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Citations sur Last Exit to Brooklyn (57)

Harry continuait à la fixer, sans comprendre. Il n’était jamais venu chez Goldie avant et il pensait que c’était peut-être Rosie la tapette dont les gars avaient déjà parlé, mais merde alors, elle avait vraiment pas l’air d’une tapette. Elle avait vraiment l’air d’une nana, et vachement bien en plus.
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Tandis que l’été passait et qu’arrivait l’agréable temps d’automne, Harry se joignait à ses nouveaux amis quand ils allaient faire une promenade en voiture dans la campagne. Ils s’entassaient dans une voiture, avec des bouteilles de gin et de la benzédrine, ils mettaient la radio et tapaient sur la voiture en rythme sur un morceau de jazz, un air de blues et ils chantaient en même temps, en claquant des doigts, en se trémoussant sur leurs sièges. Oh, chéri, je ne sais pas ce que je ferais sans ce morceau…
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Oh je t’en prie, je t’en prie, par pitié… pourquoi me tortures-tu ? Les salauds. Les putains de salauds. Oh laissez-moi sortir. Laissez entrer quelqu’un. Je ne veux pas être seul. Je vous en prie, laissez entrer quelqu’un. N’importe qui. Je suis à bout. Laissez-les venir. Par pitié. Je suis à bout. À BOUT !
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Il se dégagea rapidement et s'étendit sur le côté, en lui tournant le dos, il agrippa l'oreiller des deux mains, le déchirant presque, le visage enfoui dedans, prêt à pleurer ; l'estomac soulevé par la nausée ; le dégoût semblait s'enrouler autour de lui comme un serpent, lentement, méthodiquement et retirer douloureusement toute vie de son corps, mais à chaque fois que cela approchait du moment où une simple petite pression mettrait fin à toutes choses : la vie, la misère, la douleur, cela cessait de le serrer, mais la pression subsistait et Harry était là, le corps seul vivant par la douleur, l'esprit malade de dégoût.
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Il demeura au bar jusqu'aux environs de minuit,l'image des mains et de la figure du pédé encore présentes à son esprit et sa voix encore dans les oreilles .Quand il termina sa dernière bière et se mit en chemin pour rentrer il n'avait plus conscience de son corps:en parti à cause de cette image et de ce son qui le turlupinaient et en partie à cause de la bière.
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SIXIÈME PARTIE. CODA BOUT DU MONDE (76 pages)

« ...Que dire des hommes, habitant des cabanes d’argile, bâties sur la poussière, qu’on écrase comme des vermisseaux !
Du matin au soir, ils sont détruits. Sans que l’on y prenne garde ils périssent pour toujours. Le fil de leur vie est rompu ; ils meurent avant d’avoir acquis la sagesse. » Job, 4:19-21

Vieillesse et solitude
Ada resta sur le banc tant qu'il fut au soleil. Il y avait quelques personnes qui se promenaient et quelques enfants qui jouaient encore, mais tous les autres bancs étaient vides. Elle était assise, seule. Quelques personnes lui avaient dit bonsoir en souriant bien que personne ne se soit arrêté pour s'asseoir et bavarder avec elle. Pourtant ça n'avait pas été une journée trop solitaire. Il y avait eu des gens tout autour d'elle et des enfants et le soleil était vif et chaud. Parfois, au cours de journées comme celle-ci, tandis que le soleil brillait encore et que la fraîche brise du soir commençait à souffler, Hymie et elle se mettaient devant le magasin et regardaient le soleil se coucher derrière l'immeuble et ils regardaient les gens se hâter de rentrer chez eux... et les voitures et les camions le long de l'avenue... et cela sentait si bon la fraicheur, comme des draps qui ont été étendus au soleil sur une corde toute la journée, et ensuite elle rentrait préparer souper et Hymie venait manger sa soupe en souriant Dieu te bénisse mon pauvre Hymie.
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QUATRIÈME PARTIE : TRALALA (23 pages, fin)

⚠️ Passage qui peut choquer

« Alors j’ai résolu de me lever, de faire le tour de la ville, de parcourir les rues et les places, pour chercher que mon cœur aime... Je l’ai cherché mais je ne l’ai pas trouvé !...
J’ai rencontre les gardes qui font leur ronde dans la ville ; et je leur ai dit :
«  Avez-vous vu celui que mon cœur aime ? »
Le Cantiques des cantiques 3:2, 3

Viol de Tralala, jeune prostituée martyrisée
[...] et bientôt elle fut complètement KO, ils lui donnèrent quelques gifles et elle grogna puis tourna la tête mais ils ne purent la réveiller aussi ils continuèrent à la baiser, elle inconsciente sur le siège de la voiture dans le terrain vague, ils en eurent marre et ils retournèrent chez Willies, chez le Grec et à la base et les gamins qui regardaient et attendaient leur tour, déçus, se vengèrent sur Tralala, déchirèrent ses vêtements en petits morceaux, éteignirent quelques mégots sur le bout de ses seins, lui pissèrent dessus et lui enfoncèrent un vieux manche à balai dans le sexe, puis, lassés, ils la laissèrent au milieu des bouteilles cassées, des boites de conserve rouillées et des ordures et Jack, Fred, Ruthy et Annie montèrent dans un taxi tout en riant encore et ils se penchèrent à la fenêtre en passant devant le terrain et ils aperçurent Tralala étendue nue couverte d’urine, de sang et de sperme et une petite tache se formant sur le siège entre ses jambes, comme du sang, s’agrandissait et Ruth et Annie étaient complètement détendues et heureuses maintenant qu’elles s’en allaient en ville et que leur soirée n’était pas fichue et qu’elles allaient avoir du fric et Fred regardait par la vitre arrière et Jack se frappait les cuisses en s’écroulant de rire...
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Il suivit Georgette dans la rue se retournant pour rire à la fille que Georgette venait d'insulter, qui était assise et essayait désespérément de trouver quelque chose à répondre, la rage visible sur son visage lui paralysant la langue. Elle cracha par terre et le traita d'espèce de pédé, de bâtard. Georgette se tourna, tenant une cigarette entre le médium et l'index de sa main droite, au bout de sa main tendue et tournée vers le bas, la main gauche sur la hanche et regardant avec dédain le visage rouge de colère. Quelle est votre excuse, rustre ? avez-vous abandonné votre bonne humeur dans une fosse d'aisance ?
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Finally the time came for him to leave and he handed her an envelope and kissed her before boarding the train. She felt the envelope as she lifted her face slightly so he could kiss her. It was thin and she figured it might be a check. She put it in her pocket-book, picked up her bag and went to the waiting room and sat on a bench and opened the envelope. She opened the paper and started reading : Dear Tral : There are many things i would like to say and i should have said, but- A letter. A godamn LETTER.
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Il avait été nerveux quand il lui avait fallu parler aux hommes au meeting au commencement de la grève, mais il avait été heureux aussi à ce moment-là ; et depuis il s’était senti vraiment quelqu’un quand les camions avaient explosé, ouais… ouais, il avait été vraiment heureux cette nuit-là et le lendemain avec la photo dans le journal… ouais, c’était à ce moment-là qu’ils avaient commencé à savoir qui il était réellement.
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