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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Premier tome d'une nouvelle série de SF militaire, qui en compte déjà 4 et un roman dérivé. Il y aura donc de quoi faire, si les éditeurs pas trop frileux (en fonction donc des résultats de ce premier tome) traduisent la suite.
L'humanité est en guerre, du moins en paix très armée avec une race d'ET, les krells, qui semble être l'ultime aboutissement de la bioingéniérie. Une espèce de mix entre un Alien de R. Scott et une punaise de Heinlein dans Starship Troopers (imagée dans l'excellent film de Verhoevent). Ils se partagent la galaxie et la zone tampon est encore le théâtre d'affrontements sanglants. L'humanité a aussi crée son arme ultime, les simulants. Supers soldats, machine de guerre parfaite, la quintessence du muscle de la réactivité, de simples enveloppes corporelles pour les vrais humains qui les pilotent à distance et téléchargeant y leur esprits façon Avatar de Spielberg. Et quand le super soldat est mortellement touché, l'opérateur se réveille, bien à l'abri à l'arrière.

L'équipe du Capitaine Harris, dit Lazare, chef du commando de SimOps, est envoyé à la rescousse d'une équipe scientifique en train d'étudier un artefact extraterrestre qui semble également impressionner les Krells, mais pour un tout autre raison. Évidemment Murphy sera de la partie et tout ce qui pourra tourner mal le fera. Et sans simulants, on fait moins les malins non ?

Dès les premières pages, les premières lignes même, l'ambiance est posée, elle sera hautement militaire. Pas de doute, on ne va pas s'engager dans la haute philosophie.
On pourra regretter un petit manque d'humour mili (celui qu'on retrouve dans nombre d'ouvrages similaires et dont l'un des derniers en date me revient : L'univers de la Confédération de Tanya Huff).
Les Sims sont puissants et leurs opérateurs le savent, « Je ne suis plus comme eux, je vaux mieux qu'eux », ils ne craignent plus la mort mais le meilleur d'entre eux se retrouvent dans sa vrai peau, il n'en restera pas moins un soldat qui fera son devoir jusqu'au bout. Contre les Krells, contre les humains, puisque évidemment, quand l'humanité n'attaque pas, elle ne cherche qu'à se défendre et n'avancera pas unie face à l'adversité.

Une oeuvre forte, qui ne sort pas particulièrement des sentiers battus de la littérature estampillée sf militaire, tristement anémique en France (traduisez, messieurs les éditeurs, traduisez, traduisez). Mais un excellent divertissement, pas uniquement axé sur les combats. On découvre (un peu) les personnages (du moins le principal), son histoire, son passé son passif. On réfléchit, (un peu) sur les potentialités qu'ouvrent ces nouvelles formes de combats.
Un univers riche nous est proposé et j'attends avec impatience la suite.
Traduisez, messieurs les éditeurs, traduisez, traduisez.
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Quand Avatar et Aliens rencontrent Au coeur des ténèbres de Joseph Conrad, on obtient un excellent roman au carrefour de la SF de divertissement et de la SF « intelligente »

L'artefact est, bien au-delà de la SF militaire, un roman de science-fiction remarquable, qui se sert de l'ailleurs et de demain pour explorer des thématiques extrêmement profondes : abstraction et déshumanisation de la guerre via l'utilisation croissante de drones, mort, folie, mysticisme (l'auteur s'est puissamment inspiré de Conrad et de Coppola, Kellerman n'étant qu'un autre Kurtz), traumatismes psychologiques, etc. Mais même sur un pur plan baston, ce mélange d'Avatar, Alien / Aliens, Warhammer 40 000 et Apocalypse Now vaut le détour, grâce à son ambiance noire et désabusée, grâce à son rythme savamment étudié, à la psychologie très développée de son personnage principal et à son côté prenant, parfois coup-de-poing. Bref, un excellent livre, alliant SF populaire « de divertissement » et SF « intelligente ».

C'est avec une franche impatience que je vais maintenant attendre les suites de ce premier tome extrêmement solide.

Retrouvez la version détaillée de cette critique sur mon blog.
Lien : https://lecultedapophis.word..
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Artefact est le premier tome d'une nouvelle série "Lazare en guerre" dans la superbe collection "La dentelle du Cygne" chez L'Atalante (Metro 2033, le vieil homme et la guerre, Honor Harrington, Des milliards de tapis de cheveux et bien d'autres bons titres).

Le personnage principal, surnommé Lazare, dirige une unité militaire d'élite se servant d'avatars pour aller se battre en milieux hostiles, sur le même principe que dans le film Avatar de James Cameron (la ressemblance s'arrête ici rassurez-vous).
L'humanité est en conflit avec une race extraterrestre très différente des humains possédant une technologie biologique et une violence extrême. (Pour ceux qui connaissent, un peu, comme dans le jeu vidéo Mass Effect, le roman ici présent me fait d'ailleurs énormément penser à ce dernier par beaucoup d'aspects).

J'ai apprécié le fait que même si on se retrouve dans une unité militaire, nous ne sommes pas plongés dans les coutumes liées à l'armée. On en parle très peu finalement pour se concentrer sur la psychologie de notre personnage principal.
L'histoire est assez classique et reprend les codes de la SF en y prenant toutefois que le meilleur, ce qui en fait une valeur sûre.

Pour clôturer cette chronique, je conseille ce récit aux amateurs de Space Opera ainsi qu'aux personnes voulant s'essayer à ce genre, ils seront ravis de ce premier tome, en espérant qu'il y en aura d'autres et qu'ils seront aussi bien que celui-ci.

Voir la chronique sur mon blog :
Lien : http://unbouquinsinonrien.bl..
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Grace a vous j'ai découvert une nouvelle série de SF, un peu dans le style John Scalzi et sa trilogie "Le Vieil Homme et la guerre".
J'ai trouvé une ressemblance entre les simulants et Avatar dans le sens ou c'est par l'intermédiaire d'un corps, créé artificiellement et aux capacités améliorés, que les Soldats partent en Mission.
le Capitaine Harris, que l'on suivra tout au long du récit, a un lourd passé qui l'obsède ce qui le rend plus humain.
Les autres soldats qui font partis du commando de SimOps ne sont pas que des personnages secondaires, ils ont chacun leur particularités et une spécialisation de guerre.
Jenkins, seule femme du commando, est experte en armement et Martinez me fait penser au Fusilier Spatial, pro de la contrebande, de la série Honor Harrington de Weber.
Kaminski lui est l'expert en matériel et le dernier puisque il en faut un est le Bleu,Blake, le Sniper.
Une fois que l'on a pris connaissance avec les Acteurs ça démarre sur les chapeaux de roue, et c'est l'enfer.
Très bien traduit par Florence Bury, qui assure aussi la Traduction de la Saga Honor Harrington, il me tarde de lire la suite.
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Une bonne SF distrayante, militaire et spatiale ! L'Artefact entraîne son lecteur à la suite d'un commando d'opérateurs de simulants (chaque soldat pilote à distance son propre clone sacrifiable, boosté pour le combat) envoyé au-delà de l'espace contrôlé porter secours à une expédition scientifique égarée. Évidemment la planète visée se révèle farcie d'aliens, le scientifique en chef n'a visiblement plus toute sa tête, et toute la mission sent fortement le traquenard. D'autant plus lorsque le commando se retrouve privé de ses clones - on fait moins les malins dans sa propre peau... L'action est au rendez-vous, sans pour autant donner dans la caricature, ce que j'ai particulièrement apprécié : les super-soldats sont confrontés à leur propre faillibilité, évitent l'humour ras-des-bottes, et le chef d'équipe, par les yeux duquel on suit la narration, bénéficie d'une psychologie intéressante, entre lucidité, addiction au combat, traumatisme des multiples décès vécus à travers ses clones, et passé lourd de regrets.
Il y a là-dedans un goût plaisant d'Apocalypse Now mâtiné d'Alien, et je ré-embarquerai pour le tome 2.
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Ce premier tome est excellent ! Je me suis régalée à suivre la mission du Capitaine Harris et de sa troupe.
Le rythme est haletant et l'auteur dose savamment le suspense au cours des chapitres pour que l'on ai envie de toujours lire le suivant.
Le personnage principal est également très intéressant. Ce n'est pas le super héros militaire. Il a ses fêlures et démons. Il est complètement accro à son boulot, sautant de mission en mission, préférant son corps sims à son propre corps. Il sera d'ailleurs en position de faiblesse vis à vis de ce point dans la deuxième partie de ce tome, l'auteur nous dépeignant parfaitement les difficultés que le capitaine Harris ressent à effectuer sa mission dans son vrai corps.
La fin de ce tome donne évidemment très envie de lire le second puisque beaucoup de questions restent en suspens.
Bref j'ai adoré ce début de cycle et j'espère que le second tome sera aussi palpitant que celui-ci.
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L'Artefact est un très bon roman de SF militaire, qui nous montre les moyens de faire la guerre dans le futur, ce qui nous permet de voir que même lorsqu'on la fait à distance dans des versions génétiquement améliorées de soi-même, on la subit toujours, psychologiquement et physiquement.
C'est ce que le capitaine Conrad Harris et se section vont découvrir dans ce roman bourré d'action (et d'aliens) !
Lien : https://leschroniquesduchron..
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