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Citations sur Last Exit to Brooklyn (57)

... c'était là qu'on avait commencé à savoir qu'il était quelqu'un en fait.
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CINQUIÈME PARTIE. LA GRÈVE (111 pages)

« J’ai passé près d’un champ d’un paresseux,
Et près de la vigne d’un homme dépourvu de sens ;
Et voici que les chardons y croissaient partout ;
Les ronces en couvraient la surface,
Et son mur de pierre s’était écroulé. » Proverbes, 24:30-31

Il avala chaque verre qu'il buvait en deux gorgées et les gorgées étaient de plus en plus rapprochées. Il avait été heureux quand la grève avait commencé. Il avait été nerveux quand il lui avait fallu parler aux hommes au meeting au commencement de la grève, mais il avait été heureux aussi à ce moment-là ; et depuis il s'était senti heureux deux ou trois fois quand les gars étaient venus le voir et qu'ils avaient bavardé et bu et tout ce genre de choses; et il s'était senti vraiment quelqu'un quand les camions avaient explosé, ouais...ouais, il avait été vraiment heureux cette nuit-là et le lendemain avec la photo dans le journal... ouais, c'était à ce moment-là qu'ils avaient commencé à savoir qui il était réellement. Ils savaient qu'il était quelqu'un déjà avant, mais après ça ils l'avaient vraiment su. Ouais, c'était bath d'avoir du fric, de dépenser tout ce qu'on voulait, juste une feuille à remplir, exactement comme ces salauds de la compagnie et cette ordure de Wilson qui se prennent tous pour je ne sais quoi à se balader avec leurs chemises blanches et toutes ces conneries, mais il valait autant que n'importe lequel d'entre eux, il connaissait quelques combines et pouvait balancer un dollar sur le comptoir pour payer. Je leur dis merde à tous ces peaux de couilles. Ils ne pourraient plus l'emmerder... ouais, et j'emmerde Mary aussi. Qu'elle vienne plus me casser les pieds... c'est vrai, j'ai plus fait ce rêve depuis que la grève commencé. Qu'on fasse sauter encore un ou deux camions et c'est fini, je l'referai plus jamais. Bordel. De toute façon, il est parti.. et les choses seront différentes après la grève de toute façon. Bien sûr qu'elles le seront - il regarda à nouveau la tapette et quand elle le regardait aussi, Harry ne détournait pas la tête. Il continuait à regarder et son visage se décrispait lentement et il finit par sourire, de son sourire habituel, mais cette fois ce fut très près d'être un vrai sourire et le mignon sourit aussi et cligna de l'oeil - ouais, les choses se sont bien passées depuis la grève. Il aurait voulu voir cette ordure de Wilson et ce peau de couilles d'Harrington. Mr. Grossemerde - en train de suer. Ils ont dû en chier dans leurs frocs quand les camions ont sauté.
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Elle se traîna jusqu’à la cuisine, puis elle se redressa en s’appuyant au bord de l’évier, et continua à le traiter de putain de salaud, puis elle se passa la tête sous le robinet d’eau froide. Sa fille s’approcha pour l’aider et Nancy continuait à crier puis le sentiment de frustration la fit se mettre à pleurer et sa fille lui dit de ne pas pleurer, Jésus nous aime, maman. Nancy lui répondit de lui foutre la paix.
Abraham dormait.
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Harry essayait d’ignorer la présence de sa femme, mais même en s’efforçant de fixer la télé, ou en cachant avec sa main le coin de ses yeux, il savait encore qu’elle était là. Là ! assise sur le canapé. Qui le regardait. Qui souriait. Bon Dieu, mais qu’est-ce qu’elle a à sourire comme ça ? Elle a encore le cul en chaleur. Toujours à me casser les pieds. Si seulement il y avait quelque chose de bien à la télé bon dieu. Pourquoi est-ce qu’il y a jamais de matchs le mardi soir. Ils croient peut-être que les gens ont seulement envie de regarder les matchs le vendredi ? Qu’est-ce que t’as à sourire comme ça bon dieu ?
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Tralala avait quinze ans la première fois qu’elle avait couché avec un type. Ca n’avait pas été par passion. Seulement pour passer le temps. Elle était toujours pendue chez le Grec avec les autres gosses du quartier. Rien à foutre. Seulement rester assis à discuter. Ecouter le juke-box. Boire du café. Essayer de piquer des cigarettes. Tout était aussi emmerdant.
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Mon dieu, ils vont me tuer. Ils savent que je ne peux pas rester comme ça. Ils le savent. Rien à voir. Rien à regarder. Pourquoi moi ? Pourquoi est-ce que personne ne veut m’aider. Je ne veux pas être seul. Je ne peux pas le supporter. Je vous en prie, aidez-moi. Goldie au moins a de la benzédrine. Je ne peux pas rester comme ça. Toujours seul. Oh mon dieu, mon dieu, mon dieu… pourquoi moi ??? Maman ? Maman ? Oh mon dieu, il faut que je prenne quelque chose.
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Il a organisé une sacrée java après le baptême. Ça avait commencé après le mariage mais ça a vraiment démarré après le baptême.
Surtout quand Spook, après avoir bu quelques bières est parti pour faire un tour en moto. Il avait le béguin pour une moto depuis des mois.
Six mois avant d'en avoir une il portait déjà un casque.
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Elle se tourna face à la porte fermée et tira la langue puis elle ouvrit en grand les deux robinets, faisant gicler l'eau par-dessus le bord. Elle boucha la bonde d'évacuation, tout en continuant à maudire Mike (le salaud) ferma les deux robinets brutalement et jeta le gant de toilette dans le lavabo. Elle se frottait le visage en grommelant quand Helen, la petite de trois ans frappa à la porte. Irene ouvrit la porte d'un coup sec. Qu'est-ce que tu veux toi ? Helen mit son pouce dans sa bouche et regarda sa mère. Alors ? Je veux faire pipi maman. Et bien vas-y. Helen alla au cabinet et ensuite Irene la débarbouilla et l'essuya. J'vais être en retard. Je l'sens.
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Les gosses braillaient déjà depuis une demi-heure dans leur berceau avant que Vinnie ou Mary se lève. Mary se tourna vers le bord du lit et GUEULA AUX GOSSES DE SE TAIRE ! QU’EST-CE QU’IL Y A ? VINNIE LUI MIT UNE CLAQUE DANS LE DOS ET LUI DIT D’ALLER PREPARER UN BIBERON ET D’ARRÊTER DE GUEULER, puis il s’assit au bord du lit et se gratta la tête. Ils se levèrent tous les deux et se firent face, toutes griffes dehors, LES GOSSES ENCORE EN TRAIN DE BRAILLER, ALLEZ, PREPARE LE BIBERON. MIAM. MIAM. QU’EST-CE QUE T’AS DONC A GUEULER ? A GUEULER ? MOI ? PREPARE LE BIBERON. AH. CA VA. TA GUEULE.
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« J’ai résolu de me lever, de faire le tour de la ville, de parcourir les rues et les places, pour chercher celui que mon cœur aime… Je l’ai cherché mais je ne l’ai pas trouvé ! …
J’ai rencontré les gardes qui font leur ronde dans la ville ; je leur ai dit : «Avez-vous vu celui que mon cœur aime ? » »

Le cantique des cantiques, 3, 2, 3
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