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EAN : 9782271076243
346 pages
CNRS Editions (07/02/2013)
4/5   1 notes
Résumé :
Fitzgerald, Gary, Hemingway, Ionesco, Mann, Miller, Nabokov, Arendt, Tsvetaeva. Des centaines d'écrivains étrangers choisirent de s'installer en France dans l'entre-deux-guerres. Choix volontaire pour certains, orphelins d'une terre natale abandonnée par dépit. Choix contraint et forcé pour d'autres, proscrits pour des raisons politiques ou raciales. Tous ont l'exil en commun et la France comme terre d'adoption, une France vue comme un pays cosmopolite, un pays de c... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Les russes blancs devant l'opinion française (1919-1939).

Bien qu'incomplet et parcellaire, l'exil des écrivains russes et des russes blancs pendant la période 1919-1939 en dit long sur les conditions d'accueil en France de ces réfugiés de l'est.

A travers ces témoignages, où les russes font les frais du froid des français à leur égard, ce sont plutôt les français que je juge dans leur petitesse et leur discrimination, et quand je dis français, il faut être précis, c'étaient les intellectuels, les journalistes et les politiciens qui étaient sensibles à la propagande soviétique qui se chargeaient d'opposer les russes blancs dont étaient issus la plupart des écrivains aux français. Pas étonnant après que la relation entre français et russes en exil s'exerçait à couteaux tirés. Tout un tas de bêtises étaient déversées sur leur dos confondant les humanistes avec les bandits de grand chemin, les voleurs de chevaux .. Mais les français eux étaient parfaits. Bien sûr qu'il est né une méfiance des russes à l'égard de leurs hôtes qui les regardaient plutôt de travers ; bien sûr que les russes sont restés entre eux et peu désireux de s'ouvrir à des gens qui les traitaient comme des moins que rien, des gens méprisables, des gens différents, des traîtres.

Ce livre ne milite assurément pas pour une générosité française empoisonnée par tout un tas de désinformation. ce n'est pas étonnant qu'à une époque où les communistes français étaient dos à dos aux conservateurs qu'un écrivain comme Gide devant ce fatras de mensonges entretenus ait jugé bon entreprendre un voyage en Union soviétique pour constater réellement ce qui se passait de l'autre côté lu rideau de fer ou ne filtrait que de la propagande ..

Il faut lire ce livre pour se rappeler et mesurer à quel point la grandeur française était mise à mal par tout un tas d'affabulateurs politisés et de bas du front qui n'avaient de cesse de traiter les russes exilés comme des ennemis et des gens peu recommandables, de seconde zone qu'il fallait renvoyer chez eux. Ca sentait bon la haine de l'étranger. La France manquait là singulièrement à sa vocation d'asile et d'humanité vis-à-vis de nos amis russes. C'est même une honte.. On n'a pas été à la hauteur !
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critiques presse (1)
NonFiction
23 décembre 2013
Un regard original sur la vie intellectuelle et littéraire de l’entre-deux-guerres, à partir du point de vue des écrivains étrangers installés en France.
Lire la critique sur le site : NonFiction

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