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3,69

sur 361 notes
Que dire du 4ème livre que je lis de Jean -Luc Seigle?
Que dire ,sinon que je suis déçue je m'explique:
Au début, l'histoire de cette jeune femme Reine ,mère de trois enfants ,divorcée ,au chômage,et arrivant en fin de droits, aurait pu et aurait dû être crédible, mais là trouvaille de cette mobylette bleue en parfait état dans son jardin ressemblant à une décharge déjà s'oriente vers un conte.La suite est purement fiction. Jean -Luc Seigle s'est laissé emporter par son histoire et une imagination débridée quelque peu "dėlirante" avec beaucoup de poésie ,il est vrai,mais trop peu plausible pour moi.Meme si la fin nous ramène brutalement sur terre son récit ne m'a pas emporté autant son livre : En vieillissant les hommes pleurent ,pour moi fut un véritable coup de coeur je ne garderai pas un souvenir impérissable de celui-ci🌟🌟 .
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Jean-Luc SEIGLE est un de ces auteurs qui me sont chers. Je trouve que son écriture est toujours au service de ses personnages.
J'aime l'attachement et l'empathie qu'il a pour ces gens ordinaires, ces « petites gens ». J'y perçois de la compréhension, de la bienveillance et de l'empathie.
Dans « Femme à la mobylette », il est question de Reine, une femme en instance de divorce, en charge de trois enfants et sans travail. La précarité dans laquelle elle vit la fait douter, sombrer et chuter jusqu'au jour où une mobylette va littéralement changer sa vie. L'espoir, l'amour font que le goût de vivre repointe le bout de son nez mais quand la vie s'acharne... elle s'acharne.
Le texte « A la recherche du sixième continent » qui suit est un prolongement du roman qui explique la démarche de l'auteur. Il éclaire les thèmes abordés et n'en est que plus qu'important.

Vous aurez compris que j'ai beaucoup aimé
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« Femme à la mobylette » c'est le portrait d'une femme tombée dans la déchéance et que la découverte inopinée d'une richesse qu'elle ne savait pas posséder (symbolisée par la mobylette) remet sur les rails de la vie familiale, amoureuse, sociale…. Ça ressemblerait à une fable, à un conte philosophique plus qu'à un roman si la suite de l'histoire ne venait pas détruire toutes les espérances bâties au fil des pages. Sauf au début du roman où Reine frôle la folie, je n'ai pas été convaincue par le personnage, ni par ses aventures. Quand elles nous orientent vers l'optimisme, ça m'a paru trop beau pour être vrai et celle qui la ramène à son état premier de femme déchue (en l'occurence de mère déchue de ses droits parentaux) ne m'a pas paru réaliste… ce qui explique mon impression d'avoir eu affaire à un conte. Cependant, la morale, semble être qu'on ne peut pas échapper à sa condition sociale, ce qui me semble extrêmement pessimiste.
De Jean-Luc Seigle, je ne connaissais que « En vieillissant, les hommes pleurent » qui m'avait vivement touchée. Je ne peux pas en dire autant de cette « Femme à la mobylette ».
À la fin du roman, on trouve, en prime, un essai « À la recherche du sixième continent, De Lamartine à Ellis Island », une relation de voyage, comme l'a appelée son auteur. Ici, on découvre l'auteur dans l'intimité de ses réflexions et on comprend que Reine, la femme à la mobylette, a quelques traits communs avec Jean-Luc Seigle lui-même. J'ai été surprise de trouver ce texte à cette place d'autant plus qu'il n'est pas annoncé sur la couverture du livre, comme si l'auteur (ou l'éditeur?) avait trouvé ce subterfuge pour le faire lire… Il n'a pas grand rapport avec le roman si ce n'est peut-être la recommandation d'être plus accueillant envers les déshérités de ce monde.
Pour conclure, je dirais que cette lecture n'a pas été à la hauteur de mes (trop) grandes attentes.
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Pour la rentrée littéraire de 2017, j'avais inscrit ce roman de JEAN LUC SEIGLE que j'ai découverte avec ce magnifique roman de "femme à la mobylette", cet écrivain a su m'interpeller à travers ses mots où transcendent une profonde sensibilité. Il m'a touché à travers ce portrait de femme, -qui est pleine de richesses- malgré la pauvreté dans laquelle elle vit. Elle veut s'en sortir pour ses enfants qu'elle aime. Une mobylette va lui éclairer le tunnel dans lequel elle se trouve, elle va trouver un emploi et pense que tout est gagné.
Cette femme m'a bouleversé dans sa quête d'avoir un avenir plus serein.........mais la fin m'a profondément attristé, car malgré tout elle se résigne courageusement sur le sort de ses enfants. Un magnifique roman qui m'a fait découvrir un écrivain qui utilise les mots avec une dextérité magistrale.
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L'histoire d'une femme qui se noie. Et qui revient à la surface, au moins pour un temps. Malgré l'adversité et les contingences sociales. Jean-Luc Seigle, dans Femme à la mobylette, a tenté d'écrire un roman populaire contemporain, de la précarité et de l'angoisse des lendemains qui déchantent. On ne lui demandait pas d'être Hugo mais la vie de son héroïne, Reine, qui élève comme elle peut ses trois enfants et exerce le métier de thanatopracteur ne sonne pas constamment juste. On voudrait y croire car l'auteur est toujours bienveillant mais ce conte est parfois alourdi par un excès de misérabilisme et beaucoup d'éléments narratifs difficiles à croire (le voyage en mobylette de l'Auvergne à Biarritz, la personnalité de l'amoureux de Reine, un grand artiste devenu routier (sic)). le récit est heurté, rarement fluide, considérablement lesté de considérations plus ou moins pertinentes sur la pauvreté, l'art, la religion, etc. Reine est bien au centre du livre mais son chemin de croix puis d'espoir semble comme au service d'un plaidoyer, voire d'une thèse. Cette héroïne prend les contours d'une abstraction, d'un symbole, fort sans doute, mais schématique et réducteur.
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La vie peut être moche, très moche. En tout cas, celle de Reine n'est pas bien folichonne. Chômage, fins de mois difficiles, déprime, solitude. Comment faire face quand on gère seule trois enfants, sans emploi, le coeur en berne et le moral dans les chaussettes ? Reine essaie. Touche le fond. Imagine le pire – tuer ses enfants avant d'attenter à sa vie. Tout s'effrite. Son mari l'a quittée. Les kilos se sont empilés. L'amour propre s'est envolé. C'est gris, c'est sombre. Pesant. Oppressant. Jean-Luc Seigle le dépeint si bien.
Et puis, il y a les services sociaux, les menaces du mari qui va reprendre les gosses. C'est sûr. Elle est une mauvaise mère. Pourtant elle les aime ses enfants. Plus que tout. Alors il faut réagir. S'accrocher au miracle : cette vieille mobylette bleue dénichée dans le jardin. Parcourir les kilomètres et y croire. Parce qu'elle y croit Reine. Un emploi, un nouvel amour, des illusions, de l'argent pour les enfants qu'elle peut enfin gâter. le bonheur. La dignité. Elle ne demande rien de plus. Elle s'accroche… Je n'en dévoilerai rien plus pour ne pas spolier ce roman.
Reine a une seconde chance dans un monde qui va mal, dans une société qui l'a abandonnée. L'analyse est fine, les ressentis très bien exprimés. Reine s'épanche et on imagine, on comprend, on compatit. Les mots sont justes. le style entraînant de part ses chapitres et ses phrases assez courts -bien que quelques longueurs, au milieu du récit, enlisent la lecture. L'auteur parvient à émouvoir. Il interpelle. Cette Reine, femme courageuse au destin pathétique, nous attrape le coeur et nous le presse jusqu'à l'ébranler.


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Mon avis :
Dans Femme à la mobylette, l'auteur explore à nouveau le quotidien d'un être qui n'est plus en accord avec la société. En vieillissant les hommes pleurent, l'un de ses précédents romans, mettait en scène un homme dépassé par la marche du progrès − largement inspiré par son propre grand-père. Ici, on côtoie une femme qui n'était tout simplement pas armée dès le départ pour marcher au rythme du monde d'aujourd'hui. Toute à la fois forte et fragile, elle est construite autant que déchirée par la vie. Peu douée pour les études, elle a développé une compréhension empirique d'un monde qui, bien qu'elle soit ouverte à « l'en-dehors », à cause d'une situation précaire, se limite principalement à ce qui la touche et l'entoure : la famille dont elle est issue, celle qu'elle a fondée.
Une fois encore, Jean-Luc Seigle fouille d'une plume experte les âmes simples qui, comme les plantes du même nom, ont les pieds dans la terre et la tête vers les nuages. Une fois encore, il extirpe la part de créativité et de beauté enfouie sous les scories d'une existence en lambeau, chez ces laissés-pour-compte, ces inaptes à la vie qu'on préfère oublier. Cette beauté que seuls l'écrivain ou le peintre sont capables de discerner au premier coup d'oeil. Une fois encore, l'auteur traite avec justesse des individus les plus faibles face à une machine sociétale qui les broient.
Livre après livre, Jean-Luc Seigle, chantre des petites gens, démontre son talent à faire pousser d'étranges et belles fleurs sur les crassiers les plus noirs. Femme à la mobylette se lit comme un conte : on ne cherchera pas de crédibilité dans le récit de la vie de Reine. La véritable histoire se trouve entre les lignes et raconte que la pauvreté engendre les rêves les plus fous.
Et pour mieux vous en convaincre, ne faites pas l'impasse sur le court essai − À la recherche du sixième continent − qui suit ce roman. Vous comprendrez à quel point l'auteur renoue, à sa façon, avec un genre littéraire qui a eu ses heures de gloire sous les plumes de Victor Hugo ou d'Émile Zola.
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Un roman fort, poétique et réaliste. Et au delà du récit, de cette histoire vécue malheureusement par tant de personne, en effet, nous pouvons tous être Reine un jour, avons tous une amie, une connaissance Reine dans notre entourage.... L'auteur se veut la plume de ces personnes déshéritées d'un certain lien social comme on dit, c'est un manifeste politique qu'il nous livre là . Il y a une réalité avec ce monde du travail, cette place dans une certaine société que l'on obtient en travaillant et gagnant de l'argent. Seulement ce n'est pas tout et fort heureusement. Reine nous montre comment aussi il est possible de s'ouvrir à autre chose, et vivre l'inattendu. Car c'est bien cela, elle va se découvrir avec un nouveau travail, l'artiste en elle va enfin prendre vie.

En deuxième partie, après cette histoire, il est très touchant ce récit du premier voyage de l'auteur à New-York ! Très engagé..Visitant, entre autre Ellis Island.
L'auteur nous invite à de très belles réflexions sur le passé et le devenir.
Lien : http://universelicec.com/
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Je découvre Jean-Luc Seigle avec ce roman "femme à mobylette" et... J'ai adoré..."à la recherche du sixième continent"...Ce petit essai vaut largement les 5 étoiles...Quelle sensibilité...Quelle générosité...Quelle lucidité...Je vais le relire sans aucun doute. J'ai préféré le dessert au plat principal, la face b...
Merci à la femme à mobylette de m'avoir conduit jusqu'à lui...
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Reine est une femme de 35 ans qui traverse une période difficile de sa vie, en effet, son mari l'a quittée pour une autre femme, elle a perdu son travail depuis 3 ans, elle va mal, seuls ses trois enfants la maintiennent en vie. Elle veut se battre pour avoir leur garde et s'en sortir.
Un jour, en rangeant son jardin, elle trouve une mobylette bleue, grâce à laquelle, elle va pouvoir postuler à un emploi de thanathopractrice et se reconstruire. Ayant des talents de couturière, elle va exceller dans ce métier, elle coud des vêtements et des décors résumant la vie des corps qui seront enterrés. Par hasard, elle va aussi retrouver l'amour dans la personne d'un routier hollandais qui est aussi un peintre.
Elle remonte petit à petit la pente, pourtant on viendra lui enlever ses enfants.
Mon avis est mitigé : j'ai aimé l'écriture, la sensibilité de l'auteur, son humanité pour les personnes très humbles.
Mais je n'ai pas trouvé l'histoire très très original, j'ai eu l'impression d'avoir déjà rencontré des personnages identiques chez Olivier Bourdeault ou Grégoire Delacourt. J'ai trouvé que c'était très misérabiliste et qu'il y avait des clichés et c'est assez invraisemblable aussi par moment.
Disons que ce n'est pas le meilleur roman de cet auteur, mais c'est juste mon avis !
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