Éric Senabre justifie habilement que la police ne se charge pas encore de l'affaire.
L'affaire est grave pour le Cirque Amicus qui devra compter financièrement sur un numéro prestigieux en moins.
Son lion a été subtilisé dans sa cage au profit d'un petit chaton qui louche.
À qui doit-on cette farce d'un goût très douteux pour un directeur de cirque?
Est-ce le clown Buttons que l'illustratrice Christelle Espié représente hilare derrière le dompteur effaré?
Mars 1912, Londres, le jeune Collins trouvait de quoi se remplir les poches avec l'arrivée du Cirque Amicus en ville mais cela peut du coup ne pas durer.
Nous comprenons vite qu'en quelques pages seulement, le temps d'une aventure, le jeune Collins va mener l'enquête pour sauvegarder son gagne-pain provisoire.
Christel Espié, on doit le dire depuis toutes ses participations à des adaptations de romans en grands formats illustrés, commence à disputer ce terrain à l'excellent
François Roca.
Les images de son XIXème siècle sont envoûtantes et sublimes.
Les enlèvements continueront, mettant en péril les représentations.
C'est original.
Qui aurait à profiter du désoeuvrement d'un cirque en lui réclamant à lui une rançon?
L'équipe commence à se diviser, s'accusant les uns les autres du forfait.
On ne s'y attend pas du départ, à se trouver embarquer dans une enquête policière, même si c'est
Eric Sénabre aux commandes, auteur de l'excellentissime détective des songe Barnajee.
On a même un petit goût de trop peu tellement la proposition nous plait bien.
Y aura t-il d'autres aventure du jeune Collins?
La fin est ouverte avec un joli sous-entendu.
On a aimé.