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3,97

sur 209 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Un écrivain en mal d'inspiration, Michael et une détenue qui tue sans émotion, Wanda.

Un duo improbable dont les destins vont devenir indissociables.

Michael, l'écrivain de romans noirs, nous amène dans les coulisses de la création littéraire, tout en nous faisant partager le petit monde littéraire québécois. Sénécal va même jusqu'à glisser de vrais auteurs dans sa galerie de personnages.

Wanda, en prison pour meurtre va devenir la « muse » de l'écrivain. Pour le meilleur et pour le pire.

J'ai tourné frénétiquement les pages de ce roman car j'ai retrouvé le Patrick Sénécal des grands jours. Cet auteur a le pouvoir de vous embarquer et vous fait le coup du grand huit émotionnel !

Autant, son précédent roman m'avait un peu déçu (Faims), autant celui-ci m'a enthousiasmé.

Un Sénécal en pleine forme pour un bon roman noir à la croisée d'un MISERY ou de LIAISON FATALE, qui m'a fait frémir.

Lien : https://labibliothequedejuju..
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Où un auteur de romans noirs trouve-t-il ses idées? Comment peut-il décrire avec tant de réalisme des meurtres horribles? Comment peut-il entrer ainsi dans l'esprit de personnages abjects? S'inspire-t-il de crimes réels ou bien… serait-ce parce qu'il y a une profonde noirceur cachée au fond de l'âme de l'écrivain?

Le thème de l'auteur tourmenté n'est pas nouveau dans le roman noir, pour n'en citer qu'un, plusieurs livres de Stephen King mettent en scène un écrivain. Mais ce qu'on trouve moins souvent, c'est ce qui se passe après la publication : être assis dans un salon du livre et attendre anxieusement, et attendre longtemps, alors que personne ne se présente à sa table de signatures. C'est peut-être alors envier un collègue devant qui patiente une longue file de lecteurs. Ce pourrait être la générosité de certains auteurs et la complicité entre gens du métier, mais aussi la jalousie et les petites mesquineries d'un petit milieu. Et que dire du dilemme du commerce du livre : est-ce que j'écris ce qui me plait ou bien si je dois me compromettre pour « vendre » davantage?

Dans ces décors de salons du livre, Sénécal fait plusieurs clins d'oeil au milieu littéraire, en nommant bon nombre d'auteurs québécois, poussant la perversité jusqu'à ajouter le nom des animateurs télé qui s'intéressent à l'édition et à ses célébrités. Mais rassurez-vous, ces personnages réels échapperont au funeste destin des victimes expiatoires du roman…

Un bon Sénécal, mais sans aucune touche de fantastique, mais avec quand même une bonne dose d'horreur. Nul doute cependant que les fans qui liront le livre n'oseront plus l'interroger sur ses sources d'inspirations…

Mais si je vous retournais la question : en tant que lecteur de polars, qu'est-ce qui fascine tellement dans ces histoires horribles? Serait-ce aussi le reflet d'un recoin sombre de notre psychisme?
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L'autre reflet de Patrick Senécal est l'histoire de Faust revue et corrigée. le grand-prêtre du roman noir du Québec nous offre une réflexion sur notre société du succès à tout prix. le Faust de ce roman s'appelle Michaël Walec et il rêve de publier un roman noir - un bon, un vrai ! Et un jour lui aussi fera partie de la grande famille des écrivains. Il enseigne ses cours de français aux détenues de l'Établissement Joliette pour femmes, Méphisto c'est Wanda Moreau une détenue et elle fera tout ce qu'il faut pour que Michaël soit le meilleur et célèbre. Un doigt dans l'engrenage et ça deviens une spirale infernale révélant l'âme noir de Michaël Walec il a rencontré son reflet, le mal. Un excellent roman et on ne peut rester insensible à cette écriture qui fait son oeuvre et qui ronge notre équilibre humain. Ici on ne se réveille pas en s'aspergeant le visage comme dans le film l'Avocat du Diable, l'âme de Michaël a été pesé et emballé point a la ligne. En passant pour ceux et celles que cela intéresse à regarder un film fait en 1950 La Beauté du Diable un chef d'oeuvre, les coffres pleins d'or qui a la fin ne contient que du sable. Pour ma part je crois que nous habitons un monde Faustien toujours à la recherche de la pierre Philosophale espérant richesse et jeunesse éternelle sans se douter que le résultat ne sera que poussière et détresse.
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Michaël Walec est prof de littérature dans le pénitencier féminin de Joliette. En parallèle, il essaye de percer comme écrivain de roman noir, mais sans succès. Bien qu'il a une belle plume, ses scènes sanglantes sont sans relief.
Lors d'un atelier d'écriture qu'il donne à ses élèves, Wanda, va prendre goût pour l'écriture et contrairement à Michaël, à défaut d'avoir une belle plume, les descriptions et détails dans les scènes gores, sont poussés à leur paroxysmes.
Notre enseignant, va s'en servir pour son livre et va connaître un succès immédiat dans tout le Quebec, et profitera de l'occasion pour être écrivain à temps complet.

Les années passent, les livres qu'il écrit n'ont pas le succès de son premier ce qui rend Michaël amer, jaloux et tombe dans le négatif face aux succès de ses autres collègues écrivains.
Wanda, étant libérée sous surveillance, va retrouver son ancien prof non pas pour lui demander réparation du plagia, mais pour lui proposer un partenariat.
Malgré que Michaël refuse de toute ses forces le pacte avec le diable (ou la diablesse en l'occurrence), il semblerait que l'accord fût celé dès lors qu'il à écrit son premier roman a succès.

Un thriller prenant et efficace, où l'on ne ressent jamais d'essoufflement. Bonne lecture.
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Je suis désolé pour mes amis européens, mais je sens que vous aurez de la difficulté avec la lecture de ce livre, pour 2 raisons:

1- Certaines parties de l'écriture sont peut-être trop "québécoises". Surtout avec un personnage sans émotion, sans remord, sans attache et sans éducation, qui découvre l'écriture (et la conversion du langage à l'écriture).

2- Il y a beaucoup de références régionales, de lieux, de personnages, d'événements, entre les villes de Gatineau et Québec.

Mais pour moi (ainsi que les autres inconditionnels de Senécal) qui ai la chance de pouvoir convertir ces 2 points à son avantage, c'est un pur plaisir.

Peut-être pas aussi Noir que l'auteur et ses personnages l'aurait voulu, mais disons assez "gris foncé".

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Il a fallu plus de deux ans entre l'acquisition de ce roman et sa lecture mais je dois dire que le moment était parfait et j'ai beaucoup aimer ce vieux roman de l'auteur québécois.
Michael Walec, est un auteur en devenir et professeur dans une prison pour femme. C'est à ce moment qu'il rencontre Wanda Moreau. Cette rencontre le fera monter sur la plus haute marche du succès mais aussi descendre jusqu'en enfer.
J'ai beaucoup appréciée ce roman qui est clairement un des romans fort de Patrick Sénécal. Certaines des stratégies de meurtre exécutées par la démoniaque Wanda étaient prévisible et j'ai trouver vraiment exaspérant tout ce "name droping" d'auteur québécois. Ce sont des détails mais ils m'ont quand même fait grincer des dents a plusieurs occasions. Tous ces noms énumérés seront peut être une opportunité donner a nos amis européens de découvrir quelques auteurs québécois (et leurs oeuvres).
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Quant à moi cet auteur est capable du meilleur et du pire. Autant j'avais trouvé la série Malphas amusante et bien faite, autant Aliss et Contre Dieu m'ont terriblement déçu. Par contre ici Senécal, sans renier son style et ses tics qui font marque de commerce, nous livre un thriller presque raffiné, avec une trame principale aussi originale que captivante, intelligente oserais-je même dire. Les questionnements existentiels de l'écrivain et la placidité de la machiavélique Wenda m'ont intéressé au plus haut point, du début à la fin. Je retournerai bientôt à cet auteur, espérant d”être à nouveau agréablement surpris.
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Quel bonheur de retrouver la plume de Patrick sénécal, un livre très intense, j'ai ressenti toutes les émotions qu'a pu ressentir Mike, le personnage principal. Ce livre est très sombre, des personnages d'une grande intensité et l'histoire est passionnante, alors foncez et lisez ce livre dont vous ne sortirez pas indemne.
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Dans ce roman nous faisons la connaissance de Michaël Walec et de Wanda. Michaël est écrivain et professeur. C'est d'ailleurs lorsqu'il donne des cours à des femmes détenues qui fait la connaissance de la jeune femme. Elle ne ressent aucunes émotions ( je pense qu'elle souffre d' Alexithymie) , elle adore écrire des nouvelles mais voilà si ses scènes de violence sont époustouflante elles restent mal écrites. L' écrivain décide alors de s'en inspirer pour son premier roman après tout Wanda ne sortira pas demain de prison ...
Mais un jour Wanda sort ! Et elle est bien décidée à retrouver Michaël à tout prix !
J'ai bien aimé ma lecture. Malgré quelques longueurs.
Ma lecture à été fluide et addictive. J'ai préféré le personnage de Wanda a celui de Michaël. L' ambiance glauque et sombre est bien sympathique.
Avec une fin bien travaillée je dois dire !
Mon préféré reste pour le moment Hell.com
Lien : https://www.instagram.com/le..
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Nouvelle lecture d'un Patrick Sénécal, et toujours le même plaisir. Il ne sera sûrement pas mon préféré, mais j'ai passé un très bon moment.

Michaël Walec (c'est MW) est un écrivain de roman noir en devenir, seulement l'inspiration n'est pas si simple à trouver, et ce qu'il écrit est plutôt plat. Il donne des cours de français dans une prison pour femmes, et va faire la rencontre Wanda Moreau (c'est WM), une détenue emprisonnée pour des faits très violents. Lorsqu'elle va lui faire le récit de son histoire à elle et des actes qu'elle a commis, pour Michaël tout va changer. Cela va signer le début d'une relation complexe qui va faire beaucoup de dégats.

J'ai bien aimé cette lecture, j'ai retrouvé, comme toujours avec Sénécal, un récit haletant, très bien mené, où la tension monte crescendo, à mesure que les protagonistes chutent, moralement, jusque très bas sous terre. Cette plongée dans le monde de l'écriture m'a bien plu, j'ai trouvé le tout très intéressant. Il y a quelques similitudes avec Sur le seuil, avec le rapport à l'écriture, et quel est le prix de l'inspiration, du roman à succès.

Je vais continuer mes lectures de l'auteur avec grand plaisir, jusqu'ici je n'ai jamais été déçu.
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