La Chambre des merveilles

C'est une histoire touchante d'une maman solo qui élève son fils avec beaucoup d'amour et très peu de temps à lui consacrer. Et Thelma s'en rendra compte le jour où Louis sera cloué, dans le coma, sur un lit d'hôpital. Mais il n'est pas trop tard pour rattraper le temps perdu et Thelma va se lancer tête baissée dans des aventures qui vont lui prouver qu'à force d'efforts et d'amour un enfant peu revenir à la vie.

Je ne vais pas vous résumer l'histoire. D'ailleurs est-elle résumable en quelques lignes ? Je ne pense pas.

Cette épreuve terrible va faire passer Thelma par des phases d'effondrement, de révolte, mais aussi de réflexion sur sa propre vie qui vont totalement la changer. Comme le suggère la dernière phrase de la quatrième de couverture, elle va se retrouver dans des situations pour le moins inattendues…
Et puis, parfois, le plus terrible enfante le plus magnifique…

Écriture et personnages dynamiques, croustillants. Rapidement dans l'action. Pas de temps mort dans le récit. de très fortes émotions suscitées à plusieurs reprises. Malgré la gravité du sujet, ce livre est drôle. Les chapitres où Louis donne sa "vision" depuis son coma sont eux aussi croustillants.
Après Les étincelles, c'est le deuxième livre de Julien Sandrel que je lis et j'avais déjà trouvé dans le premier la plupart des points que je viens d'évoquer, constituant je pense la « marque de fabrique » de cet auteur.

Cependant, à l'étape de Budapest, j'ai eu un gros coup de pompe. J'en avais assez de cette suite d'épreuves. Heureusement que l'épaisseur restant à lire était faible sinon je ne sais pas ce que j'aurais fait.

Un bien agréable moment de lecture néanmoins. Et pour un premier roman, plus que pas mal.

Une pure merveille, comme son nom l'indique ! La plume de l'auteur est fluide et agréable à lire, avec beaucoup d'humour et de finesse. Julien Sandrel nous plonge dans l'aventure extraordinaire que va choisir de vivre une maman lorsque son fils tombe brutalement dans le coma. Ce roman est un hymne à la vie, à l'amour filial et à l'acceptation de soi. Les valeurs fortes qu'il véhicule nous ramènent à l'essentiel et nous rappellent à l'ordre : celui de vivre intensément ses rêves et l'instant présent. On passe du rire aux larmes, avec des personnages hauts en couleurs et tout en finesse. J'ai hâte de découvrir les autres livres de cet auteur de talent. Il mérite son succès !

Livre reçu, lecture plaisante.
Le combat d'une maman pour 'sortir" son fils du coma et son chemin pour se retrouver. Elle revient à l'essentiel est quitte une société de consommation qui oublie que nous sommes des personnes de relations.

Je ne connaissais pas cet auteur (que je vous recommande vivement), je ne suis pas déçue de l'avoir découvert .
J'aime bien son style que je comparerais à celui de Bruno Combes.
Julien Sandrel nous livre ici une jolie histoire d'un amour maternel entre une mère et son fils. Celle-ci tentera l'impossible pour essayer de le sauver.
Il n'a sûrement pas du être évident pour l'auteur, qui est de sexe masculin, de parler en femme tout au long de son roman (mais je ne suis pas écrivain, qui suis-je pour émettre un jugement).
Car tout au long de l'histoire c'est l'héroïne qui nous parle (comme dans son second roman, La vie qui m'attendait, que je viens de commencer).

Un peu déçue par ce roman dont j'avais entendu beaucoup de bien. On y suit les aventures d'une maman dont le fils est dans un coma profond suite à un accident et qui décide de faire des tas de choses pour que son fils les vive par procuration.
Attachant mais parfois peu réaliste.

J'ai hésité à me lancer dans cette lecture à cause du sujet que je n'avais pas du tout envie d'affronter : c'est l'histoire de Thelma, mère célibataire obnubilée par son travail au point de ne pas écouter son fils pour répondre à un appel un samedi matin…Louis, 12 ans, décide de donner une bonne leçon à sa mère. Il accélère sur son skate car il sait qu'elle n'aime pas le perdre de vue. Malheureusement il perd le contrôle de sa planche et se fait percuter de plein fouet par un camion. Il se retrouve dans le coma et les médecins annoncent à Thelma l'interruption des soins d'ici un mois si aucun signe d'amélioration n'apparaît. Forcément une telle histoire ne donne pas vraiment envie ! J'avais peur du côté dramatique, d'un excès de pathos. Et, contre toute attente, l'auteur réussit très bien à éviter cet écueil. Thelma trouve dans les affaires de son fils un carnet dans lequel il a consigné tout ce qu'il souhaiterait accomplir dans sa vie, ses « merveilles ». Elle décide de les réaliser et de tout filmer pour les lui faire « vivre » et lui donner envie de revenir à la vie pour les réaliser à son tour. Ça donne lieu à des scènes assez cocasses car les aspirations d'un ado de 12 ans et de sa mère de 40 ans ne sont pas forcément les mêmes ! C'est comme ça que l'auteur arrive à insuffler de la légèreté et de l'espoir dans ce roman. Sans révéler la fin, j'ai aussi beaucoup apprécié que l'auteur trouve un moyen pour éviter un happy end trop convenu qui aurait à mon avis appauvrit le texte.
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On y découvre donc Louis, 12 ans, victime d'un très grave accident de la route et plongé dans un coma profond. Au désespoir sa mère, accro au boulot décide d'essayer d'exaucer les rêves de son fils, pour le forcer à revenir.

Au tout début, j'ai eu beaucoup de mal à apprécier le personnage de Thelma . Accro au boulot, et ne vivant que pour ça, elle me laissait présager d'une lecture longue et sans grand interêt, tant je la trouvais sans relief.

Mais dès qu'elle commence à s'embarquer avec sa mère, dans toute sortes d'aventures loufoques, l'accroche est là. Elle m'est devenue plus sympathique et j'ai commencé à vraiment apprécier cette lecture . Car même si la trame de l'histoire est sombre et triste, on ne ressent ici que joie, espoir et humour. Car pour cette maman pas informée des goûts de son fils, la loufoquerie va vite devenir sa marque de fabrique.

L'auteur parvient à nous faire passer du rire au larmes, alternant entre le point de vue de Thelma, et celui de son fils Louis très émouvant.

C'est plutôt bien écrit, l'histoire trouve une fin satisfaisante bien que peu surprenante. Un bon roman donc qui donnera le sourire aux lecteurs en cette fin d'hiver maussade.


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C'est l'histoire de Thelma, femme de notre époque qui jongle entre un boulot prenant et sa vie de mère célibataire. Son fils, Louis, a 12 ans. Et voilà qu'un beau dimanche matin, cet équilibre bascule. Agacé par sa mère pendue au téléphone avec son patron, l'adolescent fonce sur son skate et se fait renverser par un camion.
Le voilà plongé dans le coma sur un lit d'hôpital en danger de mort. Les médecins se laissent 30 jours pour voir l'évolution de son état. Sa mère, desespérée, trouve quelques jours plus tard,un carnet où Louis avait écrit quelques rêves qu'il voulait accomplir. Thelma décide de rendre hommage à son fils en réalisant ses voeux et en se filmant, espérant que ces sons donnent envie à Louis de revenir.
C'est une jolie histoire mais je trouve qu'elle manque un peu trop de réalisme: où Thelma trouve-t-elle tout cet argent? Une mère laisserait-elle vraiment son fils mourant pour accomplir ses souhaits?
Malgré cela, le récit est très touchant et rempli d'émotions, les valeurs courage et famille sont bien mises en avant. Bref un beau roman.

Les merveilles dont parle le carnet trouvé dans la chambre de Louis sont assez extravagantes. Voilà pourquoi je ne suis pas étonnée de lire des avis qui disent que c'est abracadabrantesque et peu crédible comme histoire. Les avis sont d'ailleurs tranchés, soit on a adoré, soit on a détesté. Voilà matière à un débat (je plaisante bien sûr). Pour ma part, j'ai complètement occulté l'improbabilité qu'une mère laisse son enfant pour aller vivre mille et une aventures. J'ai pris les choses différemment, sûrement à la manière dont l'auteur souhaité. Je me suis simplement dit qu'en désespoir de cause, cette maman est prête à tout pour donner l'envie à son fils de revenir, de sortir de ce coma, avant la date fatidique que les médecins lui ont donné. S'en suis alors une belle et douce aventure, qui mettra à mal toutes les certitudes et les habitudes de Thelma.

C'est une histoire aussi triste que belle, aussi émouvante que drôle. Thelma est une femme forte, carriériste qui prend conscience de l'importance de son rôle de mère. En voulant à tous prix aider son garçon elle va nous emmener avec elle pour vivre les rêves d'un d'un très jeune adolescent. Personnellement, j'ai compris pourquoi elle faisait ça au lieu de se morfondre, elle est désespérée et tente le tout pour le tout. Julien Sandrel a une plume que je trouve solaire. Malgré la gravité du sujet, il sait nous tenir la tête hors de l'eau et nous insuffler une bonne dose de bonheur et de bienveillance. Alors oui, tout ou presque est rose mais c'est ce que je recherchais en ouvrant ce livre. J'en avais besoin et j'ai eu cette dose de lumière qui m'a fait beaucoup de bien. Même si j'ai largement préféré Merci, Grazie, Thank you, j'ai tout de même beaucoup apprécié ma lecture.

Le message de ce livre est universel, du moins celui que j'ai compris : vivre l'instant présent auprès des gens qu'on aime, tout peut s'arrêter d'un instant à l'autre. C'est tellement vrai mais c'est parfois nécessaire de s'en souvenir. Au lieu de s'enliser dans notre quotidien qui ne nous épanouie pas, nous sommes tous capables d'agir et d'améliorer les choses, même si c'est avec un tout petit rien. Ce roman est un baume que vous allez passer sur votre coeur abîmé. C'est une petite bouffée d'air frais, c'est le rayon de soleil qui apparaît après la pluie. N'en n'attendez pas une grande littérature, ce n'est probablement pas le but de l'auteur. Avec La chambre des merveilles, il nous offre une porte ouverte à l'avenir, aux possibilités et à la remise en question.

EN QUELQUES MOTS :

Une chronique assez courte car à part vous dire que c'est un livre doudou qui fait du bien, je ne trouve pas d'autres mots. Mettez de cotés les quelques points qui peuvent vous paraître invraisemblables ou caricaturaux pour vous laisser porter par la douceur du récit. J'ai aimé la relation mère-fille qui en découle, deux générations au service des rêves d'un petit dans le coma. C'est probablement cette aspect là qui m'a le plus touchée. En bref : une chouette lecture, pas inoubliable mais très agréable.