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EAN : 9782742738137
471 pages
Actes Sud (20/05/2002)
4.12/5   4 notes
Résumé :
Ce qui nous est ici raconté n'est pas si loin de l'horreur des camps de concentration nazis. Un jeune métis aborigène, blanc de peau, s'interroge sur ses origines face à la violence raciste de son pays et essaie dans la douleur de retrouver ses racines. Ses descriptions de scènes du passé sont entrecoupées de réflexions sur sa propre expérience, ses recherches, les sentiments qu'il éprouve en progressant dans sa quête. Roman autant que document, - des pièces d'archi... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Commencé dans le courant du mois d'août et terminé mi-octobre, Benang n'a pas été une lecture facile, à tous points de vue.
Le fond d'abord est difficile à digérer. Il s'agit de l'histoire douloureuse d'une famille, allégorie de l'histoire des Aborigènes d'Australie, dans laquelle l'un des membres avait un but : éliminer toute trace de sang Aborigène au profit de l'Homme blanc. La théorie est violente, la pratique l'est tout autant et fut malheureusement une réalité puisqu'il s'agit d'un pan de l'histoire Australienne qu'il ne faut pas taire, dont il faut avoir conscience. L'Australie a eu une politique cruelle d'assimilation, arrachant des enfants à leurs familles dans le but de les occidentaliser et de leur faire oublier leurs cultures Aborigènes.
Ce roman de Kim Scott est une suite de souffrances physiques et psychologiques, d'atrocités subies, d'oppression, de perte de dignité et d'identité.
Alors que le narrateur tente péniblement de remonter le fil de son arbre généalogique, le lecteur occidental perd également ses repères.
Car oui, outre le fond difficile, la forme ne m'a pas facilité la lecture.
Pour restituer la perte d'identité, la perte des origines de son narrateur, Kim Scott a fait le choix d'un récit non-linéaire, ce qui peut être très déroutant. Ajouté à ceci, je dois admettre également que j'ai eu du mal à me repérer entre tous les personnages, membres de la famille du narrateur sur plusieurs générations. Il fallait souvent que j'arrête ma lecture pour retrouver le lien de parenté entre tel et tel personnage.
En cela, ce roman est une réussite. le lecteur se retrouve tout aussi dérouté que le narrateur dans sa quête d'identité, dans sa reconstruction. La perte de repères est totale et le récit n'en est que plus percutant.
Benang n'est donc pas un roman à mettre entre toutes les mains tant sa lecture est éprouvante et exigeante mais ô combien nécessaire.
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Ce roman poignant sur le thème du sort réservé aux aborigènes est véritablement passionnant mais pas forcément facile à lire car la construction est assez particulière et le récit n'est pas linéaire.
Un livre à lire comme un document très instructif car il n'y a pas véritablement d'histoire.
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