Warbreaker

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Ma lecture en général était très agréable, le début est très intéressant, on apprend beaucoup de choses sur la magie du Souffle, l'intrigue de l'histoire aussi. Souvent les gros livres comme ça je préfère les lire d'une traite pendant des vacances ou un week-end, mais là avec les circonstances et les cours je n'ai pas pu donc j'ai mis pas mal de temps. Je trouve qu'il y a eu tout de même une baisse de régime vers le milieu du livre, je ne me suis pas ennuyée, loin de là mais on ne va pas dire que l'action était transcendante non plus ! Puis vers l'autre moitié tout est monté en crescendo, avec beaucoup d'action et de dénouement et LA j'ai vraiment adoré. Je n'ai pas réussi à décrocher jusqu'à ce que je le finisse !

Comme je l'ai dit précédemment, je pense que le livre se sépare en deux parties. Plus particulièrement au niveau de l'action et du degrés de noirceur. La deuxième partie est vraiment plus sombre, je pense que c'est tout simplement dû au faite que les complots se dévoilent !
· L'intrigue est bien imaginée et originale, avec un fond de réflexion intéressant sur la religion : Est-ce l'homme qui crée le dieu ou l'inverse? D'un coté on retrouve une religion avec un seul dieu qui n'a pas de forme physique et de l'autre des dieux vivants.


A la base quand j'ai commencé je me suis dis que les personnages étaient assez stéréotypés : l'histoire de deux belles sœurs dont le destin est bouleversé par le mariage de l'une, les complots et la guerre entre deux pays....
MAIS au contraire ils sont complexes, atypiques et évoluent sans cesse ! Ils sont vivants, attachants et surtout humains. Chacun se retrouve là où personne ne l'attendait, il ne sont pas à leurs places, la plupart vivent dans une illusion et le retour à la réalité est très brutal ! Par exemple Chanteflamme est un Dieu mais il ne veut pas en être un, il ne croit pas en sa propre religion, ne comprend pas pourquoi on le vénère, il se pense inutile et passe son temps à manger. C'est "l'anti-dieu" par excellence !

Je dis bravo à l'auteur, qui décrit avec humour et brio les différentes aventures des personnages, et qui en plus arrive sur des sujets lourds comme ceux-là à nous faire passer de bons moments !

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Dans un monde où la magie est régie par trois aspects (le souffle, la couleur et le commandement) et où ceux qui sont morts en héros peuvent revenir à la vie et devenir des dieux, le petit royaume d'Idris tente tant bien que mal de maintenir son indépendance face à l'empire d'Hallendren, gouverné par un empereur dieu quasiment immortel.
Afin de préserver la paix entre les deux États, Vivenna, princesse Idrienne, doit épouser Susebron, l'empereur dieu d'Hallandren. Calme, posée, maîtresse d'elle-même en toute circonstance, Vivenna est parfaite pour le rôle. Mais au dernier moment, son père se ravise et envoie Siri, petite soeur de Vivenna au caractère rebelle, prendre sa place.
Dès son arrivée, Siri se retrouve prise dans un noeud d'intrigues et forcée d'épouser un homme qu'on décrit comme un tyran. Vivenna quant à elle, rejoint Hallendren. Aidée de mercenaires, elle tente de délivrer sa soeur et d'arrêter la guerre qui se prépare entre Hallendren et Idris.
Mais les apparences sont trompeuses à Hallendren, personne n'est ce qu'il semble être. Secrets et faux semblants sont légion.

Mon avis :
Après le coup de coeur pour la trilogie « Mistborn » et le bon moment passé avec « Alloy of the law », « Warbreaker » confirme pour moi le talent de Brandon Sanderson.

On retrouve dans ce livre tous les éléments qui sont la « patte » de l'auteur : des personnages développés, beaucoup plus complexes qu'il n'y paraît à première vu, un système de magie complexe et ambitieux, un monde original que la plume de Sanderson parvient à faire vivre.

Les personnages
Les deux personnages les plus développés sont bien sûr Siri et Vivenna. Siri est au départ de l'histoire, une jeune fille rebelle, tandis que sa soeur aînée est le modèle de la parfaite princesse. J'ai beaucoup aimé l'évolution de ces personnages. Siri grandit, devient plus mature et apprend à naviguer au milieu des requins qui composent la cour. Vivenna n'est pas épargnée, d'abord arrogante et hautaine, elle est confrontée à une série d'épreuves qui vont la faire changer.
J'ai aussi beaucoup aimé le personnage de Lightsong, un dieu qui ne croit pas à sa propre divinité et choisit donc d'être acerbe et caustique. Mention spéciale à ses duos avec son grand prêtre Llarimar et avec la déesse Blushweaver.
Sans spoiler, d'autres personnages se révèlent aussi pleins de surprise : Susebron, l'empereur dieu, Vasher, le mystérieux combattant et son épée Nightblood, Denth et Tonk Fah les mercenaires…

La magie
Elle repose sur trois éléments : la couleur, le souffle et le commandement.
Chaque être humain possède un Souffle, et peu en cumuler un nombre infini (soit en les achetant, soit en en recevant le don). Grâce à ce souffle, en puisant dans de la couleur et en formulant un commandement, ils peuvent éveiller des objets et leur assigner une mission (ex : un petit bonhomme fait de paille récupère les clés d'une cellule pour Vasher).
La magie a de nombreuses applications : enchanter des objets, guérir, ou encore, animer des corps qui servent de soldats dans l'armée d'Hallendren.
Le Souffle sert pour pratiquer la magie, mais il est également un symbole de statut social à Hallendren. Plus on possède de Souffle, plus important on est. À noter que l'utilisation de la magie est un point de désaccord entre Idris et Hallendren. Pour les Idriens, c'est une abomination, pour Hallendren, c'est normal et fait partie du paysage.
Une particularité : les Rappelés, ces êtres humains revenus à la vie et devenus des dieux. Ils possèdent un Souffle d'une puissance phénoménale, mais doivent consommer un Souffle par semaine s'ils ne veulent pas mourir. Chacun de ces dieux, s'il le souhaite, peut abandonner son Souffle pour guérir quelqu'un, mais il y perd la vie au passage. Ce détail a une importance capitale dans la résolution de l'histoire.

L'univers
L'histoire commence à Idris, petit royaume austère qui a banni toute couleur, par peur des enchanteurs et de leur magie. le choc est donc violent lorsqu'on passe à T'Telir, capitale d'Hallendren. T'Telir est une cité immense, bruyante et violemment colorée. Les descriptions m'ont beaucoup fait penser aux images de Bombay : des rues surpeuplées, des richesses immenses côtoyant des bidonvilles, une profusion de couleurs.

Comparé à Mistborn, l'histoire est beaucoup plus légère, avec de francs moments comiques (souvent du fait de Lightsong, qui manie l'ironie comme personne) et des passages tendres et émouvants (Siri et Susebron, un des couples les plus adorables qu'il m'ait été donné de lire, sans jamais tomber dans la niaiserie).
Le rythme est plus lent, sans jamais être ennuyeux, car on est plongé dans les intrigues, on se débat avec les personnages pour découvrir la vérité derrière tous les faux-semblants.

La fin est plus sombre que le reste du roman et réserve de vrais moments de bravoure et d'émotion (Ah… Lightsong…). le dénouement est réellement épique, avec son lot de twists et de révélations (personnellement, j'en avais trouvé un ou deux, mais j'avais faux sur l'identité du fameux « warbreaker » qui donne son titre au roman).
« Warbreaker » est un one-shot (chose assez rare en fantasy), mais la fin est suffisamment ouverte pour appeler une suite (Sanderson a des pistes pour un second roman, qui serait intitulé « nightblood », mais n'a pas encore attaqué la rédaction).

Particularité
Warbreaker a d'abord été posté chapitre par chapitre au fil de l'écriture par Brandon Sanderson sur son site, avant d'être édité. Chaque chapitre bénéficie donc d'une page de commentaires où l'auteur explique l'évolution du projet, les choix qu'il a faits, les réécritures… C'est chouette à lire car ces annotations donnent des informations complémentaires sur l'univers, les personnages… Et du point de vue d'une humble écrivaine amateur, c'est une mine d'informations.


En conclusion :
Un très bon moment de lecture, un roman de fantasy original, porté par des personnages complexes et attachants. La suite, M. Sanderson !

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Une lecture agréable, dans la lignée des autres livres de l'auteur, qui malgré quelques déjà-vu et une frustration à la fin font passer un excellent moment de lecture
Lien : http://bulledelivre.wordpres..

époustouflant !

One-shot de 1000 pages. Il faut bien avouer que la mise en place des personnages, de l'univers n'a réellement fonctionné que passé les 400 premières pages pour moi. Avec un peu de persévérance, je suis enfin entrée dans ce monde régi par la couleur et le souffle. Les relations Siri - Dieu Roi et Vasher - Saignenuit m'ont tenu en haleine, j'avais hâte de retrouver ces duo tout au long de l'histoire. J'ai un peu moins apprécié le personnage Vivenna qui est pourtant un personnage clé de cette histoire, c'est pourtant le personnage qui évolue le plus dans ce roman. Chanteflamme le Hardi, ce dieu désabusé qui ne voulait pas en être un, m'a amusé. Je ressors de ce roman avec une bonne impression, contente d'avoir insisté un peu !