C'est en Bretagne que vit Albert, un jeune garçon de 9 ans timide qui peine à nouer des relations avec les autres. Il voue une véritable passion pour les coquillages car il se sent lui-même comme entouré d'une coquille.
Lors de l'une de ses nombreuses explorations sur les rochers, il croise le chemin de la bernique Toufik au look un brin rock'n'roll dû à la touffe d'algues qui orne le sommet de sa coquille. Afin de percer les secrets de ce coquillage pas tout à fait comme les autres, le petit garçon se lance alors dans un travail d'enquête et d'observation mais le mollusque baroudeur va lui donner du fil à retordre.
C'est une jolie petite histoire aux illustrations pétillantes qui parle avec humour des passions d'enfance, du sentiment de se sentir différent.
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Tout le monde s'accorde à dire qu'Albert est bizarre, même le chat de la maison ! Seul Jean-Roger, l'épicier pas piqué des hannetons, sait comment lui parler. La passion du garçon pour les coquillages va le mener jusqu'à une bien étrange bernique. En effet celle-ci se déplace et disparaît en un éclair, Albert décide d'éclaircir ce mystère et de la prendre en filature.
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Une petite lecture rafraîchissante qui se déroule dans ma Bretagne natale.
Albert est un petit garçon qui vit dans sa bulle, conscient que le monde autour de lui le trouve "bizarre" mais qui l'assume et agit en conséquence (" Je ne vais pas emmener ma bernique à l'école... déjà qu'ils me trouvent bizarre !").
Il vit son aventure jusqu'au bout avec son ami et complice Jean-Roger.
Le ton est léger, les illustrations sont colorées, on peut le lire à voix haute ou en lecture partagée avec les petits cocos.
Il est parfait pour les vacances 😀
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Un petit roman rafraîchissant qui ravira les jeunes lecteurs (6-8 ans) et leurs parents. L'histoire y est assez farfelue, tout comme l'enfant narrateur. L'animal de l'histoire n'est pas un animal ordinaire mais un coquillage, cela rend l'histoire originale et les berniques attachantes
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Sinon, le seul qui ne semble pas gêné par ma bizarrerie, ni étonné, ni rien du tout, c'est Jean-Roger, l'épicier de notre village qui, tous les matins,me fait une petit blague pour me donner du courage quand je pars à l'école : "Courage, Albert, plus que 10 ans et 327 jours avant le bac !" (p. 12)
Alors que moi, c'est juste ma vie intérieure qui est très riche, bouillonnante comme l'eau des pâtes, trépidante comme un poney qui court vers une botte de carottes ; j'ai plein de choses qui se bousculent dans ma cervelle et ce serait pour ça qu'on me trouve bizarre ? (pp. 10-11)
Parce que, oui, les coquillages ont eux aussi une vie intérieure très foisonnante. Ce doit être pour cela que je me sens si proche d'eux, je dois avoir une coquille invisible, ou bien peut-être que j'ai été une moule dans une autre vie ? (p. 17)