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4,21

sur 844 notes
Très bon roman d'actualité. L'idiocratie dans toute sa splendeur. Une critique pessimiste mais ô combien ultra réaliste d'une société décadente de consommation du paraitre. Des protagonistes bien travaillés et une intrigue intelligente, même si j'aurai aimé ne rien savoir dès le début, l'auteur nous spoliant la conclusion d'un grand plan machiavélique. + de 900p qui s'avalent à vitesse V.
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Enfin, j'ai découvert cet auteur québécois de renom grâce à Siabelle. Celle-ci a gentiment accepté de relire ce beau pavé de 930 pages pour pouvoir échanger avec moi au fil de cette chouette lecture commune ! Merci encore à elle pour ces instants d'échanges. Globalement, cet ouvrage fut une bonne lecture. La première chose qui saute aux yeux, c'est sa mise en page originale. Pour moi, ce fut une expérience inédite, car je n'avais encore jamais vu cela en littérature. Les chapitres sont volontairement mis dans le désordre et c'est au lecteur de décider comment il va découvrir l'histoire. Soit, on lit page après page en acceptant que les chapitres ne se succèdent pas, mais ont un ordre précis pour apporter du suspense. Soit, on lit les chapitres dans l'ordre classique en commençant par le numéro 1, puis en se référant à l'index pour trouver le numéro 2. J'ai opté pour la lecture déstructurée, car c'est ce qui a été recommandé par l'écrivain. Ce dernier a affirmé qu'il y aurait plus de mystère ainsi… Et je reconnais que c'est vrai !

Ce polar a pour point fort tout le travail autour de la psychologie des personnages, que ce soit pour le trio de narrateurs ou leur entourage. Patrick Senécal a réellement donné de la consistance à tout le monde… Mais c'est aussi ce qui lui a fait défaut ! Avec du recul, je pense que l'auteur aurait pu être plus concis avec certains passages. L'intrigue met du temps à décoller, si bien que je me suis longuement demandée où on voulait aller. Par exemple, au début, on découvre qu'un meurtre sordide a eu lieu, puis on finit par le laisser de côté jusqu'à y revenir une centaine de pages plus tard ! D'un côté, je comprends cette longue mise en place, car on découvre vraiment les personnages en profondeur et on apprend à les apprécier. C'est une belle toile d'araignée qui se tisse… Cependant, j'ai tout de même préféré quand on accélérait les choses ! Cela dit, peut-être qu'en prenant les chapitres dans l'ordre, mon avis aurait été différent ?

Bien qu'ils aient tous un comportement ou un vécu discutable, les trois narrateurs sont des anti-héros intéressants. On distingue par exemple Pierre Sauvé, un policier veuf ayant du mal à concilier travail et vie de famille. Cela a engendré un drame, laissant derrière lui un vide impossible à combler autrement qu'avec son emploi… Pierre est celui qui m'a le plus touché et celui qui est, finalement, l'individu le plus « normal » des trois. On peut donc plus facilement s'identifier à lui ou ressentir de l'empathie, notamment lorsque sa fille Karine entre en scène. Même si je reconnais son intérêt, Frédéric est celui pour qui j'ai eu le moins d'attache. le psychologue a des délires sexuels et de jeux trop glauques pour moi. Les passages le mettant en scène m'ont souvent mise mal à l'aise. Il faut avoir l'esprit bien accroché et ne pas être une âme sensible, car on est sur un roman très noir et hyper porté sur le sexe. On est sans cesse sur une surenchère sexuelle avec du trash (pédophilie, inceste, partouze, prostitution, viol, etc.). C'est pénible !! Siabelle m'avait avertie sur le fait que c'était l'une des « marques de fabrique » de l'écrivain, mais ce n'est pas pour autant que j'y adhère. D'ailleurs, je m'en serais volontiers passé !

Le présentateur vedette Maxime est également une personnalité captivante, car elle est réellement complexe, secrète, fascinante, effrayante et étrange. J'ai eu beaucoup de plaisir à découvrir son passé ainsi que sa façon de penser. Grâce au personnage de Maxime et de son émission de téléréalité « Vivre au Max », Patrick Senécal pointe du doigt les déboires de la société, l'envers du décor, les répercutions qu'ont les émissions sur les téléspectateurs ou les participants, … Pour ce dernier point, c'est malheureusement toujours d'actualité, ne serait-ce qu'avec Koh-Lanta où les téléspectateurs vont jusqu'à menacer de mort les aventuriers et leur famille… Or, les chapitres intitulés « Focalisation zéro » sont hélas très crédibles. Avec Pierre, l'auteur aborde également d'autres thématiques comme la corruption, la médiatisation, la manipulation de masse, le succès, l'avidité, la pauvreté, la dépression, l'écologie, les abus dans les usines chinoises, la société égoïste, les horreurs dont est capable l'être humain (cf. le passage glaçant narrant la jeunesse de Gabriel, son petit protégé). Cette critique sociale est très intéressante, terrible et d'actualité. On n'est pas sur une « simple » enquête ou une quelconque histoire morbide…

Malgré ses sujets difficiles, le fait que les héros soient uniquement masculins (heureusement que Karine et Chloé, la collègue de Pierre, sont là, sinon j'aurais sérieusement râlé sur l'absence de personnages féminins) et quelques longueurs, j'ai trouvé ce roman très fluide et parfois hyper addictif. de plus, pour moi qui lis peu de livres canadiens, le langage québécois a encore une fois eu son petit charme et un côté dépaysant. On n'est pas sur un coup de coeur, mais indéniablement sur un bon moment de lecture et d'échange avec mon amie Siabelle ! Je suis curieuse de découvrir une autre publication de l'auteur (en espérant moins de sexe !). Et vous ? Êtes-vous prêts à découvrir le Vide ressenti par ces nombreux personnages en plongeant dans ce polar très noir, défaitiste et bouleversant ?
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C'est avec ma copilote Saiwhisper, que nous lisons ensemble, le roman « le vide », de l'auteur Patrick Senécal. C'est un écrivain que j'affectionne, pour moi c'est une relecture et pour mon amie, c'est sa première lecture de lui. Je l'accompagne donc dans « Le Vide »…



Intense, Effroi, Torpeur

C'est un très bon pavé, on s'attend vraiment à chaque point de rencontre. C'est une bonne lecture, l'auteur Patrick Senécal prend bien le temps, d'installer son histoire et de nous présenter ses trois protagonistes, qui vont se croiser : Pierre, Maxime et Frédéric. Je trouve que l'action, met un peu de temps, avant de démarrer, même si on comprend, qui doit bien mettre en place, son récit. Comme c'est écrit au Québec, je vois toutes les régions, que je connais. C'est un décor qui m'est familier, dans le récit qu'il nous offre, ainsi que les termes techniques, qu'il emploi dans le vocabulaire québécois.

Il faut avoir le coeur très solide, car l'auteur Patrick Senécal aborde des sujets sur l'actualité, c'est des thèmes souvent difficiles, à la fois tabous et qui font mal au coeur. Il s'en sort très bien avec les portraits, de ses personnages principaux, qu'ils nous dévoilent. On les découvre dans leurs quêtes, dans leurs émotions aussi dans leurs adrénalines. Il m'arrive parfois que je ressente des longueurs, je sens une routine qui s'installe desfois ça m'ennuie un peu, dans ma lecture. Comme je lis avec ma complice, nos échanges alimentent ma curiosité et je continue pour savoir ce qu'il arrive à nos personnages. On peut flairer un peu ce qui peut arriver, à cause des mots qu'il utilise, mais il arrive à bien garder le suspense, autour des événements. J'approuve qu'il manie très bien dans l'ensemble, pour arriver, à une finale, qui nous réserve.

«Mais comme vous avez choisi le vide, alors créons le vide…»

Je constate, qu'il maitrise très bien, la thématique du «vide » car justement c'est ce qui nous guide. Il est écrit, qu'il est considéré aussi, comme un roman noir, avec un mélange du polar. Je conseille donc d'avoir le moral, si le lecteur choisit de lire ce type de littérature, il est réservé aux amateurs du genre. On remarque également que les chapitres sont mélangés, pour avoir lu, en ordre et en désordre, je ne vois pas la différence. C'est original en soi, l'auteur Patrick Senécal parvient un peu à embêter le lecteur, car on se demande, c'est de quelle manière, il faut le lire.

Pour moi, je suis contente de le relire, même si ce n'est pas un coup de coeur. Ce qui fait une différence dans ma lecture, c'est vraiment nos partages, que je fais avec mon amie Saiwhisper. On analyse vraiment ce qui se passe, et on partage nos avis, qui vont se rejoindre beaucoup. Il faut être vraiment attentif car il possède beaucoup de matières à réflexions, surtout avec nos personnages, qu'on doit suivre, on plonge vraiment au coeur « du vide » avec eux.



J'invite donc à aller voir, la très belle critique, de mon binôme Saiwhisper, et je l'en remercie d'avoir choisi «Le Vide ». Je ne réfère pas nécessairement lui, pour la découverte de cet auteur talentueux, il détient d'autres livres à son actif.

Siabelle
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Quand on a le vide de Patrick Senécal entre les mains, on passe par plusieurs émotions et questionnements. Déjà, il y a la peur face à ce roman de plus de 900 pages. Il y aussi l'appréhension d'être face à un roman que tout le monde a encensé. Et puis, on l'ouvre et on découvre un découpage des chapitres assez particulier et un avertissement de la part de l'auteur. Lire dans l'ordre donné ou bien lire dans un ordre classique ? L'auteur nous conseille de commencer par sa vision et donc de passer du chapitre 36 au chapitre 3, sans aucune précision, et par la suite de relire son roman dans l'ordre conventionnel (chose que je ferais dans quelques mois). Finalement, la peur de ne pas s'y retrouver s'évapore assez rapidement, car il suffit de vivre le changement de chapitre comme des flash-back.
La peur des plus de 900 pages disparaît également très rapidement, dès le premier chapitre en fait. Patrick Senécal nous prend dans ses filets et ne nous relâche pas avant son dernier mot. On ne s'en rend pas forcément compte, mais on tourne les pages avec envie, comme hypnotisé par ce qui se joue sous nos yeux. le Vide se lit comme un véritable thriller et se transforme rapidement en un page-turner incontournable. L'auteur joue avec nos nerfs pendant cette histoire et enchaîne les scènes chocs avec une maîtrise des effets et du tempo. On veut en savoir plus, on passe son temps à se questionner et on prend la folie de ce récit en pleine face. le sujet s'avère difficile, mais Patrick Senécal enfonce le clou avec quelques scènes chocs, difficiles et qui vous donneront la nausée…

C'est simple, le vide de Patrick Senécal est une énorme claque dans la tronche avec le revers qui va bien juste après. Ce roman, c'est une plongée dans le vide, tête la première, pour s'écraser sur un immense tas de merde. C'est un saut sans protection dans ce que l'humain a de plus bête, à de plus animal, à de plus individualiste. On découvre les coulisses des grandes entreprises qui exploitent la misère pour gagner quelques millions de plus, on plonge dans le monde de la télévision, du divertissement bête et avilissant. le roman de Patrick Senécal est daté, mais on pourrait y voir une oeuvre visionnaire, presque dystopique sur ce que pourrait devenir ou sur ce qu'est devenue la télé réalité. Quand on suit les aventures de nos personnages et que l'on s'attarde sur le programme de Vivre au max avec eux, on se questionne. On se demande ce que l'on ferait à leur place. Est-ce que l'on deviendrait un être insensible qui ne recherche que l'adrénaline pour exister ? Est-ce que l'on deviendrait des moutons adeptes du voyeurisme ? Ou au contraire, est-ce que l'on éviterait de regarder ? le Vide, c'est le divertissement par le vide et je crois que l'on a déjà eu des programmes de ce genre sur notre télévision…
La lecture de cette histoire n'est pas simple. Patrick Senécal te diffuse une oeuvre noire par intraveineuse où un cynisme âpre te coule tranquillement dans les veines. C'est aussi une oeuvre dramatique actuelle et sociale qui ne vous laissera pas indifférent. L'auteur joue avec nos sentiments, avec notre jugement et ce qui est difficile à admettre au final, c'est que l'on partage les mêmes convictions que certains personnages… le Vide, c'est un roman qui t'aspire vers la noirceur humaine, vers de mauvaises pensées, vers une existence qui semble ne plus avoir de goût. L'auteur nous parle d'une détresse qui ronge notre société, une détresse qui sera difficile à suivre, mais qui sera salvatrice au final. “Pourquoi tombons-nous ? Pour apprendre à mieux nous relever.” Dans cet océan de noir, que ce soit pour les personnages ou pour nous, il existe quelques petits îlots de lumière histoire de faire sa révérence et se retirer.

Voilà, je pense que vous aurez compris que c'est un énorme coup de coeur pour moi. Ce roman de Patrick Senécal entre directement dans mes incontournables et me donne envie de continuer avec cet auteur. J'ai déjà un titre en tête et c'est le premier roman que j'irais acheter à la sortie du confinement. du coup, vous aurez aussi compris que je vous conseille très très fortement de découvrir ce roman noir qui vous donnera une bonne claque.
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⚠️⚠️⚠️ Un livre à ne pas mettre entre toutes les mains… ⚠️⚠️⚠️

Ça faisait des mois (voire peut-être des années) que je l'avais dans ma PAL (livre sorti en 2007).

Après un début spectaculaire, je me suis assez vite essoufflée.

Le premier chapitre plante le décor : des flics font leur ronde dans un quartier somme toute assez calme du Canada. Ils entendent ce qui semble être des coups de fusil. Ce qu'ils découvrent est 😱 !! D'abord, le corps d'un homme, tué à bout portant d'un coup de fusil. Puis ce qu'il reste de celui d'une femme. du bruit les attire à l'étage où ils découvrent une autre femme, armée dudit fusil. Et dans un petit lit, le corps sans vie de jumeaux, abattus eux aussi.

Chapitre 2, changement de registre. On arrive dans le porno bien glauque (quand je vous disais que ça n'était pas à mettre entre toutes les mains.

Enfin, je dis chapitre 2 mais ce n'est pas tout à fait ça. Et je pense que c'est pour ça que je finis par abandonner ce roman après 220 pages. Les chapitres ne sont pas dans l'ordre. On fait des bonds dans le temps et on passe d'une histoire à l'autre. C'est sans doute la raison qui a fait que je n'ai pas accroché.

Le sujet principal du roman, c'est la télé-réalité et tout ce qu'elle peut englober de plus absurde ou extrême. Je pense que l'histoire peut être intéressante mais cette histoire de chapitres mélangés a eu raison de moi. Je suis un peu déçue de ne pas comprendre pourquoi cette famille a été assassinée mais je n'ai pas le courage de continuer à me tordre l'esprit. Je crois que je manque de concentration. le moment a été mal choisi pour commencer ce livre. Dommage
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Bienvenue dans « Vivre au Max », l'émission de la télé-réalité la plus controversée du moment... mais aussi la plus populaire.
Lire ce livre, c'est un peu comme vivre une expérience. Patrick Sénécal est réputé pour ne pas mâcher ses mots. C'est rude, c'est cru, c'est bien au-delà de ce qu'on imaginait en lisant la quatrième de couverture. le roman est volontairement déconstruit, on se laisse guider par la main experte de l'auteur. Accrochez-vous, on en sort rincé, transformé, vidé.
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C'est une très bonne surprise et c'est écrit d'une façon très directe, crue, brutale, il ne ment pas avec les mots et moi j'adore ça. L'histoire est une enquête policière tirant vers l'horreur mais attention pas de l'horreur ou fantômes et autres monstres apparaissent du dessous de votre lit, toutes griffes dehors, non, c'est de l'horreur "réaliste" de l'horreur psychologique qui chamboule et qui dérange, particulièrement ce chapitre assez hardcore durant lequel Lavoie trouve son petit protégé Gabriel dans cette baraque perdue, enfin vous lirez par vous même.
Bref livre à lire mais ne soyez pas dépressif ou dans un moment de déprime car quand vous ouvrez ce livre, vous ouvrez une porte sur le vide !
Lien : https://www.babelio.com/livr..
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Wahou. Ce livre c'est quelque chose, c'est du Senecal. Je l'ai trouvé dans la même lignée que Hell.com, un livre qui percute, qui fait réfléchir, qui nous oblige à ouvrir les yeux.
Qu'est-ce que notre vie, sommes nous heureux, quel est notre but, faisons nous le bien ou sommes nous abrutis de télé et de surconsommation ?
Tout est là pour une remise en question aussi bien sur notre manière de vivre, notre rapport aux autres et notre vision de ce qui est important.
Un livre au titre parfaitement trouvé.
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Hé bien quel livre ! L'auteur tisse sa toile tout doucement, avec des retours en arrière, nous distillant les informations au bon moment pour un final époustouflant. le suspens est bien maintenu jusqu'au bout, j'ai été étonné par "les flambeaux" de Max, Frédéric et Gabriel. J'ai aimé les personnages de Chloë et de Pierre ( et sa capacité à évoluer).
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Le milliardaire, Max Lavoie, a une vie peu banale. Avant la mort de son père, il vie simplement, profitant de la vie avec son meilleur ami.
Son père décédé, il reprend les reines de l'entreprise familiale en espérant changer les mentalités, le fonctionnement de l'entreprise. Il veut que cette entreprise internationale devienne éthique.
Mais il se rend vite compte que rien, hélas, ne changera.
Il quitte tout, vend les parts de son entreprise et crée un jeu télévisé « Vivre au Max ».
Un jeu qui permet le temps d'un instant de réaliser le rêve, le fantasme du participant. L'émission crée la polémique mais est un succès sans nom.
Parallèlement, des gens se suicident, des meurtres ont lieux des enquêtes sont menés.
Le détective Sauvé enquête mais des problèmes personnels le perturbe.
Quel est le lien entre les gens qui meurent et l'émission de Max ? le détective Sauvé arrivera-t-il a trouvé une piste ?

Avis :
Un pavé de 900 pages lu en même pas trois jours.
Un livre écrit il y a plus de dix ans et probablement d'une justesse sur la vie de certaines personnes. Max ne s'élève pas en gourou mais en visionnaire d'une société ou le VIDE règne.
J'ai adoré ce livre mais je déconseille de le lire si vous êtes dans un état de tristesse.
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