Donjon Monsters, tome 6 : Du ramdam chez les Brasseurs

Pour l'anecdote j'suis passé par 2 émotions très extrême avec ce tome, d'abord j'ai vu l'intro avec les membres du Donjon sois mort sois très vieux et j'étais a la limite de la dépression, puis le tome avance et arrivé a Zautamauxime je voit bébé Marvin Rouge et c'est bon le tome m'a pris par les sentiments j'suis content.


Enfin bon revenons sur des critères artistique messieurs dames donc, ce tome de Monsters est cet fois centré sur notre Grogro adoré chargé d'aller chercher de la bière a Zautamauxime, voila tout simple comme point de départ qui sera l'occasion pour le duo Trondheim/Sfar d'enchainer les rencontres les bagarres les obstacles fin bref de faire une grande aventure dans la petite et quand on y pense a l'image d'un de ses protagonistes: Simple et Rocambolesque.
Oui j'ai parler de protagonistes au pluriel car Grogro n'est pas seul dans sa quête et croisera un nouvelle tête et une tête connu: L'un est Tonfa le chevalier obscur, un aventurier au langage grandiloquent c'est le type de personnage auquel on s'attend avec cet description il baigne dans l'honneur de la chevalerie, assoiffée d'aventure, courageux et charismatique, le personnage est une petite réussite du tome son vocabulaire sera déclencheur de bon échange entre lui et Grogro beaucoup moins lettré que lui forcément et son design est très réussis et intriguant, L'autre est Marvin Rouge mais bébé c'est donc l'occasion de le voir dans cet fameuse époque ou il était maudit et maltraité a cause de sa couleur rouge, bon même si j'ai littéralement craqué en le voyant le personnage est a ce stade pas aussi intéressant qu'ado n'étant capable que de grogner et faire des bêtises avec un caractère d'enfant sauvage mais quand c'est ton personnage favoris comme moi c'est a la fois adorable de le voir comme ca (il a des interactions très mignonne avec Grogro) et tout de même intéressant d'en savoir un poil plus sur son passé bien qu'il sois pas le centre du récit.
Comme dis avant le tome est une suite de situations absurde, on commence a Zautamauxime avec les lapins raciste et un démon "Schtroumpfs noiresque", puis des bandits, suivis du marchand d'esclaves aperçu dans Armageddon, pour enchainer dans une taverne et finir dans une arène, l'enchainement est aussi imprévisible que sans temps mort si c'était pas Donjon Zénith il serais impossible de parler "d'enchainement naturel" et pourtant ca l'est et c'est très fun a lire.


Graphiquement on accueil dans la saga Donjon Yoann et le premier tome de la saga a la peinture, c'est magnifique y a pas d'autre mot rien que la couverture cumule toutes les qualités graphique du tome, y a une magnifique gestion des couleurs chaudes (rouge/orange/jaune) qui peuvent faire varié l'ambiance d'une page de l'horreur au chaleureux et des personnages très expressif et amusant, le style parviens aussi a offrir quelque frissons et la je pense directement a la page 15 ou l'on voit l'espèces de démon qui va contaminé les lapins, avec la lumière sur la peau l'ombrage et la tronche du monstre c'est la 1ere que j'suis mal a l'aise devant un tome et pas aidé par un gros traumatisme d'enfance lié a une bd elle aussi avec un monstre au longue dents et peint, ou l'illustration pleine page a la page 42 ou via une vue d'ensemble on voit toute l'arène y compris le public et nos protagoniste absolument minuscule, la planche est violente avec des cadavre partout qu'il sois transpercé pendu ou décapité et le ciel rouge foncé accentue cet ambiance violente et dangereuse.


Ce tome de Monsters est facilement un de mes favoris, centré sur des personnages qu'il est impossible de ne pas aimer, drôle et burlesque, sans temps mort avec un dessin a tombé par terre et un peu de passé de Marvin Rouge c'est la recette parfaite pour une franche réussite.

Le temps a passé et les habitants du Donjon se font vieux.
Plus de Marvin plus d'Herbert...que s'est-il passé?
On ne le sait pas...le saura-t-on un jour?
Le héros de ce tome est Grogro qui est chargé d'une mission au Zautamauxime. Sa route croise celle d'un aventurier solitaire, Tonfa, et celle d'un petit lapin rouge qui prendra de l'importance dans le dernier cycle de la série.
L'histoire est plutôt cocasse, dans la veine de celle des premiers tomes du cycle Zénith mais il faut dire que le personnage principal est en lui-même particulièrement loufoque.
Ceci dit, ce n'est pas une aventure particulièrement intéressante et qui reste très anecdotique.
Le dessin est tout en rondeur mais c'est surtout la couleur qui est remarquable. On y sent une texture, une épaisseur. Ce graphisme est très en décalage par rapport au reste de la saga. J'aime beaucoup.

Me voila sur Donjon Monsters 6, qui se passe pendant l'ère Zénith. Cool, mon ère préférée, je vais revoir Herbert et Marvin ! Ah non... Ils ne sont pas la...
Si nous sommes dans l'ère Zénith, nous ne sommes pas dans l'ère Zénith à laquelle nous sommes habitué, nous sommes dans l'ère Zénith du futur !
"Hein quoi ? Mais qu'est ce que tu racontes, l'ère du futur c'est l'ère Crépuscule !"
Tais-toi jeune sot ! Je te dis qu'on est dans l'ère Zénith, mais dans le futur, plus loin dans la continuité quoi...
Si habituellement nous étions habitués (habituellement habitué, ouais ouais !) à avoir des récits se passant au début de l'ère Zénith, pour ce tome ci, l'histoire se passe une cinquantaine d'année après les autres (toujours à l'ère Zénith donc, l'ère Crépuscule ne démarrant que 100 an après l'ère Zénith).
Capiche ?

Nous voila donc à suivre Grogro, un monstre pas bien malin qui va partir en mission pour Zautamauxime. L'occasion de rencontrer un tilapin rouge, que les lecteurs de l'ère Crépuscule n'auront aucun mal à reconnaitre. Et évidemment Grogro n'étant pas vraiment des plus intelligent, sa mission va être compliquée...
Un tome rempli d'humour qui m'aura fait passé un très bon moment.

Sixième tome de cette série parallèle de l'univers Donjon, dont les épisodes sont situés à différents moments des trois séries clés: Potron-minet (niveaux -99 à 0), Zénith (niveaux 1 à 100) et Crépuscule (niveaux 101 à 200). Ce sixième tome se situe au niveau 40, c'est-à-dire vers le milieu de la période "Donjon Zenith".

Chaque album de cette série étant réalisé par un dessinateur différent, après Mazan, J.C. Menu, Andréas, Blanquet et Jean-Emmanuel Vermot-Desroches, c'est à Yoann qu'est confié le dessin de ce sixième tome. Et dès la couverture, il est évident que le graphisme de Yoann tranche avec le reste de la série. Alors que les différents albums publiées au sein de l'univers Donjon tentaient de conserver une certaine uniformité, notamment en confiant quasiment à chaque fois la colorisation à Walter, le dessin de Yoann prend le lecteur à contrepied dès les premières planches. Mais comment pourrait-on s'en plaindre, tellement cette colorisation en couleurs directes est splendide? Si la colorisation parvient à créer une ambiance chaleureuse très agréable, les personnages, tels que Grogro, Marvin le Rouge ou Zongo, sont également très réussis.

Et que dire de ce scénario simpliste mais délirant. La mission de Grogro fait penser à celle de nombreux étudiants lors de soirées estudiantines bien arrosées : ramener suffisamment de bière pour abreuver tous les copains. Une mission remplie d'humour qui met en scène mon personnage favori, Grogro, et l'emmène dans un des lieux que je préfère : à Zautamauxime, dans ce village xénophobe peuplé de lapins à l'odorat très fin. Bref, un scénario plein de rebondissements qui m'a beaucoup plu et qui est également marqué par la première apparition du héros de "Donjon Crépuscule".

Excellent !

Un épisode de Donjon Monsters consacré à Grogro, un épisode qui aurait pu se trouver dans Donjon Parade, série plus humoristique, car cet épisode est franchement burlesque, absurde et drôle. D'ailleurs, Grogro sera le héros d'un album de Donjon Parade dans “Technique Grogro”. J'ai bien ce personnage, gros bêta, à qui on évite de confier la moindre mission, il a l'intelligence d'un mollusque et ne pense qu'à bouffer, tout et n'importe quoi, mais plus particulièrement ses ennemis. Bon, là, on va quand même lui confier une mission, il n'y a personne d'autre de disponible : Aller chercher de la bière chez les lapins.
L'univers animalier fantasy à toujours l'air aussi naïf et enfantin mais détrompez vous, comme d'habitude, Joann Sfar et lewis Trondheim se moquent des convenances, et l'humour noir est très présent, la cruauté et connerie ne nous épargnent pas et ces mignons petits lapins sans défenses sont racistes et xénophobes.
Yoann, au dessin, utilise la technique utilisée dans sa série Toto l'ornithorynque, sans cernés, au pinceau, en peinture acrylique épaisse, aux couleurs très vives, éclatantes et lumineuses. le dessin est pétillant, comme l'histoire, les auteurs se laissent aller à leurs délires imaginatifs, c'est bouillonnant, rocambolesque... La mission, pourtant simplissime à la base, va dégénérer, prendre des directions improbables et loufoques, et parfois cruelles, mais toujours délirantes.
Bref, j'adore, comme à peu près toute la série.