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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Trois petites étoiles pour ce roman qui fut pour moi il faut bien le dire une très grande déception. C'est le septième pavé que je lis de l'auteur mais c'est bien le premier que j'ai eu autant de mal à finir. Pour tout dire j'ai été satisfait de voir ma lecture de celui-ci enfin achevé. le plus gros problème de ce roman de Brandon Sanderson a été pour moi son rythme ou plutôt devrais-je dire ces rythmes. Les 350, 400 premières pages sont longues, il ne se passe pas grand-chose, l'auteur prend son temps pour nous présenter son monde, sa magie, les différents protagonistes et mettre en place pièce par pièce son intrigue.

Alors oui, cela est bien écrit, oui le monde est bien développé et le système de magie inventé très original et passionnant, oui certains personnages sont très intéressants tel que le dieu Chanteflamme mais le tout a manqué cruellement d'action pour que je puisse rentrer vraiment dans l'histoire et apprécier ma lecture. Au lieu de cela je me contentais sans plus d'enthousiasme que cela de tourner les pages les unes après les autres m'étonnant presque de voir l'intrigue peu à peu avancer.

Ce rythme lent est alors d'un seul coup brisé pour adapter un rythme soutenu durant la dernière centaine de  pages et des poussières de ce pavé l'auteur ne cessant cette fois d'user de retournement de situation.  Si je ne me suis pas plains d'un peu plus d'action au début cela a fini par me lasser et m'agacer. Pourquoi nous avoir imposé presque 400 pages où il ne se passe presque rien pour finir son roman à 100 à l'heure ? Finalement pour m'être plains d'un rythme trop lent une bonne partie de ma lecture, j'ai fini par regretter une fin que j'ai trouvée trop rapide, trop vite expédier. J'aurais aimé en savoir plus sur Vasher et sur l'après : le devenir des personnages tel que Siri et Susebron, le devenir des habitants d'Idris.

Ainsi vous l'aurez compris je n'ai pas vraiment apprécié cette lecture et je ne fus donc pas mécontent de la voir achevé. Il n'en demeure pas moins que ce roman reste un bon roman de fantasy. Je crains juste d'être cette fois passé complètement à côté ce qui ne m'empêchera pas d'attaquer dans les mois qui viennent la série Les archives de Roshar en espérant être cette fois-ci conquis.
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Voici un roman qui présente plein de qualités, mais également un gros défaut qui rend, à mon grand regret, la lecture assez laborieuse en cours de route, alors que tout commence si bien… Brandon Sanderson est un excellent conteur, on ne peut pas lui enlever ça, car on garde, grâce à sa plume fluide et visuelle, une bonne impression de notre lecture, malgré les longueurs qui viennent encombrer le récit et le déséquilibre flagrant que l'on ne peut que relever entre la mise en place de l'intrigue et son dénouement, somme toute, peu satisfaisant.

Parlons d'abord des choses positives. L'auteur a créé un monde extraordinaire où la magie repose sur le Souffle, une énergie que chacun possède et qui rend la vie littéralement plus colorée. Chaque individu a la faculté de renoncer à ce Souffle au profit d'une autre personne, voire d'en cumuler de grosses quantités pour s'en servir en tant qu'Éveilleur. L'Éveilleur dispose de facultés sensorielles et psychiques accrues, en plus de pouvoir animer les objets à sa guise, sa maîtrise reposant sur le niveau d'Élévation qu'il a atteint, et qui dépend étroitement du nombre de Souffles qu'il possède. Brandon Sanderson a pensé à tout techniquement parlant, et il est généreux en explications qui nous captivent autant que la mise en pratique de la magie biochromatique efficacement décrite à l'aide du ressenti physique des personnages, et de leur perception changeante des tons de la réalité. C'est beau, très beau.

Dans cet univers, on apprécie tout particulièrement la place de la religion avec trois peuples, dont deux plus exploités, qui s'opposent radicalement depuis la fin d'une guerre qui les a divisés. L'histoire d'Idris et d'Hallandren est passionnante, et les préjugés qu'elle a ancrés dans l'esprit des protagonistes que nous suivons sont très crédibles. La quête de Siri pour découvrir la vérité sur les origines de cette inimité titille agréablement notre curiosité, encore plus quand on voit les bâtons dans les roues qu'on essaie de lui mettre.

Disons-le, les personnages sont assez clichés, entre la princesse guindée qui va se retrouver obligée de faire des entorses monumentales à ses principes, pour finalement se rendre compte que cela ne lui pose pas tant de problèmes, la seconde princesse plus légère qui va s'affirmer, la bande de mercenaires qui aiment cogner et semer la zizanie. Mais, et c'est un grand mais, l'auteur leur a donné un bon quota de sympathie qui nous pousse à nous impliquer dans leurs péripéties respectives. Il a également mis en place une jolie romance qui nous touche grâce au personnage masculin, Susebron, de prime abord mystérieux et qui se révèle d'une belle sensibilité.

Le texte n'est pas dénué d'humour, plus prégnant par moments pour coller au tempérament du protagoniste que l'on suit. On relèvera plus particulièrement la présence d'un personnage léger, assez cocasse et décalé dans ce monde de fantasy, je parle de Chanteflamme le hardi, dieu malgré lui, qui apporte beaucoup de désinvolture au texte. D'ailleurs, c'est de loin celui qui nous surprend le plus…

C'est vraiment dommage que l'auteur ait étiré son histoire, au point de rendre certaines scènes répétitives. Même les grands discours qui nous parlaient tant au début deviennent rapidement indigestes… le lecteur a l'impression de s'enliser dans une intrigue dont il a pourtant compris les ficelles, car s'il est vrai que les événements comportent quelques petites surprises relatives aux personnages, les grandes lignes du dénouement, elles, sont visibles depuis le début.

Un bon livre de fantasy, finalement assez classique, qui souffre de longueurs inutiles, ce qui fait râler quand on voit l'originalité de l'univers et la magie d'un style qui parvient à rester fluide, même lorsqu'on aborde la technicité du Biochroma.

NB : L'épée Saignenuit nous rappelle furieusement celle tout aussi maudite, Stormbringer, du Elric de Moorcock.
Lien : http://truebloodaddict.net/2..
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Comme Elantris, Warbreaker est un stand-alone, ce qui est déjà une immense qualité en soi. En fait, du propre aveu de l'auteur, les deux livres se correspondent sur plus d'un point, car ils utilisent certains thèmes communs, pour en exploiter des aspects différents, ou laissés de côté dans Elantris. le ton, le style, l'approche, paraîtront familiers aux lecteurs d'Elantris, qui retrouveront ici ce qui leur a plu (ou déplu). Il s'agit d'une intrigue urbaine, centrée sur des individus pris dans des intrigues qui les dépassent, avec en toile de fond un système de magie original.
Hallandra est une cité-Etat flamboyante, située dans sous les tropiques, dirigée par des dieux incarnés, humains morts héroïquement revenus à la vie pour guider leurs concitoyens. Ses visées impérialistes menacent un petit royaume de montagne aux habitants rudes et austères, qui envoient à leur dieu-roi une princesse pour tenter de sauver une paix de plus en plus précaire. le lecteur suit quatre personnages : Lightsong, un dieu du panthéon d'Hallandra, sybarite et désinvolte; Siri, la petite princesse sans éducation qui arrive en ville; sa soeur Vivenna qui fugue pour tenter de la sauver; et Vasher, un anti-héros aux buts mystérieux, magicien plus que capable et doté d'une épée intelligente dont la ressemblance avec Stormbringer de Moorcock n'est pas fortuite.
Le système de magie, parlons-en justement : comme dans tous les romans de Sanderson, celui-ci est une figure central du récit, car il repose sur une cosmologie sophistiquée et est à la base du pouvoir qui permet aux protagonistes d'agir - quand il n'est pas lui-même un enjeu de lutte. Dans Warbreaker, les magiciens usent le "Souffle BioChromatique" qui leur permet d'animer des objets en drainant les couleurs alentours. Sachant que la puissance d'un magicien est liée directement au nombre de Souffles qu'il a stockés, et que chaque homme possède à la base un Souffle, la magie possède un côté vampirique accentué par le fait que les dieux d'Hallandra ont besoin de nouveaux Souffles régulièrement pour survivre. En fait, le coup des couleurs est presque accessoire, juste là pour le côté visuel.
L'autre aspect majeur des romans de Sanderson, c'est le soin à faire de chaque personnage un stéréotype cohérent, incarnation parfaite d'un ensemble de principes et de valeurs dont le récit prouvera la justesse ou non. On a donc la petite princesse insolente, inculte et indocile, qui va apprendre le sens des responsabilités; sa soeur, cultivée, éduquée, mais trop sûre d'elle et pleine de préjugés, qui va finalement s'ouvrir à l'autre et l'altérité; et le sycophante humoriste qui finira politicien responsable capable de mourir pour ses idéaux.

Tout ce que j'ai dit sur Elantris, je pourrais donc le répéter pour Warbreaker. Outre ces stéréotypes et le soin apporté à concevoir un système de magie original, on retrouve les cliffhangers de fin de chapitre, les retournements de situation tarabiscotés, et les personnages prévisibles à force d'être cohérents. de plus, si la première partie (l'exposition) du roman est trop longue, et la deuxième (la résolution) trop courte. Malgré tout, et comme pour Elantris ou Mistborn (1, 2 et 3), Warbreaker impressionne par le travail de l'auteur, sa précision maniaque, et le respect qu'il a du lecteur. Ses quelques défauts ne l'emportent pas sur ses nombreuses qualités, ce qui en fait un excellent choix pour le roman que vous emporterez à la plage.
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Hélas, assez décevant après la trilogie "les fils de brume"
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Brandon Sanderson successfully created an interesting world in this book. The way the "magic" works is great, the religion well thought, and the 550 or so first pages are compelling. Why, oh why did he have to end this story so fast and in such an unsatisfactory way? Warbreaker would have deserved 4 or even 5 stars if it had been as good to the end.
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l'histoire est bien en elle-même, mais la traduction laisse à désirer fortement, plus jamais je ne lirai de livre de cet éditeur; d'où t'as vu ça que des frères ils se vouvoient Mme la traductrice, puis on retrouve la même expression au moins une fois par chapitre voire plusieurs fois sur la même page, j'espère que c'est pas comme ça dans le matériau originel, car au final la version française m'a vraiment, mais alors vraiment ennuyé
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Vivenna, princesse d'Idris, a été préparée toute sa vie à devenir l'épouse du Dieu-Roi d'Hallendren, créature tant redouté. Siri, quatrième de la fratrie, brille par son insouciance et son caractère rebelle : en raison de son rang de naissance, on ne lui a attribué aucune fonction, qu'elle soit politique ou religieuse.
Le moment d'envoyer Vivenna aux mains de l'ennemi est proche bien que son mariage ne puisse pas empêcher une guerre inévitable avec Hallendren. Mais le Roi d'Idris, incapable de sacrifier son aînée si parfaite, envoie à la place sa plus jeune fille, Siri : ces deux jeunes femmes voient alors leur vie bouleversée.
Vivenna décide alors de rejoindre sa soeur à T'Télir, la capitale d'Hallendren.

Point de départ de l'intrigue, le lecteur aura l'occasion de découvrir un monde très riche dont les bases historiques, politiques, et culturelles sont très solides : tout au long du roman, des indices, des récits, nous font entrevoir pourquoi les états d'Idris et d'Hallendren sont sur le point de se faire la guerre. Tous les points de vue sont embrassés : pas de manichéisme ici mais une vision globale de la situation.
Les cultures d'Idris et d'Hallendren s'opposent sur de nombreux points et notamment sur la questions des Souffles : Brandon Sanderson a (une nouvelle fois!) mis au point un système de magie très original basé sur ces Souffles et sur la couleur (système que je ne détaillerai pas, avis aux curieux!!). Une hiérarchie existe entre les humains : des Ternes, qui ont vendu leur unique Souffle, aux Dieux, simples humains rappelés après leur mort (héroïque) qui gouvernent Hallendren sous l'autorité de leur Dieu-roi, être mort-né, rappelé peu après sa naissance.
Warbreaker brille enfin par la qualité de ses personnages. Vivenna et Siri vont connaître une évolution remarquable entre le début et la fin de l'histoire sans qu'il n'y ait de fausse note : leur évolution découle immédiatement de leurs expériences. le mystère auréole d'autres personnages: Vasher, et son épée animée Saignenuit, Denth, mercenaire au passé trouble ; ces ombres vont créer un suspense et une tension au cours de l'intrigue. Chanteflamme est quant à lui une vraie réussite : Dieu qui ne croit pas en son propre culte, qui essaie de ruiner la foi que son grand prêtre a en lui, et qui se pose beaucoup (trop) de questions. Il apporte une touche humoristique au roman mais son rôle ne saurait se limiter à cela…

Retournements de situations, rebondissements, révélations, le scénario est enlevé ! La lecture est d'autant plus agréable que l'on retrouve le style efficace de Brandon Sanderson .
Un seul petit bémol : le dénouement m'a paru un peu trop rapide par rapport au développement de l'intrigue.
Il s'agit d'un one shot ! Mais il faut bien le dire : Brandon Sanderson ménage une fin ouverte et il a la matière pour concevoir une suite ! Un retour dans cet univers est probable, un jour !
Lien : http://casentlebook.fr/warbr..
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