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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Après le Déluge, continuons de parcourir l'histoire de l'humanité avec Babel : les premières villes qui veulent défier la Nature, la naissance de métiers spécialisés, le développement de la science et les premières guerres d'ampleur.

Ce second tome m'a un peu déçu. Il joue sur les mêmes ressorts que le premier, mais fait tout un peu moins bien. Il n'y a pas différents points de vue (comme l'Épicurien solitaire, les Chasseurs et les Sédentaires du premier volume), la Ville semble aller de soi. Abram arrive trop tard pour défendre le nomadisme, et le bûcheron est un personnage trop anecdotique pour en souligner vraiment les méfaits.

Les personnages perdent leur rôle de symbole universel, ne rejouent plus les mythes antiques mais suivent désormais leur propre route. On observe peu de progression dans leur comportement. Passe encore pour Noam, qui a connu une interruption de quelques siècles, mais les autres, en prenant conscience de leur immortalité, auraient dû acquérir un peu de sagesse et de recul au fil des siècles. L'histoire d'amour entre Noam et Noura m'a également agacé pour les mêmes raisons : j'attendais un autre développement que des prises de bec et des crises de jalousie d'adolescents – à moins que le message soit que, même avec l'éternité devant soi, l'amour restera une équation insoluble.

Je n'ai pas passé un mauvais moment en soi avec ce livre, mais n'apportant rien de neuf et souffrant de la comparaison avec le précédent, je ne peux souligner que ses points négatifs.
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Avec la Traversée des Temps, E.Emmanuel Schmidt entreprend un chantier titanesque : raconter l'histoire de l'humanité à travers l'histoire romanesque de Noam, un homme immortel, capable de traverser le temps.

Dans le tome 1, Paradis Perdu, nous suivons Noam à travers le Déluge.
Ce tome m'avait plus que séduite : c'était un véritable coup de foudre avec la plume, l'histoire, l'érudition, les personnages.

Dans ce tome 2, E.E Schmidt nous emmène en Mésopotamie à la période de la construction de la tour de Babel.

On suit Noam à travers l'édification des premières grandes villes et la folie des grandeurs de certains et leur volonté de pouvoir absolu...
Nous suivons toujours Noam, amoureux éperdu de Noura qu'il recherche désespérément.

Je dois vous avouer que ce tome 2 m'a moins séduite.
Si les 200 dernières pages sont enfin parvenues à m'embarquer, car j'y ai retrouvé les détails historiques passionnants que sait si bien disséminer l'auteur, les 350 premières pages ont été plutôt décevantes pour moi.

Là où j'avais adoré les multiples détails historiques du tome 1, ces premières pages du tome 2 tournent principalement autour de l'histoire d'amour entre Noam et Noura. Or, les histoires d'amour et moi, hormis dans les grands classiques, ça fait 2 !

J'ai donc trouvé ce roman assez inégal non pas en qualité de plume, mais dans la richesse des détails historiques dont sait si bien nous abreuver d'habitude l'auteur.

Je dois aussi avouer que cette distance avec le tome  est peut être également dû à mon manque d'intérêt pour cette période historique.

Bien que mon avis soit bien moins passionné que pour le tome 1, mon admiration pour cette idée un peu folle ne faiblit pas et j'attends le tome 3 avec impatience !
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Après avoir bien accroché à la lecture du tome 1, j'attendais de découvrir le tome 2 avec impatience.

Nous retrouvons Noam, cette fois-ci à l'ère du roi Nemrod lors de la construction de la tour de Babel. Noura est toujours là, dans un rôle qui m'a surprise mais pourquoi pas.

J'ai trouvé que les références bibliques et historiques étaient prépondérantes au détriment de l'aspect scientifique qui m'avait bien plu dans le tome 1 (herboristerie notamment). En revanche, comme dans le tome 1, je me suis totalement immergée dans le décor, la façon de décrire les paysages et les situations stimulant très facilement mon imagination.

Cette lecture m'a donné envie de relire ces deux premiers tomes l'un à la suite de l'autre pour profiter au maximum de cet effet immersif. Il ne me reste plus qu'à trouver le temps, ce sont quand même deux beaux pavés !
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non décidément, je n'arrive pas à accrocher ... j'ai essayer ce deuxième tome, en me disant que l'époque changeant, ça se passerait mieux, ben non ... je crois même que c'est pire, peut-être par lassitude. Tout me parait attendu, je ne suis pas surpris par ce qui arrive à Noam, tout me semble aussi artificiel. Les ficelles sont grosses, voir grotesques. Ce n'est pas le style ou l'écriture, mais davantage l'histoire, le scénario. Un peu comme dans un jeu vidéo déjà visité, ou dans une série qui traine en longueur en reprenant les mêmes ressorts à chaque fois, ça reste assez pauvre. C'est vrai, je ne suis pas très objectif, peut-être à la mesure de ma déception car j'attendais mieux de cette saga et de cet auteur.
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la lecture de ce deuxième tome de la traversée des temps sur les huit prévus est apre et relativement fastidieuse . Malgré tout son talent, l'auteur en rajoute trop et trop souvent dans ses descriptifs : l'impression est qu'il"surjoue" en se faisant plaisir. Son grand mérite est de permettre au lecteur de combler d'éventuelles lacunes de culture générale
de lui rappeler la puissante Mésopotamie (Irak et Syrie actuelles ) et la mégalomanie de ses projets comme la tour de Babel à l'instar de ce que l'on peut voir de nos jours sur des sites pas trop éloignés géographiquement tels Dubai ou les projets pharaoniques de l'Arabie saoudite
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C'est l'histoire de Noam, un cocu, frustré mais content ⸮

Noura, sa belle, aime ailleurs, s'est mariée, simulant la naissance d'un enfant (Isaac) en volant celui d'une bonniche.
Tandis que son mari Abraham finit par la délaisser pour une grosse servante.

C'est l'histoire d'Abraham, un des descendants de Noam (débrouillez-vous avec leur généalogie c'est pas fini !).
Il gouverne une tribu de bergers nomades. Qui doivent être sacrément nombreux pour avoir douze lieutenants sous lui.

Un beau jour, il rencontre Dieu au bistro du buisson ardent.
Du coup, il commande aux douze clans de se souder en recourant à la circoncision.
Tiens donc, il a sucé ça de son pouce ?
« Un frisson parcourut l'assistance. Moi-même (Noam) j'étais estomaqué. Pourquoi cette boucherie ? Entailler le prépuce, s'attaquer à l'intégrité du corps, envahir ce qui relève de l'intime… le dégoût l'emportait. Je présumai qu'Abraham briserait l'attention des siens. Tout au contraire, il étincela ». Hop, passez muscade !

C'est l'histoire du machiavélique Derek, alias Nemrod, qui bâtit la tour de Babel avec l'aide d'un homme dédoublé, prêtre et architecte.

C'est l'histoire de Kubaba, la reine naine et laide mais finaude pour gouverner en paix.

C'est une page bouleversante narrant l'agonie de Roko, le chien, seul personnage vraiment sympathique.

J'avais adoré le premier tome, le monde animiste.
Ce second tome, nettement biblique, m'a plus d'une fois exaspéré. Et je crains que le troisième qui s'annonce en Égypte ne suive la perspective judaïque avec Moïse.

Un mot des intermezzos : à mon sens, si le projet compte huit tomes, ces intermezzo, bout à bout, en constitueront le neuvième.
Aussi je ne les lis plus, me réservant de les relire d'une traite à la fin des parutions.
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Ce deuxième tome est plus différent du premier!

Lors de cette lecture , on est directement remis dans le contexte. Toujours l'histoire démarre à notre époque puis Noam nous conte ses souvenirs. Dans cette traversée, Noam et Noura sont bien évidemment les 2 personnages cultes. L'auteur s'est assuré que nous, lecteurs passionnés, nous nous attachions a ces personnages fantastiques avec qui nous partageons de nombreuses émotions.

Cependant, Noura est nettement moins présente que dans le 1er tome, celle ci apparait au début puis ne refait surface rien qu'à la partie finale de l'histoire. le piège est clairement visible: à cause de Derek, le destin de Noura et Noam dans les futurs livres pourrait plus s'apparenter plus au chat et à la souris que le cadeau de s'aimer pour l'éternité! (si les futurs ouvrages s'avéraient à être de la sorte, cette saga perdrait tout son charme et son intéret)

Ce livre fut difficile à accrocher du (pour mon cas) à l'absence de Noura. La fin ou celle ci réapparait m'a permis de mieux accrocher. Cet ouvrage ne m'a pas autant transportée que le premier tome qui fut magique.

Tout de même, c'est un livre riche en connaissances sur le pays des Eaux Douces et je n'ai plus que hâte d'être transportée en Egypte dans le 3ème Tome!
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Une fois encore Schmitt nous replonge dans son univers afin de suivre les aventures de Noam. Une fois encore la qualité de la plume et de la narration sont indéniables. Cependant je dois avouer qu'une fois de plus le roman tire beaucoup trop en longueur. J'ai eu du mal à le terminer, sans devoir me forcer plus d'une fois à en reprendre la lecture. L'histoire en elle-même est très intéressante mais sa description pourrait se faire en moitié moins de pages. le récit avance beaucoup trop lentement et on se perd dans des détails qui nous éloignent de l'intrigue principale. C'est dommage car le concept de la traversée des temps est super intriguant et les rebondissements peuvent être intéressants (quoique parfois prévisibles). Je ne sais pas si j'aurais le courage de lire l'entièreté de cette saga malheureusement.
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Avec ce deuxième tome de la Traversée des temps, nous retrouvons les personnages principaux, Noam et Noura ainsi que leur redoutable adversaire Derek, et poursuivons avec eux la formidable épopée humaine qu'Éric-Emmanuel Schmitt a entrepris de nous relater.. S'il est indéniable que le travail méthodique de documentation est énorme, le talent de conteur auquel nous a habitués Éric-Emmanuel Schmitt est néanmoins, selon moi, mis à mal par une romance cousue de fil blanc. Lectrice inconditionnelle du romancier, il n'est pas certain que j'aurais dévoré tous les écrits de cet auteur prolixe et varié si j'étais entrée dans son oeuvre par cette « Porte du ciel ». Et c'est donc déçue que je referme ces 580 pages qui m'ont paru longues et prévisibles...
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