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4,19

sur 457 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Au début, j'ai eu beaucoup de mal avec le langage québécois.
Certaines expressions ou mots sont différents, mais à force de lire tout m'a paru limpide.
Malgré que les événements sont exagérés pour une gamine de 8 ans, je me suis laissé embarqué dans ce périple hors du commun.
J'ai même versé ma petite larme vers la fin.
Un roman étonnant qui me restera dans la tête un petit moment et je regarderais ma fille autrement… Elle n'est pas prête de voir des films d'horreurs, de jouer du piano et surtout si elle veut m'avouer un secret, je promets, je jure de ne le dire à personne.

Bonne lecture !
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Évidemment, il faut connaître le style de Senécal.
Aucune dentelle

Surtout que 80% est vécu et écrit par une fillette de 8 ans (son journal intime). L'écriture n'est donc pas très recherchée.

Par contre, le propos est désarmant.

Empathie:
Capacité à ressentir les émotions de quelqu'un d'autre, arriver à se mettre à la place d'autrui.

N'ayez crainte, il n'est aucunement question d'empathie ici. Tout le contraire d'ailleurs.

Recommandation:
Il est préférable d'avoir lu quelques autres livres pour en apprécier pleinement la lecture.
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Flots est retrouvée seule chez elle par sa tante. La fillette ne parle pas et ses parents sont introuvables. Qu'a t'il bien pu se passer ?

Flots est une petite fille singulière. A 8 ans, elle aime le piano, la lecture, ses copines et surtout écrire dans son journal intime. Ce dernier est une vrai source d'informations pour qui aimerait connaitre son histoire mais attention, Florence veille. Parce que quand c'est écrit journal intime de Florence Roberge dessus, personne n'a le droit de le lire.

Le récit commence gentiment avec l'arrivée de la tante de Florence. On s'interroge sur les faits, on cherche. On poursuit l'histoire avec un passage du journal intime de Flots. Cela nous permet de nous familiariser un peu avec le vocabulaire canadien assez particulier. C'est assez déstabilisant au début mais on s'y fait et cela permet de mettre un peu de distance avec la situation, elle était moins "réelle" à mes yeux.
On alterne donc les différents points de vue afin d'avancer dans le récit et découvrir la vérité.

Finalement, j'aurais préféré ne pas savoir. Je suis arrivée au bout du roman à bout de souffle et assez secouée. Heureusement pour moi, il est assez court et se lit bien. Patrick Senecal ne fait pas dans la dentelle. C'est glauque et malsain. Florence est une petite fille très imaginative, on ne pourra pas lui enlever ca !
Malgré cela, certains passages étaient amusants et je me suis surprise à sourire plusieurs fois.

Pour conclure, j'ai apprécié ma lecture et ca c'est le fun.
Bye.

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Florence a huit ans, aime la lecture, et suite aux conseils de l'oncle Hubert, elle tient un journal intime. La lecture lui permet de connaître de nouveaux mots, que sa maîtresse lui explique. Mais gageons qu'il serait compliqué de lui expliquer le mot empathie.

C'est le 5e roman de Patrick Senécal que je lis, donc je savais à qui m'attendre. Ceux qui cherche de la romance, de la légèreté, de l'espoir passeront leur chemin. Dans ses romans, l'auteur québécois creuse au plus noir de l'âme humaine. Creuser aussi profond en moins de 200 pages relève d'un véritable talent! L'alternance entre le moment présent et les flashbacks décrits par le journal de Flo maintient une tension qui nous laisse envisager le pire. le style d'écriture du journal peut décontenancer, puisqu'il est l'oeuvre d'une fillette de 8 ans. Comme il est richement illustré d'expressions québécoise, l'aide de google est parfois utile. La fin semble un peu abrupte, mais un petite recherche sur la personne rencontrée à la fin donne une toute autre dynamique, qui me laisse à penser qu'on en a peut-être pas fini avec Florence Roberge...
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Josée sans nouvelles de sa soeur dont elle a renoué les liens suite au décès de leur mère, retrouve sa nièce, Florence âgée de 8 ans, seule dans l'appartement. Flo ne parle pas et a deux égratignures sur le visage. Inquiète Josée appelle la police. Où sont les parents de Florence ?

Depuis le temps que je voulais découvrir cet auteur, c'est chose faite grâce à ce roman qui m'intriguait. Et c'est une belle découverte. Tout d'abord, attendez-vous à apprendre quelques mots canadiens et on arrive très vite à les comprendre. Ensuite, ce roman alterne entre de très longs chapitres du journal intime de Florence qui contient très peu de dialogue et de très courts chapitres sur ce que la police découvre en quelques heures. Par conséquent, les chapitres du journal de Florence ne sont pas rédigés dans un style parfait. Loin s'en faut ! Mais n'oublions pas que c'est une enfant de huit ans qui l'écrit. Et elle en écrit des pages et des pages sur ses parents qui s'aiment et qui se chicanent, sur le magasin « le dépanneur » que tient son papa ; de ses amies Charlie, Ling et Emma et de son amoureux Félix. En effet, son oncle Hubert lui a offert trois carnets afin qu'elle écrive tout ce qu'elle veut pour comprendre ses émotions et surtout que personne, j'écris bien « PERSONNE » ne lira son journal intime. Florence doit-elle donner sa confiance à ses amis, à ses parents ? Tout doucement, l'auteur fait monter la tension.

A tous les parents de jeunes enfants, à la fin de cette lecture, vous ne les laisserez jamais regarder un film d'horreur.
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Premier roman de cet auteur- pourtant prolixe- pour moi. Et quelle découverte!
Un peu déconcertée au début par toutes ces expressions qui fleurent bon le Canada, je me suis laissée peu à peu emporter par cette étrange histoire qui va bien au-delà de tout ce que j'aurais pu imaginer à la lecture de la 4 ème de couverture. Il faut dire que l'"héroïne" de ce roman est une petite fille de 8 ans, Florence, qui nous laisse entrevoir sa vie et son esprit à travers son journal intime. Et, le moins que l'on puisse dire, c'est qu'elle en a des choses à raconter ! Entre sa mère, qui rêve encore de sa gloire passée de mannequin pour des publicités, et un père qui a la main plus que leste envers cette dernière, elle a de quoi noircir les pages de son cahier. Mais voilà Florence a également d'autres préoccupations comme par exemple apprendre de nouveaux mots. Celui d'empathie d'ailleurs ne lui évoque pas grand chose. En revanche, celui de trahison lui parle beaucoup plus, surtout quand dans sa tête tout se bouscule et qu'un grand bruit emplit son cerveau. Là, Florence, elle ne se contrôle plus mais alors plus du tout...Les conséquences de ses actes, elle s'en moque . Ce qui compte, c'est son plaisir personnel. C'est ça son équilibre. Alors quand sa tante la retrouve seule dans la maison familiale, bien des questions émergent...
A travers les mots de l'enfance, l'auteur nous livre la compréhension du monde à hauteur d'yeux d'enfant. Petit à petit, avec subtilité, le portrait psychologique de Florence se dresse et l'effroi s'installe. Biberonnée aux films d'horreur, la petite Flo n'a peur de rien, sauf peut-être de se retrouver sans amies. Grand écart entre les perceptions et les actes, ce livre dresse le portrait d'une jeune psychopathe dont on ne saurait dire quelle part de l'inné ou de l'acquis détermine sa trajectoire...Le résultat est glaçant, gore aussi mais surtout très réussi !
Et pour la fin, une petite recherche sur internet aura suffi à confirmer ce que je pressentais (puisque je découvrais l'auteur).
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Construire un roman de plus de 350 pages presque exclusivement autour du journal intime d'une fillette de huit ans ne doit pas être une entreprise facile. Pourtant Senécal relève le défi avec brio; ce roman d'horreur est captivant et nous rive à notre siège de lecteur. le récit est bien pensé, la montée de la tension habilement dosée, les personnages assez bien campés et c'est glauque à souhait. Plusieurs scènes sont d'une violence dérangeante et certaines réflexions de la petite Florence glacent le sang. Comme à son habitude l'auteur beurre épais et tombe un peu dans la surenchère mais cela fait partie intégrante de son style et c'est aussi pour cela qu'il connait tant de succès.

J'ai toutefois deux petits bémols. L'écriture utilisée est crédible pour un enfant de huit ans mais à la longue l'enchainement de phrases courtes, au vocabulaire limité, comportant d'assez nombreuses répétitions m'a lassé un peu et j'attendais d'enfin émerger dans les courtes sections où l'action est décrite autrement. Ensuite je me suis lassé des gnangnans enfantins genre t'est pus mon amie, tu redeviens mon amies et non t'es pus mon amie etc. Mais ce sont de bien faibles réserves pour un livre que j'ai très apprécié et qui dans son genre est d'une efficacité remarquable.
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Quel esprit tordu que ce cher Senécal !!! Nous proposer le journal intime d'une (très) jeune sociopathe, c'est tellement jouissif pour les amateurs du genre... Et ça fonctionne très bien !!! Même si on se dit parfois, c'est impossible !!! Très noir, l'auteur nous propose de découvrir l'histoire de Florence, petite fille de 9 ans, qui, en apparence, semble ''normale''. Une famille qui l'aime, des amies, un amoureux, des cours de piano... Mais bon ! Aucune compassion, des bourdonnements dans la tête, détachée, amateure de films d'horreur... On sent vite la catastrophe arrivée !!! C'était une très bonne lecture...
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Une fois encore, Patrick Sénécal nous propose un court roman sans concessions où les violences sont omniprésentes, où la pathologie mentale a une place à part et où les apparences sont souvent trompeuses. Sur fond de pandémie, ce récit est savamment construit entre un arc narratif « classique » et le journal intime d'une enfant. En guise de bonus, l'auteur nous offre une incroyable surprise qui parlera à tous les lecteurs l'ayant suivi depuis ses débuts (il faudra néanmoins attendre les dernières pages !)

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Je viens de terminer "Flots" de Patrick Senécal. J'ai été captivé tout au long du livre. Celui-ci est fascinant et percutant. On ne peut arrêter sa lecture afin de connaître la fin du récit de Flots.
Cette lecture nous fait réfléchir sur ce qu'on laisse voir aux enfants.
Le petit point négatif est que l'histoire n'est pas trop crédible vu l'âge de l'enfant.
Pour vraiment comprendre l'importance du personnage de fin, on m'a recommandé de lire 5150 Rue des ormes, et Aliss.
Alors go....

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