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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
ROMAN FANTASY / HIGH FANTASY.
Après la déception que fut pour moi "L'Alliage de Justice" (affublé ailleurs de notes et de critiques averties parfois dithyrambiques), c'est assez réticent que je me suis lancé dans ce "Warbreaker" (lui aussi affublé de notes et de critiques averties parfois dithyrambiques). J'ai mis du temps à me prendre au jeu, mais ce simili-remake de "L'Empire Ultime" était un page-turner agréable.
Mais n'en demandons pas trop à un auteur qui fait preuve d'une grand originalité en recyclant sans vergogne Eddings, Farland et Moorcock tout en développant le même schéma narratif pour la énième fois : distiller un faux-rythme durant des centaines de pages avant d'assommer ses lecteurs sous une avalanche de twists / whodunits / révélations dans les 75 dernières pages.

Pour l'argumentaire complet, cliquez sur le lien ci-dessous
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Brandon Sanderson est un auteur de fantasy que j'ai découvert quand il a repris et terminé La roue du temps, un des cycles phares de mon adolescence. J'ai par la suite voulu découvrir son oeuvre plus personnelle. J'ai lu et apprécié Elantris et adoré sa trilogie Fils-des-Brumes. Ce furent à chaque fois des lectures où les systèmes de magie étaient originaux, les univers recherchés même s'ils reposaient sur des bases classiques et surtout où les scènes d'action étaient très cinématographiques. Il s'est donc facilement hissé dans le top de mes auteurs de fantasy préférés.

Warbreaker est un roman bien épais de près de 1000 pages qu'il a écrit en 2009, juste après Fils-des-Brumes. On y suit deux soeurs, princesses, dont l'une est envoyée épouser le roi voisin à la place de son aînée pour éviter une guerre entre les deux royaumes. Sauf que ce roi est un Dieu-Roi mystérieux à la tête d'un pays dirigé par un clergé très présent, qui croit en des hommes morts et réincarnés qui peuvent manipuler une magie le "Souffle" qui permet d'insuffler la vie à tout, hommes et objets. Mais ils ne sont pas les seuls, les habitants de ce pays qui les vénèrent se sont eux aussi mis à utiliser le Souffle. Et au milieu de cette cacophonie, on va peu à peu découvrir qu'un complot se trame pour pousser le Dieu-Roi à attaquer ses voisins.

Au début, j'ai été enchantée par cet univers. J'ai aimé découvrir un nouveau style de magie, original, comme souvent avec l'auteur et surtout très visuel, reposant sur le Souffle, c'est-à-dire en quelque sorte l'âme des gens mais aussi les couleurs qui les habitent. J'ai aimé également l'idée de s'en servir pour animer des objets, en particulier des tissus, mais également des hommes morts, ce qui donnait un petit côté armée de zombies à l'histoire. Ça me plaisait aussi de suivre des personnages considérés comme des Dieux parce qu'ils s'étaient réincarnés. Bref, il y avait tout un décor très séduisant autour de cette histoire.

Les personnages étaient également variés. On avait deux princesses aux personnalités radicalement différentes échangeant leur place. L'une devenant très vite ma chouchou, tandis que l'autre qui avait pourtant les aventures les plus prometteuses, s'est révélée plus fade donc décevante. On a également un Dieu-Roi très mystérieux qui se révèle surprenant et touchant. Des Dieux qui n'ont rien de divin à qui on découvre un caractère très humain. Des membres de leur entourage qui sont toujours présents pour les aider et qui réservent bien des surprises. Et surtout une belle gamme de hors-la-loi bons pour se fourrer dans les mauvais coups. Tout ce petit monde était également prometteur au début mais des défauts sont vite apparus dont je vais vous parler très vite.

Le gros problème de l'histoire, c'est que malgré la plume pleine d'allant de l'auteur, on se rend très vite compte qu'elle n'avance pas. On a entre les mains une brique de près de 1000 pages où l'histoire traine et traine en longueur pour ne se réveiller que dans les 100 dernières. C'est extrêmement dommage. On me rétorquera que c'est bien aussi de voir un auteur bâtir un univers original et cohérent comme celui-ci, c'est vrai. Mais il y a beaucoup trop de répétitions dans les scènes, beaucoup trop de tergiversations chez certains personnages, voire de lamentations et ça lasse au bout d'un moment. Ainsi malgré le fait que j'adore la plume de Sanderson et que je trouve son univers passionnant ici, j'ai trouvé la lecture de ce titre fort longue pour un résultat final bien bref, d'où une certaine frustration ressentie en refermant le tome.

Il en ressort un récit où l'auteur prend le temps d'habillement nous plonger au fil des pages dans un univers inconnu qui nous devient pourtant très familier. On a l'impression d'avoir toujours connu ce monde, ce qui est très bien joué de la part de Sanderson. L'intrigue met du temps à s'en dégager du coup. On suit les péripéties d'une princesse dans la ville mais on s'y perd un peu. On voit bien qu'il est question de la préparation d'une guerre, mais on ne voit pas trop pourquoi. On comprend qu'il y a des intrigues de Palais mais on ne saisit pas bien les motivations de chacun des protagonistes parce que cela semble bien trop simple au premier abord pour un tel auteur et qu'on se dit que ça cache quelque chose. du coup, on suit avec curiosité ce qui se prépare dans et hors le Palais, car en effet le titre est très centré sur la ville de T'Telir. Ça donne un récit très resserré qui manque souvent d'allant et dans lequel on étouffe un peu. Il y a des éléments qu'on voit comme des promesses d'une intrigue élargie et qui finissent malheureusement lettre morte. C'est assez troublant parce que l'auteur m'avait habituée à des choses plus franches.

En conclusion : J'ai beaucoup aimé découvrir l'univers de Warbreaker. Comme toujours avec Sanderson, il y a plein de riches idées, un système de magie original et une mise en scène percutante. Sauf que ça traine beaucoup trop en longueur. L'histoire centrale aurait gagné à être condensée et la fin développée. C'est vraiment maladroit, surtout quand on connait ce dont il est capable dans Fils-des-Brumes. Ce récit ne fut donc pas le coup de coeur attendu mais juste une lecture moyenne et divertissante.
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Pour préserver son pays de la guerre , un roi marie sa fille au Prince du royaume voisin comme prévu 20 ans plus tôt. Sauf que au dernier moment le roi envoie sa plus jeune fille à la place de la “”promise”. Cet échange entre les deux soeurs , l'une préparée depuis son enfance et l'autre insouciante, et naïve en politique, va perturber
les plans des différentes factions.
Dieux, prêtres, Prince super puissant, mercenaires, épée magique, complots politiques ... ça remue beaucoup dans ce livre.
J'ai beaucoup aimé, d'abord l'intrigue, puis les rebondissements. J'ai apprécié de voir les 2 soeurs évoluer chacune dans leur personnalité et suivi avec plaisir leurs aventures. Les personnages sont bien décrits, on les apprécie ou les déteste mais ils nous laissent pas indifférents. J'ai trouvé ce monde original et haut en couleurs !
Un petit bémol pour la fin un peu trop rapide et qui m'a semblé vite expédiée , alors que certains autres moments étaient beaucoup développés. L'écriture est simple , la lecture fluide.
Un bon livre qui se lit d'une traite en vibrant. C'est dépaysant et plein d'imagination.
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Encore un roman qui pour moi confirme le talent de conteur de Brandon Sanderson en heroïc fantasy : le monde est solidement campé (surtout l'aspect magique), l'intrigue plutôt fouillée, les personnages complexes.
Bref, il y a du suspense, de l'action, de sombres complots, de l'humour et une touche de romance; le cocktail pour passer un excellent moment.

Avec ce roman, Sanderson nous donne également sa version en heroïc fantasy de la créature à la mode : le mort-vivant.
Evidemment, c'est plus compliqué que cela mais ces Rappelés sont en effet des gens "revenus d'entre les morts" et la magie repose sur l'animation des éléments organiques (de l'anima grecque qui signifie justement "souffle"; ce "supplément d'âme" qui donne une perception accrue du monde et permet de prolonger l'existence).

La narration suit d'un chapitre à l'autre les destinées de Siri, princesse mariée contre son gré au dirigeant ennemi, de Vivenna, sa soeur qui la rejoint pour tenter de la délivrer et de Chanteflamme, un Rappelé, dieu enfermé dans un palais.

En résumé, encore un roman qui fait de Brandon Sanderson une valeur sûre si on veut lire du fantastique d'aventure.
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Après la belle surprise d'Elantris, j'avais envie de poursuivre ma découverte de l'univers de Brandon Sanderson.
Dans Warbreaker, il renoue avec un thème qui lui semble cher : la vie après la mort. Si dans Elantris, on plonge dans un état léthargique comme dans une maladie, dans Warbreaker, le processus est un peu différent. Nous avons affaire à des Dieux nommés les Rappelés, revenus à la vie suite à un acte héroïque et destinés à donner leur vie pour sauver leur peuple. Outre ces Rappelés, il existe aussi les Sans-vie, mi morts-vivants, mi monstres de Frankenstein, utilisés comme armes de guerre.

Comme dans Elantris, la magie dessert les intrigues politiques et religieuses. Ici l'auteur a imaginé la magie complexe des Souffles, le fabuleux pouvoir d'animer des objets inanimés ou même, de ramener à la vie des morts. Encore une fois, on voit que ce sujet est une réflexion prépondérante chez l'auteur.

Deux royaumes se font face : Idris et Hallandren. Si Idris joue plutôt sur la discrétion de ses sujets, Hallandren en est tout l'inverse : l'ostentation, les couleurs criardes, la vie de débauche. La guerre est imminiente, Hallandren veut asseoir sa suprématie. Aussi, le roi d'Idris n'a nul autre choix que de laisse partir sa fille épouser le Dieu Roi Hallandren pour sauver un semblant de paix.
Mais tout ne se passe pas comme prévu. Au lieu de la soeur aînée Vivenna, préparée toute sa vie pour accomplir avec dignité cette tâche, c'est contre tout attente, la soeur benjamine Siri qui est envoyée épouser le roi ennemi. Commet Siri va t-elle survivre dans cette cour hostile, loin de sa famille, et de sa soeur ?
Vivenna ne supportant pas l'idée de laisser sa soeur aux griffes de l'ennemi, va partir la secourir.
Et là, le destin des deux soeurs va changer à tout jamais, leurs personnalités également. J'ai bien aimé le quiproquo dans lequel plonge Vivenna. Elle est loin d'imaginer la vie que mène réellement Siri.

Le rythme est assez inégal, oscillant toujours entre l'action effrénée dans les rues d'Hallandren aux côté de Vivenna, les joutes verbales de Chanteflamme le Hardi et la relation entre Siri et le Dieu-Roi. Certains passages traînent un peu en longueur. Heureusement que l'humour apporté par Vasher et sa singulière épée allège un peu le tout.

Je déplore quand même le manque d'épique à la fin, ça ne décolle jamais vraiment et c'est bien dommage. Ce récit dense aurait mérité un dénouement plus marquant et plus intense.
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Ça ne commençait pas très bien…
Warbreaker est un roman de fantasy sorti en 2009 (2012 en France) qui nous raconte l'histoire de plusieurs personnages, à commencer par Vivenna et sa petite soeur Siri. Cette dernière est envoyé à Hallandren, capitale du pays voisin, afin d'épouser le terrifiant Dieu-Roi Susebron ; le but est d'apaiser les tensions entre les royaumes. Vivenna se met en tête de sauver sa petite soeur des griffes du monstre et part donc secrètement pour Hallandren. Là-bas, elle y rencontre des mercenaires qui vont l'aider dans sa quête. Nous suivons également Chanteflamme, l'un des dieux de la cour d'Hallandren. Il s'ennuie, il ne comprend pas son utilité auprès du peuple et cherche donc à se divertir – pourquoi pas en rencontrant la nouvelle reine, Siri ? D'un autre côté, il y a Vasher, un type qui laisse plein de morts derrière lui et qui est accompagné de son épée Saignenuit.
Résumé ainsi, le roman présente bien. Sauf que le pays de Siri et Vivenna est trop opposé à celui du Dieu-Roi : le premier est un pays sobre, sans couleur, dans lequel tout le monde s'entraide. le second est un pays flamboyant de couleurs, de richesses, dans lequel les gens vivent dans l'opulence et apprécient les festivités ; il y fait chaud et tout le monde s'habille de façon plutôt courte, les femmes n'ont aucun problème à porter des pantalons, etc. Ce qui déplaît fortement à Vivenna qui est véritablement conditionnée, et c'est à cause d'elle que le récit partait mal. La jeune femme est pleine de haine, de préjugés, elle est hautaine, dédaigneuse, hypocrite… En somme, c'est une personne détestable.
Mais j'ai aimé ce roman.
J'ai aimé ce roman car l'intrigue principale est intéressante, et il en va de même pour les intrigues secondaires. L'intrigue principale, on peut la résumer en quelques mots : deux soeurs, des princesses, qui tentent d'empêcher la guerre entre deux royaumes, chacune à leur façon. Brandon Sanderson prend le temps de présenter son univers, de mettre en place tous les éléments et l'on suit donc avec un certain plaisir la progression du récit. Occasionnellement, il y a un rebondissement, l'apparition d'un élément important ou encore une révélation qui chamboule les choses mais ça reste assez rare. Cela dit, Sanderson a savamment dosé l'ensemble, ainsi rien ne tombe comme un cheveux dans la soupe, tout arrive au bon moment.
J'ai aimé ce roman car les personnages évoluent. Siri, la très insouciante princesse, l'indisciplinée, prend conscience de ce qui l'entoure, de l'importance de ne pas se laisser marcher dessus mais sans pour autant n'en faire qu'à sa tête. Elle apprend à penser aux autres. Toutefois, ce n'est pas Siri qui évolue le plus, loin de là : ce sont Chanteflamme et Vivenna. Chanteflamme car il prend conscience de son statut, de l'importance de son rôle de dieu. Vivenna car elle finit par réaliser que la haine qu'elle ressent pour le peuple hallandrène est une construction et qu'elle n'a pas de raison de les détester. Elle finit même par changer (un peu) d'avis sur les vêtements, à comprendre que ça peut être utile de porter un pantalon, ce genre de choses. Elle prend conscience qu'elle a grandit dans un cocon, qu'elle a été éduquée d'une certaine façon mais, dans le monde qui l'entoure, sa façon de se comporter, d'appréhender les choses, de glorifier son royaume, est totalement inadaptée et loin des réalités du quotidien.
Et puis j'ai aimé ce roman parce que j'ai apprécié l'écriture (en tout cas la traduction est sympa), je l'ai trouvé fluide, la narration est sympathique, passant d'un personnage à un autre… Warbreaker, c'est ça : une bonne plume, un univers très chouette, une histoire prenante, des personnages qui ne laissent personne indifférent, et surtout qui évoluent. Alors oui, Vivenna est presque caricaturale mais bon, des individus aussi extrêmes dans leur pensée, ça existe, malheureusement. Sauf que cette femme, elle évolue, elle finit par réfléchir et se remettre en question ; ce n'est pas parfait, il lui faudra du temps, mais sa pensée n'est désormais plus figée.

Warbreaker n'est pas le meilleur roman que j'ai lu depuis le début de l'année mais je l'ai aimé et c'est ça l'important. N'ayez pas peur de ses presque mille pages, elles se lisent vite alors, si vous aimez la fantasy, je vous conseille ce roman de Brandon Sanderson.
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Un très bon one-shot de Sanderson. L'univers est très plaisant et bien dépeint. On se plonge très facilement dans les ruelles d'Hallendren et on maîtrise rapidement les balbutiements de l'Eveil.
Les personnages principaux, bien qu'un peu nombreux, sont tous très intéressants et développés.
J'ai particulièrement apprécié l'univers magique (d'ailleurs petit conseil, ne lisez surtout pas la 4eme de couverture, elle dévoile un point notable de l'intrigue).
Comme d'habitude dans les romans de Sanderson la fin est assez rapide et le style pêche un peu, mais l'histoire et l'univers sont tellement plaisant qu'on passera outre avec plaisir.
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Brandon Sanderson nous plonge, avec Warbreaker, dans un monde vraiment original. Les Dieux sont vivants, et vivent dans un luxe inimaginable dans la ville d'Hallandren, en passe d'entrer en guerre avec le royaume « rebelle » d'Idris. Ils sont en vie grâce au souffle et sa magie biochromatique, un souffle que chacun possède en unique exemplaire mais que l'on peut donner ou vendre.

C'est un univers très travaillé, très profond et très cohérent, qui donne au livre toute son originalité. J'ai adoré cette magie basée sur la couleur. Par contre, le monde est tellement complexe qu'il en devient parfois un peu compliqué.
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Sanderson possède un réel talent pour créer un cadre original ainsi que des lieux ancrés dans une histoire propre.
Comme a son habitude il a su créer un univers, un système politique particulièrement original. La ville entière d' Hallandren vit et respire pour ses dieux vivants,des Rappelés, chaque chose étant pensées pour leur vénération, une armée de prêtre étant à leurs disposition. de très nombreuses offrandes leurs sont faites chaque jours et ils constituent a eux tous une galerie de personnages pour le moins originale. On découvre cette cour ainsi que la ville a travers les yeux de nos deux héroïnes originaires d'Idris et tout paraît inscrit dans la démesure : la grandeur, les couleurs, les fêtes...

Le talent de l'auteur réside aussi dans la création dans chacun de ses livres d'un nouveau système de magie abouti et intéressant. La magie biochromatique est pour le coup particulièrement inventive : chaque personne vivante possède un Souffle lui permettant de percevoir le monde qui l'entoure mais lui permettant si elle en acquiert un certain nombre d'autre, d'utiliser les couleurs des choses l'entourant afin d'effectuer de la magie. Ce système original et complexe m'a beaucoup plu.

Bien qu'un peu stéréotypés pour certains, difficile de ne pas s'attacher aux personnages qui possèdent tous une personnalité travaillée. le plus marquant est sans conteste le dieu Chanteflammme qui renie pendant tout le récit sa déité avec humour et talent, ce qui donne lieu a des joutes verbales très agréables à lire. Les deux princesses sont aussi attachantes bien que Vivenna soit particulièrement énervante dans une première partie, son évolution psychologique est écrite avec talent. le Dieu roi, Vasher, Denth, Saignenuit ; chaque personnage, même secondaire, est accrocheur est abouti.

Malgré de nombreux cotés positifs, j'ai aussi ressenti quelques déceptions au cours de cette lecture, a commencer par le « coup de mou » et les longueurs du milieu du livre qui ont fait traîné un peu ma lecture et m'ont empêchés d'être totalement immergée dans ce monde.
De plus et malgré ces longueur j'ai ressenti comme un goût d'inachevé à la fin de cette lecture. En effet si certains passages sont un peu long et manquent d'action ; la richesse de l'univers inventé par Sanderson m'ont donné envie de lire un tome plus dense et abouti au niveau de l'intrigue. J'ai eu l'impression que beaucoup de choses intéressante étaient « oubliées » en cours de route et que toute l'action était regroupé a la fin du livre.
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L'histoire se déroule dans un monde où la magie est omniprésente et où les dieux interagissent directement avec les mortels.
Dans Warbreaker, Sanderson créer un univers complexe et détaillé, il met en place un système de magie unique, basé sur le Souffle. Chacun pouvant donner ou recevoir des Souffles, qui confère différents pouvoirs.

On suit deux soeurs, Vivenna et Siri, qui se retrouvent plongées dans des intrigues politiques et des machinations divines. Leurs parcours évoluent de manière surprenante, et il est facile pour le lecteur de s'attacher à elles et de ressentir leurs émotions tout au long de l'histoire.
Les personnages sont tous très bien développés, avec des motivations complexes et des personnalités distinctes.

L'auteur sait comment captiver son public avec une écriture fluide et descriptive. Son rythme est bien maîtrisé, alternant entre des moments d'action palpitants et des passages plus introspectifs. Cependant, j'ai trouvé qu'il y avait un peu trop de longueur mais ça reste tout de même une bonne lecture !
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