Baie-des-Corbeaux

Je suis tombé sur le roman jeunesse Baie-des-Corbeaux alors que je ratissais les librairies en quête d'inspiration pour de futures séries de classes pour mes élèves de 12-13 ans. le nom de l'auteure Sonia Sarfati m'a attiré (j'ai lu deux de ses autres romans) et le thème semblait prometteur. Deux adolescents curieux et qui ont du temps à perdre, une maison hantée (ou presque) avec un grenier fermé à clé qui cache surement des secrets, une vieille légende où il est question de sorcières… Bref, presque tous les éléments sont là pour une aventure palpitante.

Les jeunes devraient apprécier. D'abord, les personnages sont plutôt attachants. Théo joue l'intrépide (et le bougon) et Nicolas le rat de bibliothèque alors que c'est leur nouvelle amie Audrey-Anne qui finit par occuper le rôle de premier plan. Bien souvent, dans la littérature jeunesse, c'est l'inverse. Un peu dommage que la mère Marie-Ève ne serve absolument à rien. Ensuite, il y a de l'action à souhait et la plupart des chapitres se terminent sur une note enlevante. Question de suspense, le jeune lecteur sera ravi. Les plus vieux verront les coups venir…

Un seul élément m'a manqué, pendant que je lisais Baie-des-Corbeaux, et c'est l'atmosphère. Je comprends que le roman est destiné à un jeune public mais il manquait ces petits détails qui l'auraient rendu vraiment mémorable. le suspense n'est porté que par l'action et la crainte de ce qui pourrait arriver aux personnages (et on se doute qu'ils s'en sortiront). Les descriptions de la maison, du village auraient pu/dû appuyer une ambiance un peu plus sombre, voire glauque. Pareillement pour la météo. Des occasions manquées ?

Au final, une lecture correcte pour des jeunes adolescents (qui est le public cible, je le rappelle), sans plus. Je dois admettre que je m'attendais à un peu plus de la part de Sonia Sarfati.

Dans ce roman d'horreur destiné aux jeunes de 11 ans et plus, Sonia Sarfati nous entraîne dans les coins sombres d'une maison de campagne ayant une sinistre réputation. Il s'y est passé toutes sortes d'événements horribles, le genre de choses que l'on laisse de côté quand on rédige sa petite annonce Airbnb.

Théo et Nicolas n'en savent rien lorsqu'ils débarquent pour l'été - qui s'avérera mouvementé (et sanglant!) - à Baie-des-Corbeaux.

Le premier drame, on le comprend vite, c'est qu'il n'y a pas Internet haute vitesse.

Les vraies horreurs débutent quand les deux jeunes franchissent la trappe du grenier dans la chambre de Théo. On lit frénétiquement, on grimace, on supplie les personnages de prendre les bonnes décisions... Sarfati s'amuse avec les codes du genre et utilise de nombreux symboles pour créer une ambiance trouble et menaçante. Les illustrations anguleuses de Jared Karnas (le fils de l'autrice) ajoutent au malaise. Chapitres courts, texte accessible et frayeurs fréquentes : on se fait peur avec plaisir dans cet univers de campagne où on ne veut pas séjourner.

Après une première lecture réussie a la courte échelle noire, je tente une seconde fois avec Baie-des-Corbeaux de Sonia Sarfati. Quand les deux cousins Théo et Nicolas se voit dans l'obligation de passer l'été a la campagne ils ne s'attendaient pas a retourner dans le passé le plus sombre du village.
J'ai bien aimée ce roman pour les jeunes adolescents même si je l'ai trouver bien moyen en comparaison de Lac Adelard de Francois Blais. Sarfati sait y faire mais l'histoire de Baie-des-Corbeaux demeure bien légère et prévisible. Je me suis revue à lire ses romans quand j'étais moi même une jeune fille et peut importe l'époque j'ai ressentie de l'indifférence fasse à une histoire qui aurait pu être vraiment plus terrifiante.. D'où ma note un peu moyenne.

Avec un efficace sens du rythme et du suspense, Sonia Sarfati entraine ses lecteurs dans un récit qui donne des frissons, parfait à amener dans un chalet loué… surtout si on ne connait pas les légendes locales. En effet, au fil de ses recherches sur Baie-aux-corbeaux, Nicolas comprendra peu à peu qui a pris « possession » de son cousin, ce qui permet à l'Histoire de jouer un rôle important dans le récit. Par ailleurs, le peintre maudit du récit est un personnage particulièrement sombre, un être assoiffé de vie qui n'hésite pas à attaquer frontalement ses ennemis, ce qui crée de nombreux rebondissements. Clairement, on n'est pas ici dans une histoire où les personnages principaux sont en sécurité, et ça, c'est chouette.
À côté de Théo et Nicolas (et de la mère, absente la plupart du temps), il fallait un personnage féminin fort. C'est ainsi qu'arrive une adolescente qui semble tout à fait contemporaine – malgré un style vestimentaire un peu particulier – et qui se révèle être une jeune sorcière qui a gardé en mémoire les évènements traumatisants du passé de la Baie-des-corbeaux. Son arrivée permet de contrer la puissante du sorcier et de permettre à Théo de survivre… mais rien n'est moins sûr jusqu'au dénouement final. Mise en garde, c'est un récit à ne pas commencer le soir avant de dormir!
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