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EAN : 9782748902525
96 pages
Agone (19/08/2016)
3.85/5   13 notes
Résumé :
Enfant éternel que je suis. J'ai toujours suivi la voie des gens ardents sans vouloir être en eux, je disais -je parlais et ne parlais pas, j'écoutais et voulais les entendre fort, plus fort encore et regarder en eux. Je me sacrifiais pour d'autres, ceux qui me faisaient pitié, ceux qui étaient loin ou bien ne me voyaient pas, moi qui voyais. Bientôt quelques-uns ont reconnu le visage de celui qui voit au-dedans et alors ils n'ont plus posé de questions.
Que lire après Je peins la lumière qui vient de tous les corpsVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Petit livre regroupant des poèmes et lettres de Egon Shiele avec une excellente petite introduction de Marie Hermann. A travers ces textes on découvre un homme avec des idées fermes sur la vie et ce qu'il doit faire. Impératif, il édicte de quelle manière son existence et celle des autres doit se dérouler. Nous en apprenons aussi plus sur sa vision de la peinture. J'avoue que la partie correspondance m'a plus intéressée que ses poèmes. On découvre ses relations difficiles avec son oncle mais surtout avec sa mère. On a l'impression de toucher la réalité de l'homme.
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Il faut lire les écrits d'artistes en plus de contempler leurs oeuvres. C'est essentiel à la compréhension d'une démarche globale. Egon Schiele, artiste comète du début du 20ème siècle, nous offre dans ce petit recueil quelques poèmes tendres et colorés et une correspondance sur la douleur de créer dans un contexte social et historique bouleversé. Passionnant pour qui aime cet artiste.
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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
L'artiste ressent aisément
la grande lumière tremblante,
la chaleur,
le souffle des êtres vivants
l'émergence
et la disparition.
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Je voulais épier le souffle frais du soir, les arbres noirs d'orage - je dis: les arbres noirs d'orage - puis les insectes plaintifs, les pas grossiers des paysans, le son des cloches au loin. Je voulait écouter les arbres des régates et voir retomber la terre.
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"Musique à la noyade"

Par moments, le fleuve asservit
toutes mes forces.
Les petits cours, je les ai vus grands,
les paisibles rives raides et escarpées.
Je me débattis dans le tourbillon
J'entendis les eaux en moi
ces bonnes, ces belles eaux noirâtres
Enfin je respirai à nouveau la force dorée.
Le fleuve roulait vigoureux et plus puissant
encore
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extrait de "Visions"

J'ai vu le parc: vert jaune, vert bleu, vert rouge, vert mauve, vert soleil et vert tremblé -
et j'ai écouté les fleurs d'orangers épanouies
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Alors que l'industrialisation explose, visant les campagnes et faisant déborder les villes, il peint des ouvrières, des prolétaires, des prostituées. Leurs poses assurées, aguicheuses, revêches, tranchant avec les corps empesés des bourgeois dont il exécute des portraits pour gagner sa vie, soulignent le creux de l'hypocrisie, l'angoisse et la gêne que seules les classes supérieures éprouvent face au sexe.
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