cartes, croquis et dessins, ça donne de l'authenticité et ça rappelle les Jeux de rôles voire les Livres dont vous êtes le héros.

# Je relève que chaque chapitre est illustré d'une en-tête du plus bel effet et des notes en fin d'ouvrage, assez intrigantes, viennent éclairer certains aspects du récit.

# Bref un livre sympa, bien illustré ce qui est rare (mais courant chez Sanderson), et fichtrement riche. le tout est accessible, très bien écrit, et l'auteur a une sacrée dose d'imagination. Certaines trames narratives sont puissantes (la bataille des Vallées brisées, le "Verdun" de Roshar, avec les équipes du pont, est une sacrée bonne idée). Je relève aussi la présence de chapitres bien inspirés tel le prologue ("tuer") avec Zeth-fils-fils-Vallano (une vraie pépite de fantasy) ou le "béni des foudres" avec Cenn.

Mais :
car il y a un MAIS (en police 36) bien lourd et imposant : passé l'émerveillement des 300 1eres pages, le livre de Sanderson souffre de sa longueur impitoyable...mais que c'est loooong ! dam que c'est looong ! Des chapitres qui traînent en longueur à n'en plus finir, d'autres sincèrement inutiles, des situations qui s'éternisent jusqu'à la limite du supportable comme celle de Kaladin à qui on aimerait bien de temps à autre mettre un sacré coup de pieds au fesses ! Et mécaniquement on finit par s'ennuyer.
Curieusement c'est dans les chapitres les plus courts (les intermèdes notamment) que l'auteur excelle et nous livre des "flows" littéraires passionnants.

En somme, un "livre-monde" puissant, enivrant, authentique et crédible, mais qui finit par agacer. L'auteur le reconnait lui-même dans une postface (longue aussi d'ailleurs) où il affirme avoir refusé de raccourcir son récit.
Bref, enlevez 400 pages et je rajoute une étoile. de facto j'hésite à poursuivre et c'est sincèrement dommage.
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Mon commentaire concerne les deux livres que comporte ce premier tome des Archives de Roshar.


Roshar, un monde pierreux où règnent des tempêtes extraordinaires semble vivre une époque charnière, la renaissance de pouvoirs disparus il y a des milliers d'années en même temps que les Chevaliers Radieux semble imminente, serait-ce annonciateur du retour de monstres destructeurs ?
Quatre personnages vont chacun amener leur pierre à la transformation du monde, Szeth assassin malgré lui, disposant de pouvoirs antiques sensés disparus qu'il ne tient pas à utiliser - Kaladin, jeune soldat de dix neuf ans réduit en esclavage, qui ne peut plus croire en la bonté d'un monde qui ne cesse de le trahir depuis l'adolescence et se voit doté de pouvoirs mystérieux - Shallan, fille d'une noble famille ruinée qui se découvre une passion pour les études en même temps que son habilité à manipuler des pouvoirs dont elle ignorait l'existence - et Dalinar, Haut Prince, combattant émérite et oncle du roi, qui voudrait vivre pleinement l'idéal que lui a révélé le livre de "la Voie des Rois".


Très mauvaise idée que d'entamer ce livre tard le soir, incapable d'arrêter ce fut la nuit blanche presque assurée, pire, alors que j'avais prévu une pause entre les deux livres de "La voie des rois", j'ai enchaîné immédiatement le second, avec comme résultat quatre nuits en suivant où je n'ai dormi que de deux à quatre heures !
De la Fantasy assez classique a priori, un monde médiéval baigné dans une magie assez particulière, du déjà vu, à part que l'auteur témoigne d'une qualité d'écriture certaine et qu'il nous restitue un monde, des peuples et personnages bien vivants. Il est aisé de s'immerger dans ce monde en partageant la vie des héros.
D'emblée les scènes s'additionnent comme les personnages, il n'est pas évident de discerner ceux qui vont prendre de l'importance de ceux qui vont disparaître à jamais après quelques courts chapitres. Des personnages et situations qui semblaient devoir durer sont rapidement éliminés - et même les personnages secondaires et éphémères sont soignés !
Les scénario se développe lentement au rythme imposé par l'auteur, mais si le livre est épais je n'ai pas eu l'impression de subir des longueurs, les actions alternent d'un personnage à l'autre avec de très brefs intermèdes intercalés qui ne prennent parfois signification que bien plus tard, comme les en-tête de chapitres. Les informations sont distillées avec parcimonie ce qui nous permet d'assimiler les informations se manière subtile. Les scènes d'action se multiplient entremêlées avec les intrigues politiques et les questionnements philosophiques et religieux, le tout gardant cependant une cohérence certaine.
Il faudra attendre un millier de pages pour que chaque héros commence à prendre vraiment conscience de ses aptitudes, et ce n'est qu'à la fin des deux livres que comporte ce premier tome que des bases fermes seront prêtes à supporter la suite de la série en nous livrant quelques éclaicissements …


Un livre de qualité dont l'épaisseur n'est en rien gênante, une lecture agréable qui nous fait découvrir cette société où les femmes détiennent le savoir alors que le but ultime des hommes est de combattre, un excellent livre dont je ne puis que vous conseiller la lecture …
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- Pas de spoilers -

Abandonné après deux sessions de lecture soit 4 heures.
C'est mon premier et peut-être dernier Sanderson. J'avais un à priori positif sur l'auteur, mais j'étais curieux car aucun de mes amis lecteurs (ils sont rares dans ma génération) n'a jamais mentionné Sanderson sauf pour évoquer son succès en termes de ventes.

La majorité des évaluations sur ce site sont très positives. Cela me sidère. Qu'ont vu les gens dans ce récit ? Comment ont-ils pu s'intéresser aux personnages ? Qu'est-ce qui dans le style aseptisé et sans originalité les a ravis ? Là où j'ouvrais grand les yeux, incrédule devant la platitude des dialogues, les autres lecteurs ont vu une oeuvre majeure de la Fantasy, dois-je consulter un ophtalmo ?

J'ai vérifié certains avis élogieux et leur auteurs ont donné des notes inférieures à Tolkien, GRRMartin, Sapkowski, Hobb etc.
Donc pour certains, les archives de roshar sont une oeuvre supérieure au SdA, Trône de Fer, Sorceleur et l'Assassin Royal ? C'est stupéfiant. Donc Tolkien serait "lent" mais ça, avec ses répétitions d'un chapitre sur l'autre, ce serait rapide ? GRRMartin serait trop "bavard" mais ça, avec des discussions sur la confiture et combien la protagoniste est belle et incroyable, ce serait incisif et percutant ? Vous m'en bouchez un coin.

La moins réussie des répliques de Tyrion Lannister surpasse à elle seule la totalité des dialogues de ce roman.
Je me suis plus attaché aux trois personnages du court prologue du Trône de Fer qu'aux deux protagonistes d'ici.
En quelques dizaines de pages, Tolkien m'a donné envie de vivre dans la Comté et c'est un sentiment qui ne m'a jamais quitté. Castelcerf est vite devenu un lieu familier que j'arrivais à visualiser. Après quatre heures de lecture, je n'ai aucune idée de ce qu'est le monde de roshar.

J'aurais beaucoup à dire, mais je vais m'arrêter là. Je n'exclus pas de redonner sa chance à Sanderson, mais roshar, plus jamais !
Je ne recommande pas la lecture de ce livre.
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