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Donjon monsters tome 8 sur 18

Carlos Nine (Illustrateur)
EAN : 9782847893557
47 pages
Delcourt (21/01/2004)
3.69/5   50 notes
Résumé :
- Vos histoires de coucheries, tout le monde s'en fiche
- Ah ? Mais c'est vous qui teniez à ce que j'écrive un journal, monsieur Benjames.
- Certes, mais la gazette n'entend pas publier d'histoires de midinettes. Du sang et des larmes, voilà ce que veulent nos lecteurs. C'est pour le récit de vos tueries que je paye.
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Critiques, Analyses et Avis (10) Voir plus Ajouter une critique
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Il est certains épisodes de Donjon Monsters indissociables de la série principale, celui-ci donne en effet les clés du démarrage du cinquième Donjon Potron-Minet intitulé “Après la pluie”, que j'ai lu en ayant oublié beaucoup d'éléments des épisodes précédents, lus trop longtemps avant, et n'ayant pas compris l'introduction qui démarre exactement à la fin de Crève-coeur que je n'avais encore jamais lu. Cette fois, je vais pouvoir redécouvrir “Après la pluie”.
C'est aussi la richesse de cette série, les différents épisodes éclairent certains éléments dans d'autres épisodes, nous offrant des lectures différentes selon l'ordre de lecture, cela y ajoute un aspect ludique, labyrinthique de cette géniale série. J'adore m'y perdre, j'adore m'y retrouver, c'est d'une inventivité sans borne.
Le choix des dessinateurs différents est aussi un plus, rafraîchissant, original, multipliant les points de vue, partant dans toutes les directions. Souvent, Joann Sfar et Lewis Trondheim choisissent des dessinateurs de leur entourage, mais parfois, ils s'éloignent de leur zone de confort, tout particulièrement dans cet épisode, avec Carlos Nine, argentin de 20 ans leur aîné, au style très éloigné de nos deux compères, qui pourrait perturber les lecteurs habituels de la série.
Le trait est rond, fait de volutes douces, les personnages semblent onduler, les couleurs pastel accentuent ce flou enivré, hallucinogène, il donne au personnage d'Alexandra une aura troublante, vampe provocante et tendresse maternelle, jeune fille perdue et assurance de tueuse professionnelle, douceur et violence se côtoient et se confondent.
C'est encore un personnage formidable créé par Joann Sfar et Lewis Trondheim, servi par un graphisme qui s'y marie à la perfection, c'est un épisode en dehors par son style et totalement intégré par les noeuds qu'il y sème, formidable.
Plus j'avance dans la série, plus je la trouve époustouflante, au fil des relectures des différents épisodes j'augmente progressivement leur note, je pense que quand j'arriverai au bout, ils auront tous la note maximale.
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Un tome déroutant de par le choix de l'illustrateur. le duo de choc Sfar & Trondheim vont chercher l'Argentin Carlos Nine pour illustrer l'album consacré à Alexandra. le regretté Carlos Nine, décédé en 2016, garde son trait sensuel et un peu figé, pour illustrer la tueuse à gages préférée des lecteurs de la série.

C'est sensuel, étrange, dérangeant. Personnellement, j'aime assez ce coup de botte dans la charte graphique des Donjon Monsters. Cela dit, Carlos Nine respecte certains fondamentaux de la série, on a davantage de crayonnés que d'habitude chez lui. Argentin, tango... je pense que cette association est voulue et les longues jambes d' Alexandra se déploient comme celles des danseuses argentines.

Côté scénario... Sfar et Trondheim innovent aussi... Peu de dialogues. Tout doit se comprendre par le dessin... On en revient à Carlos Nine, et c'est moins convaincant dans ce registre. J'ai parfois eu du mal à raccommoder ce que je voyais avec le récit que je me construisais...

Ayant lu ce tome (puis relu après d'autres de la série) assez tôt, j'étais encore un lecteur "neuf" sur la série, et donc pas trop formatté au dessin incroyablement expressif de Christophe Blain. C'est à mon avis pour cela que j'apprécie ce tome 8, que la plupart des (vrais) fans rejettent souvent en bloc.
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Cet opus m'a moins convaincue que les autres jusqu'ici.
Je pense que c'est lié au dessin qui est plus délétère, plus flou, dans un crayonné maitrisé mais qui s'intègre peu à l'ensemble de la saga.
J'aime bien, attention, mais je n'aime pas ici, dans ce contexte. Les personnages sont parfois à peine identifiable par rapport à leur représentation dans les autres tome.
L'histoire aussi est différente. En général, la dynamique des BD de cette saga fleuve repose essentiellement sur les échanges, les bons mots et de cynisme des dialogues or, ici, il y en a très peu. La narration se résume à des réflexions de l'héroïne, Alexandra, que nous connaissons depuis le premier tome Potron Minet mais qui n'était, jusqu'ici, qu'un personnage secondaire.
Le personnage est intéressant, cependant, et le final de ce tome est terrible...je me réjouis de lire le tome suivant.
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Huitième tome de cette série parallèle de l'univers Donjon dont les épisodes sont situés à différents moments des trois séries clés: Potron-minet (niveaux -99 à 0), Zénith (niveaux 1 à 100) et Crépuscule (niveaux 101 à 200). Ce huitième tome se situe au niveau -85, c'est-à-dire en pleine période "Donjon Potron-Minet", et nous conte l'histoire de la mystérieuse femme-lézard, Alexandra.

Hyacinthe de Cavallère n'est toujours pas le gardien du donjon et son alter égo, la Chemise de la Nuit, dirige toujours la guilde des assassins. Une guilde des assassins qui influença le destin de cette femme qui joue un rôle clef au sein de la série "Donjon Potron-Minet", tellement son influence sur Hyacinthe est grande. Ce tome va enfin lever le voile sur le parcours de cette tueuse intrigante sans pitié.

En nous contant elle-même son histoire, Alexandra impose une narration en voix-off à cet album. Une narration qui contraste fortement avec les album précédents de l'univers donjon et dont l'aspect monotone fait parfois regretter ces dialogues tonitruants qui font la force de cette série. En nous faisant suivre la descente aux enfers d'Alexandra et en partageant ses souffrances, les auteurs donnent également un ton résolument triste et sombre à ce récit, qui ne laisse pas de place à l'humour succulent qui caractérise la série. Néanmoins, l'enfance insolite de cette femme, ainsi que ses déboires au sein des réseaux criminels et politiques d'Antiopolis est prenant et riche en émotions.

Chaque album de cette série étant réalisé par un dessinateur différent, après Mazan, J.C. Menu, Andréas, Blanquet, Jean-Emmanuel Vermot-Desroches, Yoann et Blutch, c'est à Carlos Nine qu'est confié le dessin de ce huitième tome (même si son nom le prédisposait plutôt à dessiner le tome suivant). le dessin de cet argentin est assez insolite et compense admirablement le style narratif assez 'droit'. Si la colorisation dessert un peu le graphisme, la couverture est cependant splendide.
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Me voici au 8éme tome de Donjon Monsters, ce qui correspond au 21éme tome de Donjon dans l'ordre chronologique de sortie.
Et ici comme souvent (comme toujours peut-être), pour les Donjon Monsters, le duo Sfar / Trondheim laisse la partie graphique à un autre dessinateur. Mais cette fois, la style sera bien éloigné de ce à quoi on est habitué, et malheureusement ce ne sera pas ma tasse de thé. Pour ce qui du scénario, nous allons suivre le personnage d'Alexandra, la reptile tueuse, qui nous racontera sa vie, son enfance, ses amants, ses mésaventures...
Outre le dessin qui est particulier, la narration choisit dans ce tome aussi sera particulière. En effet, très peu de bulle de parole, presque l'intégralité du récit se fera par des bulles de narration.
Un tome sympathique à suivre mais qui m'aura sortie de ma zone de confort et qui au final ne s'affichera pas au tableau de mes préférés.
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Jean Michel...Il a osé des tas de choses. C'était le genre qui tire les cheveux, qui met des doigts partout sans demander si c'est permis et qui griffe. J'aimais bien. Mais hors du lit, il était atroce.
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- Vous êtes une des putes que voit mon mari ou c'est plus sérieux.;;ça vous fait pleurer comme question,? ... Mon pauvre chou, vivre dans la crasse rend vraiment stupide.
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Le sens de l'improvisation demeure la plus grande force dans un combat. (p.39)
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- En faisant ça, Jean-Michel, tu signes ton arrêt de mort. La Chemise de la Nuit et tous les assassins vont te traquer.
- Tut tut ... Ils vont aller à ta rescousse, belle princesse. Et cette fois, pas de bombe pour se débarrasser de la Confrérie des Assassins. Juste un ver de terre à l'hameçon.
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- Ainsi votre première victime fut-elle un arbalétrier.
- Oui. Et ce n'était pas du travail très propre. Je voulais avant tout en sortir vivante.
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