Diantre que j'aurai ramé !
Quatre mois pour terminer ce malheureux bouquin !
Je m'étais fait au style un peu simpliste de l'auteur. Pas de jolies formulations, de phrases poétiques ou mots choisis… du simple, du basique, du courant, soit.
Mais au moins quelque chose accrochait dans les autres…
Là, rien.
On nous présente une situation qui n'est pas décrite de façon à susciter l'effroi (contrairement à du King,
Thilliez ou comparses). Surtout que le personnage principal doute. Comme on suit l'action à travers ses yeux, qu'il n'a pas peur mais n'y croit pas, ça n'émeut guère.
Ensuite, une grosse partie du bouquin consister à douter pour cet homme, sur des choses que nous, lecteurs, on a déjà comprises être vraies. Il faut donc énormément de temps pour que Paul se réveille et arrive à notre niveau. Loooong et répétitif.
Enfin, les doutes de cet homme, au-delà de la situation, concernent sa vie, son boulot. Alors d'une part, ça ne m'a pas intéressé une seconde. Et d'autre part, j'ai trouvé que ça n'était qu'esquissé, sans profondeur, sans véritable connaissance de la psychiatrie (ou alors l'auteur ne le montre pas).
Bref, ça se réveille au chapitre 19 (à la fin, quoi) pour deux très bons chapitres. Et on regrette que tout ne fut pas ainsi mais au moins, on est content d'avoir quand même quelque chose à se mettre sous la dent…